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Les amendements de Jean-Marc Ayrault pour ce dossier

156 interventions trouvées.

Cela conduit à une croissance si faible que votre loi de finances qui sera soumise au vote tout à l'heure est désormais caduque. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Nous croyons, au contraire, nécessaire d'accompagner les mesures de sauvegarde financière d'une politique de croissance et de création d'emplois (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) en orientant l'épargne vers les secteurs à haut potentiel. Nous pensons indispensable de faciliter l'accès au crédit des PME et des collectivités locales. (Ap...

Transparence, justice et croissance, voilà ce que nous voulons ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et quelques bancs du groupe GDR. Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Le sentiment général est que les crises se succèdent sans que la politique ait prise sur les événements. L'enjeu, pour nous tous, est de répondre à cette interrogation : qui dirige la France, l'Europe, le monde ? Les agences de notation, les marchés financiers, ou les gouvernements, par l'intermédiaire des peuples qui leur ont fait confiance ? ...

Vous utilisez la crise pour affaiblir l'État, rétrécir ses domaines d'intervention, dans la solidarité, la sécurité, l'éducation. Vous utilisez la crise pour taxer encore davantage les Français, tout en épargnant les plus riches. Vous annoncez une modeste taxe sur les grandes fortunes, qui ne durera que jusqu'en 2013, tandis que vous doublez, ...

Il existe pourtant une autre voie, celle que nous proposons (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP),

qui allie initiative européenne de croissance, investissement industriel, innovation dans les secteurs d'avenir, transition énergétique, reconversion des filières, justice sociale et fiscale. Nous voulons un État stratège, un État qui protège. La question aujourd'hui posée est simple : on continue ou on change ? Je vous le dis, monsieur le Pr...

Monsieur le Premier ministre, depuis quatre ans, la politique que vous conduisez a conservé un seul cap : vous avez oublié le pouvoir d'achat des Français, foulé aux pieds la République irréprochable (Protestations sur les bancs du groupe UMP) , échoué sur la sécurité.

Il y a un seul point sur lequel vous n'avez jamais renoncé, le bien-être des 2 % des contribuables les plus riches de notre pays. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) M. Baroin l'a reconnu à propos du bouclier fiscal, qui était devenu, je le cite, « le symbole de l'injustice ». Vous avez do...

Jusque-là, nous aurions pu vous suivre. Mais votre duplicité vous a conduit à remplacer un cadeau de 700 millions par an aux grandes fortunes par un chèque de 2 milliards d'euros aux mêmes. (Les députés du groupe SRC brandissent une affichette représentant un chèque de 2 milliards.)

Et cela au moment où vous demandez aux Français de se serrer la ceinture ! 2 milliards, c'est vingt ans de salaires pour les 3 600 ouvriers d'Aulnay-sous-Bois, c'est deux fois le plan Pécresse, c'est 20 % d'augmentation du minimum vieillesse, c'est 45 000 postes de professeurs, c'est 50 000 policiers, c'est vingt fois le budget de la prévention...

Monsieur le Premier ministre, dans notre pays, tous les Français paient l'impôt, direct ou indirect. Le taux moyen d'imposition global est de 47 %. Il est de 40 % pour les plus modestes. Même lorsqu'ils sont exonérés de l'impôt sur le revenu, ils sont redevables de la TVA et de la taxe d'habitation.

Ce taux d'imposition réel tombe à 33 % pour les 0,01 % les plus riches, qui jouent de toutes les niches fiscales pour éviter de contribuer à l'intérêt général. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

Et voilà pourtant que, toutes affaires cessantes, vous proposez de fixer comme priorité absolue un nouvel allégement de l'ISF. L'abrogation du bouclier fiscal n'est en réalité qu'un rideau de fumée que vous avez tendu pour masquer un nouveau cadeau de 2 milliards d'euros quand le bouclier fiscal n'en coûtait que 700 millions. Les bénéficiaires ...

Monsieur le Premier ministre, votre réforme des retraites ne passe pas : huit Français sur dix souhaite qu'elle fasse l'objet d'un nouveau débat. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Ce désaveu devrait au moins vous conduire à honorer votre propre parole s'agissant de la prise en compte de la pénibilité. En octobre, vous avez refusé not...

En matière de prévention, vous avez hier trahi votre engagement en multipliant les seuils d'exception, en n'assortissant les négociations d'aucune obligation de résultat et en minimisant les pénalités éventuelles pour les entreprises qui ne respecteraient pas la législation. Devant tant de duplicité, je ne sais si le temps est encore aux quest...

La France qui se lève tôt a aussi de la mémoire ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Monsieur le Premier ministre, la situation en Côte d'Ivoire nous préoccupe depuis longtemps. Cette situation étant confuse, il faut revenir à des principes simples.

Des élections présidentielles ont eu lieu. Alassane Ouattara a été élu et son élection a été proclamée par la commission ivoirienne de contrôle du scrutin, puis reconnue par l'Union africaine et les Nations unies. Il est donc le seul détenteur du pouvoir légal. L'obstination de Laurent Gbagbo a précipité la Côte d'Ivoire dans une nouvelle guer...

Monsieur le Premier ministre, c'est cette attitude cohérente que nous souhaitons partager aujourd'hui avec l'ensemble de la représentation nationale