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Interventions sur "embryon"

274 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Fourneyron :

Par ailleurs, la recherche se fait aujourd'hui sur des embryons surnuméraires voués à être détruits. Je ne vois pas en quoi leur destruction serait une meilleure fin que la recherche et le progrès des connaissances scientifiques, qui pourraient aboutir à une meilleure implantation des embryons et à leur moindre destruction. Le deuxième sujet qui retient mon attention touche au don d'organes. Je rejoins là ce que disait hier Jean-Louis Touraine. Le déficit d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Fourneyron :

En conclusion, chers collègues, je regrette, comme d'autres avant moi, le manque d'ambition et la frilosité du texte, et vous demande à nouveau d'autoriser, en les encadrant, les recherches sur les cellules souches embryonnaires. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Diefenbacher :

...les organismes consultés ont répondu par la négative, en relevant les effets potentiellement eugénistes d'une telle pratique. Je partage profondément leur avis. Souhaiter que tous les enfants à naître soient beaux et bien portants, c'est évidemment bien compréhensible ; poser en principe qu'ils puissent être sélectionnés, ce serait totalement inacceptable. S'agissant enfin, de la recherche sur l'embryon, Alain Claeys disait hier soir que, pour beaucoup d'entre nous, l'interdiction sauf dérogation était ressentie comme un moindre mal. C'est vrai, et je ne cache pas que je me reconnais pleinement dans cette expression. Aucun de ceux pour qui l'homme n'est pas seulement un être biologique, aucun de ceux pour qui la vie humaine, même lorsqu'elle est en devenir, a quelque chose, disons-le, de sacré, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Massat :

..., la science avançait, des progrès étaient réalisés et de nouvelles perspectives pour la recherche sur le vivant s'ouvraient au bénéfice de tous. Avec les lois bioéthiques, la France s'est dotée d'un encadrement législatif indispensable, jusqu'à présent entièrement réexaminé tous les cinq ans pour s'adapter aux différentes évolutions. Je m'attarderai plus particulièrement sur la recherche sur l'embryon et la procréation médicalement assistée. Par dérogation au principe d'interdiction et pour une période limitée à cinq ans, la loi de 2004 a ouvert la possibilité de recherche sur l'embryon et sur les cellules souches embryonnaires. Depuis 2004, cinquante-huit protocoles ont reçu l'aval de l'Agence de la biomédecine ; la majorité des projets autorisés ont porté sur les cellules souches embryonnai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Piron :

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, qu'est-ce donc qui nous interroge ici ce soir ? S'agit-il de la liberté de la recherche, absolue quel que soit son objet, ou d'une liberté qui se demande quel est l'objet de sa recherche, sur quoi elle porte, ce « quoi » pouvant devenir « qui » dans le cas précis de l'embryon ? Que devons-nous analyser ou distinguer ? S'agit-il d'une distinction inopérante, qui serait inutile, entre autorisation de recherche encadrée et interdiction avec dérogations ? Mais quelle distinction s'agit-il pour nous d'énoncer ici ? Est-ce une distinction d'ordre pratique ? Évidemment non ! C'est bien pour cela, me semble-t-il, qu'une ambiguïté doit d'abord être levée. Sommes-nous ici pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

On autorise le don de gamètes ou d'embryons pour répondre au problème de stérilité de certains couples. Alors, pourquoi limiter cet accompagnement à ces seules techniques et les limiter aux seuls couples tels que le code civil les décrit et les reconnaît ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

...er leurs découvertes au bénéfice de leurs patients. Leur parole collective va néanmoins au-delà de leurs intérêts propres. Ils parlent pour toutes les personnes qui ont un intérêt encore plus direct aux progrès possibles : ce sont celles chez qui on a diagnostiqué une maladie à l'issue souvent fatale et à laquelle la recherche pourra un jour apporter un remède. Quand on évoque la recherche sur l'embryon et les cellules souches, nous avons, comme le dit le docteur Sureau, une réaction, instinctive. Notre réponse à cette question est non : on pense au savant fou qui se livre à d'invraisemblables manipulations du vivant humain. Mais il faut réfléchir, comme l'a fait par exemple le Royaume-Uni : penser au nombre d'anomalies qui grèvent la procréation humaine. La découverte de ces anomalies conduit ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Boulestin :

