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Les amendements de Jean-Marc Ayrault pour ce dossier

156 interventions trouvées.

Avec Marie-Odile Bouillé, ici même, la semaine dernière, et avec les élus responsables de la région et de Saint-Nazaire, nous ne cessons de vous interpeller depuis des mois à propos de l'avenir des chantiers navals.

Sept mille emplois sont directement concernés par votre décision. L'armateur MSC est prêt à commander deux paquebots, mais il a besoin pour cela de la garantie de l'État. C'est ce que les élus socialistes vous demandent depuis des mois ; or, jusqu'alors, le Gouvernement s'est dérobé.

Ni les élus, ni les syndicats, ni les salariés et leurs familles n'ont obtenu la moindre réponse. Et voilà que nous apprenons miracle des élections qu'une commande de bateaux serait imminente.

Or l'annonce ne vient ni de l'entreprise ni de l'État actionnaire, mais du candidat UMP en campagne à Saint-Nazaire ! (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR. Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

Monsieur le Premier ministre, je trouve terrible qu'il faille attendre les élections pour que votre gouvernement s'occupe de l'entreprise et de ses salariés. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Mais il serait encore plus terrible qu'il ne s'agisse que d'une annonce électorale sans lendemain, comme le laisse craindre la manière dont, trop souvent, le Gouvernement gère les dossiers industriels. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Je le dis ici solennellement : Saint-Nazaire ne veut pas être le nouveau Gandrange ! (Applaudisseme...

Mes chers collègues, permettez-moi tout d'abord de faire une remarque d'ordre constitutionnel : nous avons actuellement une séance de questions au Gouvernement. Or force est de constater, à la suite de l'intervention de M. Bertrand, secrétaire général de l'UMP, la semaine dernière et de celle de M. Copé aujourd'hui, qu'il s'agit non plus de séa...

Monsieur Copé, puisque la parole est libre, permettez-moi de vous rappeler que M. Frêche a déjà été exclu du parti socialiste en janvier 2007. Ses déclarations sont inacceptables et la direction du parti socialiste a pris ses responsabilités. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Cela étant, monsieur Copé, vous n'avez pas à faire la...

J'ai entendu la question et la réponse de l'UMP. C'est une véritable provocation... (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.- Applaudissements sur les bancs du groupe SRC)

une manipulation, mais aussi une insulte à ceux qui, tous les jours, dans les régions, font leur travail avec dévouement : les présidents de région que vous insultez à travers votre propos. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. - Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) La propagande que vous êtes en train d'instiller partout est i...

Ce n'est pas à l'UMP de faire la leçon, vous qui avez refusé au groupe socialiste le droit d'enquêter sur les sondages de l'Élysée, parce que vous en aviez peur ! (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe SRC.- Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Nous n'avons qu'une seule conviction : la démocratie. Nous allons livrer bataille sans...

Monsieur le Premier ministre, lors du débat sur la réforme constitutionnelle, en juin 2008, le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche a fait des propositions pour réformer le Conseil constitutionnel. Nous souhaitions alors l'évolution du mode de nomination de ses membres pour que soit davantage respecté le pluralisme des opinions,...

Je vous remercie de me donner la parole, monsieur le président, et je remercie également mon collègue Jean-Yves Le Bouillonnec, qui a renoncé à poser sa question sur la politique du logement il ne manquera évidemment pas de la poser dès la prochaine séance de questions au Gouvernement. Monsieur le Premier ministre (Exclamations sur les bancs...

vous êtes aujourd'hui chef du Gouvernement, après avoir été, comme nous, un parlementaire. Vous avez l'habitude de répondre aux questions des députés avec respect, même si vous exprimez votre point de vue avec fermeté et combativité. Notre collègue Christian Eckert a posé une vraie question à M. le ministre du budget un ministre du Gouvernem...

Quand on apprend que le Président de la République, accompagné du ministre du budget, trésorier de l'UMP, a garanti aux donateurs qu'il ne toucherait ni au bouclier fiscal ni aux niches fiscales, c'est une vraie question (Exclamations sur les bancs du groupe UMP)

qui mérite une vraie réponse. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Un ministre de la République n'a pas le droit de qualifier une question aussi grave de stupide. Je vous demande donc, monsieur le Premier ministre, de répondre à cette question et de demander au ministre du budget d'exprimer des excuses et de retirer le mot « stupide...

Monsieur le Premier ministre, le Président de la République sera vendredi à mi-mandat. C'est l'heure du premier bilan. Les faits parlent d'eux-mêmes. Que reste-t-il du Président du pouvoir d'achat ? (« Rien ! » sur les bancs du groupe SRC.) Nous attendions l'augmentation de la feuille de paie, nous avons le maintien des niches fiscales et du b...

Que reste-t-il du Président de la défense du modèle social français ? (« Rien ! » sur les bancs du groupe SRC.)

Nous attendions la consolidation des services publics, nous avons eu la volonté de privatiser la Poste, les franchises médicales, la taxation des accidentés du travail et l'appauvrissement des collectivités locales. Que reste-t-il du Président d'une république irréprochable ? (« Rien ! » sur les bancs du groupe SRC.) Nous attendions l'impartia...

qui devait tourner le dos à la Françafrique et à la Realpolitik ? Nous avons toujours les amitiés avec la famille Bongo, la visite indécente de M. Kadhafi et les charters pour l'Afghanistan. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Ma question, monsieur le Premier ministre, est très simple. Elle s'adresse à vous, elle s'adresse à tout ...