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Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire

Séance du 8 juillet 2009 à 11h00

Résumé de la séance

Les mots clés de cette séance

  • RFF
  • SNCF
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La séance

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La Commission examine pour avis, sur le rapport de M. Hervé Mariton, les articles 1er, 1er ter, 2, 3 A, 4, 7, 8, 9 et 23 bis du projet de loi relatif à l'organisation et à la régulation des transports ferroviaires et portant diverses dispositions relatives aux transports (n° 1507).

PermalienPhoto de Didier Migaud

Pour des raisons liées à notre agenda, nous nous réunissons après la Commission des affaires économiques saisie au fond. Nous avons délimité le champ de la saisine de la Commission des finances aux articles 1er, 1erter, 2, 3 A, 4, 7, 8, 9 et 23 bis, qui font l'objet de douze amendements.

PermalienPhoto de Hervé Mariton

Le projet de loi « ORTF » vise principalement à transposer le troisième paquet ferroviaire voté par le Parlement européen à la fin de 2007 et à poursuivre l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire en mettant en place les mécanismes de régulation nécessaires.

L'ouverture à la concurrence fait l'objet de l'article 1er, qui confère à l'État et aux collectivités territoriales les moyens de se procurer les informations relatives au trafic ferroviaire et les données économiques correspondantes. Les procédures d'autorisation et de mise en exploitation commerciale des véhicules de transport public guidés ou ferroviaires sont simplifiées. Surtout, le projet de loi précise les conditions d'ouverture à la concurrence du réseau ferroviaire et les modalités d'ouverture à la concurrence des services internationaux de transport de voyageurs avec l'ouverture à la concurrence du réseau national par le biais du cabotage pour autant que ce service ne soit pas l'activité principale du prestataire. Le texte prévoit en particulier la stricte séparation comptable entre la gestion des infrastructures ferroviaires et l'exploitation des services de transport, ainsi que l'interdiction de tout transfert d'aide publique entre les deux activités.

Les entreprises ferroviaires seront tenues de publier des comptes de pertes et profits, des bilans financiers décrivant l'actif et le passif pour le fret, afin de séparer les activités de fret et les activités de voyageurs. Je proposerai un amendement pour que soient publiés les comptes consolidés pour le fret si une entreprise détient plusieurs filiales oeuvrant dans ce secteur.

Nous aurons l'occasion, en examinant les amendements, de discuter de RFF puisque, tel qu'il est rédigé, l'article 3 A qui traite du remboursement progressif de la dette de cet établissement public, est très peu contraignant.

Le projet de loi crée une autorité administrative indépendante chargée de la régulation des activités ferroviaires, qui fait l'objet de plusieurs amendements.

PermalienPhoto de Jean-Louis Dumont

L'organisation et la régulation des transports ont un impact direct sur la desserte. Le fret est progressivement abandonné par la SNCF et j'ai été le témoin de l'installation de la première rame de fret privé. C'est pourquoi je souhaiterais savoir si les contraintes qui s'imposent au service public de la SNCF s'appliquent à l'ensemble des opérateurs utilisant le réseau de RFF.

Par ailleurs, qui donnera l'autorisation de desserte ?

Les collectivités locales ont largement financé la ligne à grande vitesse Est Europe et elles ont du mal à la finir. Pourtant, M. Pépy nous refuse des dessertes que nous réclamons parce qu'il y a une clientèle et que nous avons payé, au moins les rails sinon les trains.

À la lumière de ce qui s'est passé avec la vente des autoroutes, nous craignons une forte dégradation de l'entretien et des services rendus aux clients. Sur ces points, quel sera le rôle du régulateur ?

PermalienPhoto de François Goulard

Le texte organise de manière tout à fait rationnelle le secteur ferroviaire en procédant à la clarification des comptes, en créant une autorité de régulation, et en offrant la possibilité d'une véritable concurrence grâce à des règles ad hoc. Il s'agit donc d'un vrai progrès. Même si le texte ne suscite pas beaucoup de réactions, il est important et il répond à ces objectifs, sous réserve de l'adoption de quelques amendements.

PermalienPhoto de Michel Vergnier

La SNCF a signé la charte des services publics en milieu rural à laquelle je tiens en tant que président de la Commission nationale des territoires ruraux de l'Association des maires de France.

Le dialogue entre les élus locaux et la SNCF étant déjà compliqué lorsqu'il s'agit de modifier des dessertes ou des horaires, je crains que l'ouverture telle qu'elle est prévue ne fasse passer les élus locaux à la trappe. Il faudrait qu'ils soient consultés sur toute modification !

La Commission passe ensuite à l'examen des articles dont elle est saisie pour avis.

Article 1er (loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982 d'orientation des transports intérieurs) : Ouverture à la concurrence des services de transport ferroviaire.

