À l'examen des chiffres, toujours plus précis que les proclamations d'intentions, il est clair que l'aide publique au développement ne constitue plus une priorité pour le gouvernement actuel.
Il est tout aussi évident que le Gouvernement ne considère plus vraiment, comme cela est si souvent répété, que c'est dans l'APD que réside la solution aux problèmes posés par l'immigration.
Déjà, l'objectif fixé lors du précédent septennat d'atteindre 0, 7 % du RNB de dépenses d'APD en 2012 avait été repoussé à 2015 par le nouveau Président de la République en juillet dernier.
Force est de constater que le budget qui nous est présenté s'inscrit dans ce mouvement de recul.
En 2007, le Gouvernement prévoyait initialement d'atteindre 0, 5 % du RNB en APD. On peut d'ores et déjà constater que la réalisation effective du budget ramène l'effort de 0, 5 % à 0, 42 %. En 2008, les crédits tels qu'ils nous sont présentés conduisent à une baisse sensible des dépenses...
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