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Les amendements de Jean-Marc Ayrault pour ce dossier

156 interventions trouvées.

Monsieur le Premier ministre, je vous ai écouté attentivement. Vous qui soutenez le candidat du reniement permanent (Protestations sur les bancs des groupes UMP et NC.), comment pouvez-vous vous permettre cette leçon ? Qui est celui qui se présente aujourd'hui devant les Français sinon le candidat du reniement, celui qui avait promis l'améliora...

Monsieur le Premier ministre, nous avons écouté votre leçon mais nous ne pouvons pas l'accepter. Car il est facile de donner des leçons de courage et de cohérence ; mais vous avez oublié dans votre récit de rappeler qu'en 1992, vous, François Fillon, vous avez combattu avec âpreté la création de l'euro, ici même à l'Assemblée nationale. Et c'es...

c'est d'arrêter de fléchir le genou devant cette logique. Cette résignation, puisque vous l'avez rappelé, c'est le contraire de la grandeur de la France ! Le 1er mars prochain et c'est le sens de notre vote d'hier le Président de la République, Nicolas Sarkozy, va signer un traité. Mais après la signature, il y aura la ratification. Nous ...

Monsieur le président, je n'avais pas prévu d'intervenir, mais je remercie ma collègue Sandrine Mazetier de m'avoir laissé la parole, car je voulais dire que le discours de François Hollande, dimanche dernier, a été un succès. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. Exclamations sur les bancs du groupe UMP) que vous en êtes réduits à l...

Le temps va vite et vous, mesdames et messieurs les députés de l'UMP, vous devriez dire au contraire qu'il est bon que la France rappelle avec solennité qu'elle est une République laïque et qu'elle veut inscrire dans la Constitution le titre premier de la loi de 1905 qui rappelle la séparation des Églises et de l'État, exception faite de l'Alsa...

Monsieur le Premier ministre, comme nos concitoyens, j'attache la plus grande importance à la cohérence et à la parole donnée (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Or, face à la multiplication des propositions de dernière minute du candidat Nicolas Sarkozy, nous ne savons plus si nous sommes dans le registre de l'improvisation ou dans cel...

Mais je me limiterai à vous demander une réponse sur un seul sujet d'actualité : la hausse de la TVA. Votre grande promesse fut celle du pouvoir d'achat. En 2007, Nicolas Sarkozy précisait, par la voie d'un communiqué solennel de l'Élysée : « Le Président de la République n'acceptera aucune augmentation de TVA qui pourrait avoir pour effet de r...

Monsieur le président, ce n'est pas la première fois que je vous informe, en tant que président de groupe, que tel député en remplaçait un autre. Cela ressort de la responsabilité de chaque groupe parlementaire ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Les droits des groupes parlementaires sont inscrits dans la Constitution ; chaque gr...

Je vous dirai, puisque vous me laissez la parole, que je considère cette affaire, qui peut mettre en cause l'actuel Président de la République, comme particulièrement grave. (Vives protestations sur les bancs des groupes UMP et NC.)

Vous avez entendu tout à l'heure les questions précises posées par Mme Batho, qui ont été écoutées dans un silence qui en disait long. Vous avez tout simplement empêché M. Bernard Cazeneuve de prendre la parole, pour la raison suivante : Bernard Cazeneuve a été le rapporteur de la mission d'information parlementaire sur l'affaire Karachi, et vo...

pour qu'il ne puisse pas s'exprimer devant l'Assemblée nationale ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Je regrette que vous ayez agi en partisan UMP et non en président de la représentation nationale tout entière !

Monsieur le Premier ministre, comme de nombreux Français, nous avons du mal à suivre le cap fixé par Nicolas Sarkozy dans la tempête européenne. Il y a quelques jours, vous avez qualifié le triple A de « trésor national ». Pour conserver la confiance des agences de notation, vous avez décidé deux plans d'austérité, multiplié les sommets et cédé...

Monsieur le Premier ministre, vous étiez hier dans le beau département de Loire-Atlantique. À cette occasion, vous êtes sorti de votre rôle pour vous placer aux avant-postes de la campagne du président-candidat. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Mais, pour donner des leçons, il faut être en position de le faire. (Même mouvement.)

En 2007, vous vous présentiez comme le Premier ministre d'un « État en faillite ». En 2011, vous nous dites que c'est pire. Mais alors, qu'avez-vous fait depuis quatre ans ? (Nouvelles exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Où étiez-vous lors des arbitrages qui ont multiplié les cadeaux fiscaux aux plus riches ? Pourquoi n'avez-vous pas eu ...

Vous prétendez vouloir baisser la dépense publique. Mais, avec vos deux plans d'austérité, vous faites exactement le contraire : 1,5 milliard de dépenses en moins, et 16,5 milliards d'impôts en plus ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Taxes supplémentaires sur les classes moyennes et populaires, gel des allocations familiales, augmentation de la TVA, taxe sur les sodas, taxe sur les mutuelles, mais pas de taxe sur les transactions financières : voilà votre plan ! Au lieu de doper la croissance, vos mesures l'affaiblissent. Vous allez imposer aux Français votre troisième pla...

Monsieur le Premier ministre, vous avez reçu, hier, les présidents des groupes parlementaires entre deux sommets européens qui se tiennent à trois jours d'intervalle. Preuve s'il en fallait une de la gravité de la crise que nous traversons. Nous ne nions pas votre volonté de maîtriser la crise de la dette (« Tout de même ! » sur plusieurs bancs...

Mais nous sommes inquiets des moyens que vous entendez mettre en oeuvre pour y parvenir. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Au lieu de lancer de véritables initiatives de croissance aux plans national et européen, vous dessinez une spirale infernale qui entraîne les peuples européens de plan d'austérité en plan d'austérité. (Applaudis...

Ce qui conduit à une baisse de recettes fiscales avec pour conséquence l'aggravation des déficits. Vous improvisez alors de nouvelles coupes dans le budget sur une base purement comptable. Par exemple, vous réduisez de 12 % les crédits du budget de l'emploi alors même que le chômage n'a jamais été aussi massif.