La Commission examine d'abord l'amendement CF 1 du rapporteur pour avis.

PermalienPhoto de Jean-Louis Dumont

La répartition de l'ensemble des biens immobiliers est-elle définitivement terminée ?

PermalienPhoto de Charles de Courson

Je suis tout à fait d'accord sur le fond, mais il faudrait préciser dans l'amendement qu'il s'agit des gares « en activité », cet élément figurant parmi les clefs de répartition : les gares désaffectées sont réputées appartenir à RFF, et celles en activité à la SNCF.

Et qu'a-t-on fait des quais militaires qui sont propriété du ministère de la défense ?

PermalienPhoto de François Goulard

Une gare désaffectée n'est plus une gare. C'est pourquoi la précision me paraît inutile.

PermalienPhoto de Jean-Louis Dumont

Il existe des gares désaffectées, mais qui sont encore desservies. Quel en est le statut ?

PermalienPhoto de Charles de Courson

Je retire ma proposition, mais il faudrait corriger l'amendement car ce n'est pas la gestion des gares qui est « comptablement séparée ».

En conséquence, je propose de remplacer les mots : « est comptablement séparée de l'exploitation » par les mots : « fait l'objet d'une comptabilité séparée de celle de l'exploitation ».

PermalienPhoto de Didier Migaud

En effet, ce n'est pas la gestion qui est séparée, mais la comptabilité.

La Commission adopte l'amendement CF 1 ainsi corrigé.

Elle est ensuite saisie de l'amendement CF 2 du rapporteur pour avis.

PermalienPhoto de François Goulard

S'il s'agit d'isoler comptablement l'activité de fret, on ne peut pas à proprement parler de « consolidation ».

PermalienPhoto de Charles de Courson

L'idée du rapporteur pour avis est bonne. On peut envisager une rédaction un peu différente.

La Commission adopte l'amendement CF 2 ainsi rectifié.

Elle adopte également l'amendement CF 3 du rapporteur pour avis, qui précise que la publication du document à laquelle sera tenu le gestionnaire d'infrastructure sera annuelle.

La Commission examine ensuite l'amendement CF 4 du rapporteur pour avis.

PermalienPhoto de Charles de Courson

Êtes-vous sûr qu'aucune date n'était prévue pour l'ouverture à la concurrence de ce segment du marché ? Est-il exclu du champ de la directive ?

PermalienPhoto de Charles de Courson

Même s'il n'y a qu'un seul opérateur pour le moment, qu'est-ce qui empêche une région de faire un appel d'offre ?

PermalienPhoto de Charles de Courson

Nous sommes hors du cadre des obligations de service public – OSP – en vertu même du droit de la concurrence.

PermalienPhoto de François Goulard

Il s'agit là d'un point important car il concerne l'ensemble du transport régional. La région Alsace envisageait, il y a quelques années, de confier ses transports de voyageurs régionaux à la Deutsche Bahn. C'est donc apparemment que la loi ne l'en empêchait pas.

PermalienPhoto de Didier Migaud

Cet amendement n'est pas neutre car son adoption signifierait que la Commission des finances souhaite introduire la concurrence dans les transports régionaux de voyageurs alors que l'Europe ne l'impose pas et que le gouvernement français n'a pas encore tranché.

PermalienPhoto de Charles de Courson

S'il était confirmé qu'un conseil régional ne puisse pas faire jouer la concurrence en matière de transport ferroviaire de voyageurs régional – ce que je trouverais étrange car il faudrait que l'interdiction soit explicite –, l'attention devrait être appelée sur ce point dans l'intérêt des contribuables et de la bonne gestion des services publics confiés aux régions.

La Commission adopte l'amendement CF 4.

La Commission est saisie de l'amendement CF 5 du rapporteur pour avis.

PermalienPhoto de Didier Migaud

Votre amendement reprend la formule du texte : « de gérer de façon transparente et non discriminatoire ». Peut-on gérer de façon opaque et discriminatoire ?

Est-ce ainsi que l'on rédige la loi ?

PermalienPhoto de Charles de Courson

L'amendement ne mentionne que les services aux entreprises ferroviaires. Mais les gares proposent bien d'autres services, tels que la restauration et l'hôtellerie.

En cas d'ouverture à la concurrence, les opérateurs devront-ils acquitter un loyer pour l'hébergement des conducteurs de trains, par exemple ?

PermalienPhoto de Charles de Courson

Contrairement au texte adopté par la Commission des affaires économiques, l'amendement ne fait plus état des « autres personnes publiques » susceptibles de confier la gestion des gares. Or, sauf erreur de ma part, certaines gares, dans les réseaux secondaires, n'appartiennent pas à la SNCF.

PermalienPhoto de François Goulard

Quoi qu'il en soit, la rédaction proposée dans l'amendement est plus restrictive que celle du texte de la Commission des affaires économiques, qui vise l'ensemble des services.

