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Interventions en hémicycle de Jérôme Chartier


2080 interventions trouvées.

C'est bien ce que je pense. Toujours au Japon, les ventes de machines-outils ont encore reculé de 8,9 % sur un an et, si cette baisse paraît préférable à celle de 42 % précédemment affichée, ce n'est qu'en raison de l'effet des bases des mois d'octobre et novembre 2008. En fait, les ventes ont baissé de 67 % par rapport à mars 2008. Pour term...

Ce débat est très intéressant. Rappelons tout d'abord que, s'il y a un monopole pour la distribution, il n'y en a pas pour la vente aux particuliers puisqu'il existe plusieurs marques.

L'affaire est d'autant plus complexe qu'en Guyane, par exemple, les frontaliers sont approvisionnés de manière tout à fait illégale par le Surinam et le Brésil, où les prix sont nettement inférieurs. Le problème vient du fait qu'il n'y a pas de raffinerie.

Si, car s'il y en avait une, il serait possible de s'approvisionner au Venezuela. Malheureusement, la taille critique nécessaire pour installer une raffinerie n'est pas atteinte. Le problème sera réglé le jour où on prendra malgré tout la décision d'en construire une car on n'aura plus besoin alors, pour des questions de normes, de transférer l...

Nous ne devons pas nous méprendre. Je n'ai pas le sentiment que, parce qu'une provision est inscrite, cela va empêcher Éric Woerth de veiller à dépenser le moins d'argent public possible.

Ce serait lui faire un très mauvais procès. En revanche, après réflexion, je suis prêt à souscrire à la proposition de M. Emmanuelli de constituer une mission d'information. Je trouverais très intéressant que nous allions étudier la formation des prix de la SARA. Ainsi, nous pourrions en faire état lors des débats en loi de finances.

Monsieur le président, une fois n'est pas coutume, je voudrais saluer la proposition de résolution des communistes visant à nationaliser les groupes bancaires.

En effet, depuis un an, les deux seuls pays à avoir procédé à ce type de nationalisations sont le Royaume-Uni et les États-Unis d'Amérique. (« Et voilà ! » sur les bancs du groupe GDR.) Les libéraux ne sont donc pas forcément ceux que l'on croit ; les communistes sont très progressistes, ces derniers temps.

Contrairement à ce qu'a indiqué M. Candelier, le débat que nous avons eu jeudi fut très intéressant. Les membres du groupe GDR ont démontré que leur proposition de résolution était formidable ; nous avons, quant à nous, exposé les raisons pour lesquelles elle n'ajouterait rien à ce qui a été fait depuis un an pour lutter contre les effets de la...

L'engagement immédiat de l'État auprès des banques, au plus fort de la crise, pour soutenir les conditions du crédit a donc été efficace. Deuxième élément important : nous avons, en France, un dispositif quasiment unique au monde, la banque OSÉO. Celle-ci accorde, aux côtés des établissements bancaires, sa garantie aux entreprises dont le bila...

Si les résultats de Dexia sont aujourd'hui encourageants, c'est grâce à l'intervention de l'État français. Toutefois, cette position ne doit pas être définitive : à terme, l'État devra se désengager de la banque. Telles sont, mes chers collègues, les raisons pour lesquelles rien ne justifie, aujourd'hui, la création d'un service public monétai...

Je ne peux pas résister, en écoutant MM. Candelier et Sandrier, au plaisir d'engager le débat sur cette proposition de résolution. J'ai bien écouté, et je relève deux thèmes. D'une part, un service public bancaire et financier aurait-il empêché la crise financière que nous avons connue ?

D'autre part, monsieur Brard, un service public bancaire et financier permettrait-il de mieux financer les PME et les particuliers ? Sur le premier thème, on sent bien la limite de la présentation qui nous est faite. Certes, la crise financière vient du fait que nombre d'acteurs financiers privés ont émis des créances que l'on qualifie de toxi...

J'observe, finalement, que lorsque des banques proposent des produits intéressants, toutes les collectivités, toutes les entreprises, beaucoup de particuliers souhaitent s'en saisir.

Prenons l'exemple des fameux emprunts toxiques malencontreusement souscrits par quelques collectivités.

Je pense, par exemple, au conseil général de Seine-Saint-Denis, présidé par un élu communiste, qui a sombré sous un flot d'emprunts toxiques