... à notre morale, à nos habitus. Ainsi, chaque article a été pensé, pesé à l'aune de nos convictions les plus profondes ; car il s'agit bien de concilier la recherche avec des finalités médicales et des principes éthiques. À ce stade de la discussion, je m'attarderai donc, simplement, et sans originalité, sur l'article 5 relatif aux dons d'organes et sur la possibilité d'autoriser le transfert d'embryon après le décès du père dans des situations exceptionnelles. En France, le champ des donneurs d'organes potentiels est toujours restreint à ce que l'on appelle la « famille nucléaire » c'est-à-dire aux conjoints et aux personnes ayant une vie commune. Or aujourd'hui, grâce à l'évolution de la science, des sciences, les besoins en greffes d'organes sont nombreux et sauvent bien des vies humaines. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Cela renvoie, bien sûr, au débat sur l'euthanasie, à la recherche sur l'embryon ; et si je ne craignais pas le procès en « ringarditude »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

... que la science, si elle en a les moyens, puisse y remédier. Nous sommes au XXIe siècle. Depuis belle lurette, les mentalités ont évolué et les procès en sorcellerie sont évidemment bien loin. Mais, en aucun cas, la PMA ne doit répondre à un autre souci, à une demande sociétale. Dans ce cadre, disons-le clairement, l'homoparentalité ne peut avoir sa place. En ce qui concerne les recherches sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, je me réjouis, au moins à ce stade de nos échanges, du maintien de la force de l'interdit. Certains diront, je l'ai entendu, que c'est hypocrite, illusoire ! Peut-être, mais si c'est pareil, pourquoi vouloir l'autoriser à tout prix ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

J'apprécie, comme beaucoup, le signal fort donné qui brise le tabou de la diminution du nombre d'embryons surnuméraires. Cela ne résout certes pas la question du stock, mais cela évitera, au moins, à l'avenir une inflation. Les Allemands l'ont fait depuis fort longtemps et, à ce que je sache, l'Allemagne tout comme l'Italie du reste n'est pas un pays moins démocratique où les libertés seraient moins protégées que chez nous. La vitrification des ovocytes permettra, notamment, d'atteindre aussi l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Elle doit se rééquilibrer avec une recherche accrue sur les causes et possibilités de résoudre cette maladie ou ce handicap. J'aurai, par ailleurs, l'occasion de revenir sur l'anonymat du don de gamètes, sur la levée qui en est souhaitée et sur un certain nombre d'arguments entendus, sur ma difficulté à accepter la transplantation post mortem d'embryons : il me semble difficile de créer ex nihilo et pratiquement volontairement des orphelins. Pour terminer sur une note peut-être un peu plus consensuelle et qui nous réunira davantage, je voudrais parler du « don de vie ». L'expression regroupe, vous le savez, le don de sang, de plaquettes, de plasma, de moelle osseuse et d'organes. Ce don de vie a été l'objet d'une grande cause nationale en 2009...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Génisson :

...flictuelle à un moment donné de la vie de l'enfant. En tout état de cause, une décision de ce genre doit être largement accompagnée. Un amendement a été déposé, et c'est l'honneur de notre assemblée, non seulement par notre groupe politique et par le président de la commission, mais également par des membres de la majorité présidentielle, Mme Aurillac en particulier, et qui touche au transfert d'embryons post mortem. Sujet difficile, car on peut se poser la question de savoir si l'enfant à naître ne sera pas un enfant « thérapeutique » destiné à atténuer deuil que vit la mère. Michèle Delaunay évoquait hier le cas d'une femme qui, arrivant à l'âge de la ménopause, avait perdu son époux alors qu'un embryon pouvait lui être implanté. Il faut savoir être à l'écoute de ce type de situation ; plus s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Génisson :

Je pense toutefois que cet argument n'est pas suffisant pour déterminer la décision que nous devons prendre. Quant à moi, je pense que nous devons opter pour l'autorisation encadrée. J'ai été convaincue par le président de notre commission spéciale, qui a fait observer que, s'il y a bien transgression, ce n'est pas au stade de la recherche, mais à celui du prélèvement des cellules embryonnaires. Cela, nous l'avons, les uns et les autres, accepté, sauf ceux qui, généralement du fait de convictions religieuses fort respectables, refusent catégoriquement la recherche sur l'embryon et tentent de limiter les dérogations qui la rendent possible. La majorité d'entre nous a accepté le principe de la recherche sur les cellules souches embryonnaires car elle donne des résultats. Il est tou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