PermalienPhoto de François Goulard

En cas de coexistence de plusieurs compagnies de transport ferroviaire, le principal problème qui se pose est celui du traitement du public : guichets, orientation, etc. C'est l'ensemble du champ des services rendus par la gare qui doit faire l'objet d'une gestion transparente et non discriminatoire.

PermalienPhoto de Béatrice Pavy

Comme mes collègues François Goulard et Charles de Courson, je trouve cette nouvelle rédaction restrictive. On n'y retrouve même plus la possibilité de percevoir des redevances, alors que celle-ci figure dans le projet.

PermalienPhoto de François Goulard

Les gares de voyageurs appartiennent à la SNCF. A priori, c'est le propriétaire qui est chargé de la gestion.

L'amendement CF 5 est retiré.

PermalienPhoto de Charles de Courson

Autrefois, la SNCF était concessionnaire des gares. Ce régime a-t-il été modifié ?

PermalienPhoto de François Goulard

S'il y a toute cette querelle entre RFF et la SNCF, c'est bien parce qu'il s'agit de propriété et pas seulement de dévolution. Et le produit des ventes va bien à une entreprise ou à l'autre.

PermalienPhoto de Henri Emmanuelli

Pourtant, lorsqu'une gare doit subir une réfection, ce sont les collectivités locales qui paient. Si l'on pouvait tirer les choses au clair grâce au texte que nous examinons, ce serait formidable !

PermalienPhoto de Charles de Courson

Dispose-t-elle de l'usus, du fructus et de l'abusus ?

La Commission émet un avis favorable à l'adoption de l'article 1er modifié.

Article 1er ter (nouveau) : Droits et obligations des voyageurs ferroviaires.

La Commission émet un avis favorable à l'adoption de l'article 1er ter sans modification.

Article 2 (loi n° 97-135 du 13 février 1997 portant création de l'établissement public « Réseau ferré de France » en vue du renouveau du transport ferroviaire) : Dispositions relatives à Réseau ferré de France (RFF).

La Commission est saisie de l'amendement CF 6 du rapporteur pour avis.

PermalienPhoto de Charles de Courson

Je suis d'accord sur le fond, mais cette précision est-elle vraiment utile ? Existe-t-il une disposition qui réduise ainsi le champ des PPP ?

PermalienPhoto de François Goulard

Tout en souscrivant à l'objectif du rapporteur pour avis, je n'ai pas le souvenir d'une disposition restreignant de la sorte l'application des PPP.

Par ailleurs, je rappelle que le coût de la première construction réalisée en PPP, la ligne Perpignan-Figueras, s'est révélé inférieur de 25 % aux prévisions établies par la SNCF.

PermalienPhoto de Henri Emmanuelli

L'État n'ayant pas les moyens de mettre en oeuvre les grands travaux, il met à contribution jusqu'à 50 % du coût le budget des collectivités locales, dont ce n'est pas la vocation. C'est un transfert de charges massif !

Quant à RFF, lorsqu'on lui demande la construction de quelques centaines de mètres de ligne pour éviter le passage quotidien de 2 000 camions, il répond qu'il n'a pas d'argent !

Il me semble que l'on ferait mieux d'aborder en premier lieu la question des moyens.

La Commission adopte l'amendement CF 6.

Elle examine ensuite l'amendement CF 7 du rapporteur pour avis.

PermalienPhoto de François Goulard

Le rapporteur pour avis a sur ce point parfaitement raison !

PermalienPhoto de Charles de Courson

Cela ne risque-t-il pas de poser des problèmes de coordination en matière de sécurité ?

PermalienPhoto de François Goulard

Selon la manière dont on conçoit et réalise un équipement, les coûts d'entretien peuvent varier considérablement. Si l'on ne confie pas l'entretien au partenaire privé, celui-ci risque de livrer des installations qui se révéleront ensuite très coûteuses. Le contrat global va dans le sens de l'économie.

La Commission adopte l'amendement CF 7.

Puis elle est saisie de l'amendement CF 8 du rapporteur pour avis.

La Commission adopte cet amendement.

Elle émet ensuite un avis favorable à l'adoption de l'article 2 modifié.

Article 3 A (nouveau) : Rapport sur le remboursement de la dette de RFF.

La Commission est saisie de l'amendement CF 9 du rapporteur pour avis.

La Commission adopte cet amendement.

Puis elle émet un avis favorable à l'adoption de l'article 3 A ainsi modifié.

Article 4 : Statut et champ de compétence de l'Autorité de régulation des activités ferroviaires (ARAF).

La Commission est saisie de l'amendement CF 10 du rapporteur pour avis.

