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Les amendements de Michel Vauzelle pour ce dossier

25 interventions trouvées.

Les départements du Var et des Alpes maritimes ont été durement touchés par de très violentes intempéries, les 5 et 6 novembre.

Des milliers de personnes ont été évacuées. Elles sont évidemment sous le choc, physiquement et moralement, à cause de ces inondations qui ont détruit ce que chacun a de plus cher après sa famille : son foyer.

Le choc est d'autant plus fort que ces personnes avaient déjà connu le même drame il y a un an : chacun se souvient des vingt-trois morts et des deux disparus à Draguignan.

Il semble en réalité que chacun ici ne s'en souvienne pas Il y a aussi le cas des chefs d'entreprise implantés dans les zones comme celle de Lapalud, à Fréjus. Victimes eux aussi des inondations pour le deuxième fois en deux ans, ils sont découragés. Certains d'entre eux pensent aux réticences des assureurs face à ces inondations à répétition...

je me demande aujourd'hui si j'ai bien fait de débloquer un million d'euros d'aide d'urgence de la région pour les populations sinistrées. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Je rassure la majorité : le Gouvernement n'est pas responsable des tempêtes encore que mais l'État doit prévenir leurs effets quand elles se répètent. Outre...

Monsieur le Premier ministre, c'est à vous que ma question s'adresse parce qu'il s'agit d'un problème économique global. De manière dramatique, d'un simple point de vue humain, la poursuite du processus de désindustrialisation qui frappe Marseille et les Bouches-du-Rhône est une catastrophe.

La souffrance économique et morale des travailleurs, de leurs familles et des populations est d'autant plus grande qu'ils éprouvent un sentiment d'abandon. C'est d'abord l'incompréhension des travailleurs qui, par centaines, sont jetés à la rue du jour au lendemain par des entreprises pourtant saines et prospères, qui ont du travail pour aujou...

Monsieur le président, mes chers collègues, ma question s'adresse à M. le ministre des affaires étrangères. La situation en Libye évolue d'heure en heure. Hier le Président de notre groupe, Jean-Marc Ayrault, disait notre respect et notre soutien à nos soldats, qui se battent en Libye. L'action que nous réclamions a été engagée, c'est bien. El...

Monsieur le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, nous sommes heureux que vous arriviez au Quai d'Orsay. Pour Noël, chaque fois qu'un dirigeant français s'est rendu chez un ami, chef d'État arabe, sa visite a été fatale à son hôte : Mme Alliot-Marie en Tunisie, trois jours après Ben Ali est renversé ; M. Fillon en É...

Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. Face à la révolution du peuple tunisien, le gouvernement français n'a rien proposé d'autre que l'envoi de nos forces spécialisée en matière de manifestations. On a vu depuis que ces forces ont dû faire la grève de la faim pour avoir les moyens de s'occuper convenablement de la sécurité de Marseil...

Face à la révolution du peuple égyptien, le Gouvernement, comme pour la Tunisie, n'a rien vu venir. Il s'est contenté, pendant des années, de complimenter M. Ben Ali et M. Moubarak ; aujourd'hui, il se contente de se joindre au choeur des pleureuses européennes, qui ne font rien mais expriment leur vive préoccupation. Comment le Président Sarko...

La France est un pays qui vit non pas « en voisinage », comme ont dit à Bruxelles, mais en cohabitation avec les peuples méditerranéens ; des milliers de familles vivent pour partie à Alger ou à Tunis, et pour partie à Marseille ou à Paris : qu'allons-nous leur dire ? Depuis un mois, la France a beaucoup perdu dans l'opinion des peuples arabes...

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les membres du Gouvernement, mes chers collègues, le peuple français est l'ami du peuple d'Israël. Aujourd'hui, qui ne constate pas qu'après plus de soixante ans d'efforts les Nations unies n'ont pas été capables d'assurer au peuple, ami, d'Israël des frontières sûres et ...

Cela n'a d'ailleurs pas été accepté par l'opinion mondiale. Le Premier ministre israélien, M. Benyamin Nétanyahou, a dû annuler sa visite à Washington. Les Turcs, meilleurs alliés d'Israël, ont dû manifester leur colère. Désormais, les lumières sont à nouveau braquées sur la situation inacceptable de Gaza, et sur le futur de l'État palestinien...

Monsieur le Premier ministre, après avoir démoli pan par pan nos services publics, expression de l'idéal d'égalité de la République, vous vous apprêtez à démolir l'édifice des collectivités locales de la République, au mépris de l'article 1er et de l'article 72 de la Constitution et des idéaux de liberté et de solidarité qui rassemblent, je l'e...

Elle se traduit aussi par l'abandon de la ruralité, des quartiers défavorisés et ghettoïsés dont s'occupent les collectivités locales mieux que d'autres dans la proximité. Elle se traduit par l'abandon des associations qui portent la vie sportive et culturelle de notre peuple, avec les collectivités locales. Cette destruction sera durement res...

Monsieur le Premier ministre, la France ne veut pas du saccage de ses collectivités locales. À quand un Grenelle de la démocratie de proximité ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Monsieur le Premier ministre, l'attente angoissée du peuple français, qui s'est exprimé dimanche, a enfin reçu la réponse espérée depuis si longtemps : l'entrée de M. Tron et de deux nouveaux ministres au Gouvernement ! (Rires et applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Le peuple a compris que vous l'aviez compris, et la majorité vient de...

Aujourd'hui, au-delà de La Poste, c'est l'ensemble des services publics qui sont menacés par la politique du Gouvernement, une politique de privatisation de l'État. Face à la mondialisation financiariste et bancaire, la loi semble n'être plus faite par le peuple et les représentants de la nation, conformément à la Constitution, mais par les fo...

Le démantèlement des services publics correspond à cette politique. Nous manquons ainsi de fonctionnaires, qu'il s'agisse d'infirmières, d'aides-soignants, d'éducateurs, d'enseignants, de cheminots ou même d'agents de la sécurité nationale. Pensons aux personnes âgées, aux jeunes, à tous ceux qui n'ont pas de bouclier fiscal pour protéger leur ...