Depuis plusieurs années, il n'est question que de révision des politiques publiques et de modernisation de l'État, ce que d'aucuns traduisent généralement par le démantèlement des services publics, le non remplacement de la moitié des fonctionnaires partant à la retraite et la réalisation de coupes claires tous azimuts, sans rime ni raison, au sein du budget de l'État.
La dépense publique serait donc illégitime et le budget est contraint, maintenant dans un corset triennal ; alors qu'il est si facile de trouver, en une seule fin de semaine, 360 milliards d'euros pour voler au secours de banquiers irresponsables et incapables de gérer convenablement des entreprises privées : on nous rebat les oreilles depuis tant d'années sur le modèle de gestion que l'entreprise privée constituerait en face de services publics probablement moins efficients qu'elle, que la réhabilitation tardive et récente de l'État par d'aucuns apparaît hélas davantage comme une posture de...
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