La forte diminution des crédits budgétaires dédiés à la politique de la ville va, en 2012, au-delà des prévisions de la programmation triennale.
Le budget du programme Politique de la ville et Grand Paris revêt de plus en plus un caractère subsidiaire au regard d'une politique qui s'exprime, structurellement, hors du cadre limité du programme 147. Depuis un an, on ne perçoit pas de grande réforme : alors que tous les observateurs s'accordent sur la nécessité urgente de réformer la géographie prioritaire, celle-ci est prorogée jusqu'en 2014, comme d'ailleurs les zones franches urbaines.
Le Rapporteur spécial répète une nouvelle fois que la crise de l'État déconcentré, qui doit gérer la politique nationale de la ville comme une compétence résiduelle du mouvement de décentralisation, peut trouver sa solution dans le renforcement des prérogatives des collectivités territoriales, et plus particulièrement des communes.
Plus que jamais, il est impérieux de...
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