Les amendements de Jean-Paul Lecoq pour ce dossier
29 interventions trouvées.
Monsieur le Premier ministre, après la disparition de France Soir et de La Tribune, les difficultés récurrentes de la presse nationale, en particulier de la presse d'opinion, et les difficultés de la distribution, aujourd'hui, ce sont Paris Normandie, Havre Libre, Havre Presse, Le progrès de Fécamp, Havre Dimanche, Liberté Dimanche propriété ...
En aucun cas ne sont en cause les zones de diffusion ni les qualités professionnelles des personnels. La raison du dépôt de bilan est le choix de Nicolas Sarkozy, après les états généraux de 2008, de continuer à restructurer et à concentrer la presse écrite, audiovisuelle et numérique entre les mains de grands groupes industriels et financiers....
Monsieur le Premier ministre, vous avez mis à l'ordre du jour de votre sommet dit « de crise » une nouvelle étape de votre politique de super-austérité et de régression. Vos réformes de compétitivité visent prioritairement le travail, que vous considérez comme un coût, alors qu'il est la source de création des richesses. L'humain est votre seu...
TVA antisociale, casse du code du travail par une flexibilité sans limite Avec vos plans de rigueurs successifs, vous ajoutez de la crise à la crise. La situation de la France n'est pas due à ses dépenses sociales et d'intérêt général, mais au soutien sans condition aux banques et aux grands groupes qui continuent à fermer des usines, à déloc...
Monsieur le Premier ministre, en 2008, alors que votre gouvernement préparait déjà la réforme des retraites, vous n'avez pas hésité à signer avec le PDG de Renault le plan « Renault volontariat » afin de dégraisser les effectifs. Après trente ou quarante années passées dans l'usine, un grand nombre de salariés, notamment ceux de Sandouville, t...
Monsieur le Premier ministre, alors que vous présentiez la réforme des retraites comme l'unique moyen de sauvegarder notre système par répartition, les députés communistes et du Parti de gauche n'ont cessé de dénoncer son caractère profondément injuste. Vos motivations sont purement comptables : il s'agit de faire payer aux salariés votre gesti...
Ma question s'adresse à Alain Juppé, ministre des affaires étrangères. En précipitant l'organisation des élections dans un pays déchiré, la communauté internationale, et la France en particulier, portent aujourd'hui une lourde responsabilité dans le drame qui se joue en Côte-d'Ivoire. (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Qu'elle qu'ait été l'issue de ces élections, des affrontements violents étaient prévisibles. Alors que nous préconisions une négociation politique pour sortir de la crise, Nicolas Sarkozy a préféré soutenir « officiellement » un candidat dès le lendemain du premier tour de l'élection présidentielle ivoirienne. Encore une fois, la diplomatie f...
Ces accusations émanent de l'ONU et de plusieurs organisations internationales. Ce soutien inconditionnel a vraisemblablement été interprété comme un blanc-seing pour agir dans l'illégalité et commettre des exactions. Dès lors, c'est la responsabilité politique et morale de notre pays qui est engagée. Ma question est simple : quel est l'objec...
Monsieur le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, votre réponse d'hier a tout lieu de nous inquiéter. Vous avez en effet affirmé que votre rôle sera « tout simplement de mettre en oeuvre les orientations définies par le Président de la République ». Pourtant, l'échec de la politique étrangère menée depuis l'Élysée e...
Le Président de la République a réduit les relations diplomatiques de la France à des relations commerciales, préférant faire du business avec des dictateurs plutôt que de tisser des liens avec les peuples. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Est-ce bel et bien cette politique que vous comptez poursuivre ? Vous entendez une voix de la France forte, quand tout le monde s'accorde à dire qu'elle s'est éteinte. Une voix forte devrait appeler à une réforme de la gouvernance mondiale qui ne sert aujourd'hui que les intérêts d'un cercle fermé de grandes puissances. L'organe décisionnel d...
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, madame la ministre des affaires étrangères, mes chers collègues, notre groupe partage les sentiments qui se sont exprimés à l'égard des familles de nos compatriotes assassinés au Niger.
Permettez-moi d'exprimer, solennellement aussi, la solidarité du peuple français au peuple tunisien et à sa jeunesse en particulier, qui se trouve au coeur d'une révolte légitime face au régime dictatorial incarnés par le président Ben Ali et un clan familial dont le caractère mafieux n'est plus à démontrer. Son caractère brutal non plus, d'ail...
La répression policière des manifestations de ce week-end a fait plus d'une vingtaine de morts, auxquels s'ajoutent une série de suicides sans précédent. Ces gestes d'extrême désespoir ne sauraient nous laisser insensibles. De la même manière qu'en Algérie, cette crise sociale est également d'ordre politique. Les manifestants appellent à la ju...
Ce raisonnement est partagé de manière cynique par les capitales occidentales, qui estiment que la démocratie présente trop de risques pour certains peuples et que la dictature est « le moins mauvais des régimes » je cite pour des pays comme la Tunisie ou l'Égypte. Dans une prise de position déjà remarquée à l'époque, et ce lors d'une visi...
Monsieur le ministre des affaires étrangères, dimanche, je descendais d'un avion à Casablanca, étant en transit pour El Ayoun, lorsque les autorités marocaines m'ont confisqué mon passeport, avant de m'expulser vers Paris hier matin. Ce même dimanche, un parlementaire européen espagnol, Willy Meyer, n'a pu sortir de l'avion, non plus que les j...
La France, membre du Conseil de sécurité qui a refusé que la question des droits humains fasse partie des compétences de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental, doit revenir sur sa position. La France et l'Union européenne, qui n'ont émis aucune protestation quant au refoulement des parlementaires...
Monsieur le Premier ministre, le massacre perpétré, dans les eaux internationales, par Israël contre les navires affrétant du matériel humanitaire destiné à Gaza est inqualifiable. C'est une action terroriste supplémentaire de la part d'un pays qui bafoue depuis des décennies le droit international. Alors que, dans le même temps, la communauté ...
Nicolas Sarkozy s'est contenté, hier, de condamner « l'usage disproportionné de la force », en exigeant « toute la lumière sur cette tragédie ». Nous prenons acte et nous apprécions qu'aujourd'hui, la France condamne sans équivoque cet acte de piraterie maritime criminel, ainsi que la séquestration des ressortissants français et exige leur lib...