PermalienPhoto de François Goulard

Je suis assez réservé. L'ARAF n'a pas de compétence en matière d'infrastructures. La répartition du financement entre l'État, les régions et les départements est une question politique qui ne relève pas de l'Autorité de régulation.

PermalienPhoto de Didier Migaud

On estime déjà qu'il y a trop d'autorités de régulation. Est-il opportun de leur donner des pouvoirs supplémentaires ?

L'amendement est CF 10 est retiré.

La Commission émet un avis favorable à l'adoption de l'article 4 sans modification.

Article 7 : Pouvoir réglementaire de l'ARAF.

La Commission émet un avis favorable à l'adoption de l'article 7 sans modification.

Article 8 : Missions et pouvoirs de l'ARAF.

La Commission émet un avis favorable à l'adoption de l'article 8 sans modification.

Article 9 : Compétence de traitement des litiges et de réformation des décisions.

La Commission émet un avis favorable à l'adoption de l'article 9 sans modification.

Article 23 bis : Encadrement de l'activité de cabotage routier.

La Commission est saisie de l'amendement CF 11 du rapporteur pour avis, lequel fait l'objet du sous-amendement CF 13 de M. Charles de Courson.

PermalienPhoto de Charles de Courson

Mon sous-amendement tend à permettre le transfert à un organisme agréé de la gestion et de la délivrance des documents de contrôle du cabotage routier. Aujourd'hui, ces activités sont déléguées par l'administration à une association professionnelle, l'AFTRI, l'Association française du transport routier international.

PermalienPhoto de Charles de Courson

Il ne s'agit que d'ouvrir une possibilité. La question est surtout de savoir si l'administration a les moyens de délivrer toutes les autorisations de cabotage.

PermalienPhoto de François Goulard

L'amendement et le sous-amendement sont rapprochés pour des raisons de procédure, mais ils traitent de sujets différents.

La proposition du rapporteur est tout à fait fondée. La France est le seul pays où il n'existe pas de liaison de longue distance par autocar car l'autorisation n'est jamais délivrée. En revanche, ces restrictions n'existent pas sur le plan international, ce qui permet à de nombreux jeunes Européens de visiter notre pays.

Le train coûte cher. Pour quatre jeunes de province qui veulent passer un week-end à Paris, il est souvent moins onéreux d'utiliser une voiture. Des lignes de transport à longue distance par car permettraient une économie considérable pour les personnes concernées et un gain réel en termes de sécurité et d'environnement. Si l'on s'est longtemps refusé à voir cette réalité, c'est uniquement du fait de l'hostilité de la SNCF !

L'adoption de l'amendement pourrait donc marquer une date dans l'histoire du transport de voyageurs en France.

PermalienPhoto de Henri Emmanuelli

Je suis d'autant plus favorable à l'amendement que ma régie départementale a vainement essayé de créer une ligne Gibraltar-Cap Nord !

PermalienPhoto de Charles de Courson

Si l'on n'ouvre pas la possibilité de délégation, on ne permet pas d'autre gestion que directe.

PermalienPhoto de Charles de Courson

Mon sous-amendement n'exclut nullement le pluralisme, et il laisse également l'administration libre de déterminer de grands secteurs géographiques.

PermalienPhoto de Charles de Courson

Dans le cadre de l'article 88 du Règlement ?

PermalienPhoto de Didier Migaud

Ce serait alors en Commission des affaires économiques.

PermalienPhoto de François Goulard

La délégation à l'AFTRI fonctionne, mais il ne peut y avoir de monopole en la matière. En outre, l'administration doit s'assurer que la délégation de gestion n'aboutit pas à restreindre le cabotage : les associations professionnelles ont une tendance naturelle à limiter la concurrence. Cela étant, la gestion de ce type d'autorisation est sans doute mieux assurée par une ou plusieurs organisations professionnelles.

Je suis donc favorable au sous-amendement. Si nous ne l'adoptons pas aujourd'hui, il risque de « passer à la trappe » pour des raisons de procédure.

PermalienPhoto de Didier Migaud

Notre Commission pourrait l'adopter, sous réserve que la Commission des affaires économiques apporte quelques précisions.

PermalienPhoto de Charles de Courson

Pour éviter toute ambiguïté, je propose de substituer, dans mon sous-amendement, aux mots : « un organisme agréé », les mots : « un ou plusieurs organismes agréés », et aux mots : « cet organisme », les mots : « ces organismes ».

La Commission adopte le sous-amendement CF 13 ainsi corrigé.

La Commission adopte l'amendement CF 11 modifié par le sous-amendement CF 13 corrigé.

Puis elle émet un avis favorable à l'adoption de l'article 23 bis ainsi modifié.

Elle adopte ensuite l'amendement de cohérence CF 12 du rapporteur pour avis, tendant à supprimer, dans l'intitulé du titre IV bis, les mots « de marchandises ».