Le présent projet de loi ouvre une nouvelle ère budgétaire.
Pour affronter le contexte financier préoccupant de l'après-crise, il met en oeuvre la première étape d'un processus d'assainissement progressif des finances publiques.
Dans le but de préserver la compétitivité des entreprises exposées à la concurrence internationale, le Gouvernement donne la priorité à la réduction de la dépense.
Le présent projet de loi et le projet de loi de financement de la sécurité sociale prévoient ainsi la réalisation d'un montant inédit d'économies budgétaires - près de 8 milliards d'euros.
Un tel montant est toutefois insuffisant pour atteindre l'objectif de déficit public de 6 % de PIB en 2011. Compte tenu de la rigidité de la dépense à court terme, seules des politiques structurelles peuvent en effet apporter une inflexion profonde et durable à sa dynamique.
De telles évolutions - non-remplacement d'un fonctionnaire d'État sur deux partant à la retraite, réforme...
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