...d'entre nous, quelles que soient ses convictions intimes et ses croyances. Si toutes sont, à mes yeux, respectables, je crois que, sur un point au moins, nous pouvons nous retrouver : la dignité humaine, qui est inviolable et doit être protégée. La volonté de défendre les plus vulnérables doit également être un moteur de notre action. L'un des points essentiels de ce texte a trait au statut de l'embryon. Nous sommes souvent revenus sur cette problématique forte et pour cause : ne l'avons-nous pas tous été ? La réponse à la question de ce qu'est l'embryon une chose, une personne, une réalité intermédiaire, ce que certains appellent un corps embryonnaire est un élément essentiel à la compréhension des différentes positions possibles. En ce qui me concerne, je dis oui à la recherche sur l'emb...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

...donner mon point de vue qui, sans avoir rien d'exceptionnel, n'est certainement pas pire que d'autres. Plus les moyens de communications se développeront, et plus nos enfants voudront savoir d'où ils viennent, quelle est leur origine. Malgré tous les problèmes que cela pose et posera, notamment aux familles, il faut que l'enfant puisse, un jour, savoir d'où il vient. Enfin, en ce qui concerne l'embryon, je crois en conscience que ma réflexion n'est pas assez avancée pour que je puisse émettre un jugement. Je crains par-dessus tout le commerce qui pourrait s'organiser dans ce domaine. Quand je vois celui qui s'établit déjà autour de l'homme, j'imagine ce qui pourrait se développer autour de l'embryon, en tant que porteur de vie. Si l'on peut trouver d'autres moyens pour faire avancer la science ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Il y a toujours quelque espoir, n'est-ce pas, même en état de détérioration avancée ! Concernant la recherche sur l'embryon, une certaine hypocrisie consiste actuellement à interdire théoriquement la recherche tout en autorisant pratiquement tous les programmes déposés. À mon sens, nous devons être plus clairs et plus transparents. Nous devons aller jusqu'au bout de la démarche et donner l'autorisation en définissant des modalités d'encadrement. Comme ma collègue Jacqueline Fraysse, je considère que ce système d'autor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Tourtelier :

...ne peut être définitive , le législateur doit prendre une position et la justifier. C'est pourquoi je parlerai d'abord des valeurs auxquelles on peut se référer pour définir les conditions actuelles de notre vie en société, c'est-à-dire les rapports entre l'individuel et le collectif et leurs conséquences sur la bioéthique, et, dans un second temps, j'examinerai la question de la recherche sur l'embryon. En ce qui concerne les valeurs, on a raison de distinguer les valeurs ontologiques, universelles, de leurs transpositions culturelles, plus relatives. L'universalité des premières est parfois contestée par certains, qui justifient ainsi la remise en cause de la notion de droits de l'homme. Pourtant, la réflexion bioéthique porte sur ce qui fonde notre humanité, dit autrement, ce qui nous fait d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Tourtelier :

Quant à la recherche sur l'embryon, elle pose évidemment la question de son statut. Pour déterminer ma position, je me suis inspiré en particulier de deux livres qui s'opposent sur cette question : le premier, Bioéthique, questions pour un discernement, rédigé par Mgr d'Ornellas et un groupe d'évêques catholiques, le second, intitulé L'embryon est-il un être vivant ?,de Francis Kaplan, professeur émérite de philosophie à l'univer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Blisko :

... retrouve quand vous voulez revenir en arrière sur le dépistage prénatal systématique de la trisomie 21 qui laisse le libre choix aux femmes de décider de la suite des événements , au nom de vos convictions, alors que l'on sait bien que la naissance d'un enfant handicapé dans une famille est un drame. À la cruauté vous ajoutez la tromperie. Par exemple, vous voulez limiter à trois le nombre d'embryons congelés, alors même que la technique de vitrification des ovocytes est aujourd'hui maîtrisée par très peu d'équipes scientifiques dans notre pays. En limitant à trois le nombre d'embryons congelés, vous savez que vous allez réduire les chances de réussir les fécondations in vitro. Ne soyons pas dupes, vous voulez démontrer ainsi que certains centres ont des résultats peu satisfaisants ; vous de...