MESDAMES, MESSIEURS, Fièvre aphteuse, fièvre catarrhale ovine, peste porcine, grippe aviaire, la litanie des épizooties qui ont marqué l'année 2007 semble sans fin et ne laisse pas de nous interroger sur ce phénomène sans précédent de recrudescence des maladies animales.
Quels facteurs incriminer en effet ? Nos modes de vie impliquant toujours plus de mouvements de personnes et de marchandises ? la vogue des « nouveaux animaux de compagnie » ? ou bien encore le réchauffement climatique ? Toujours est-il que des virus considérés autrefois comme exotiques s'implantent désormais jusque dans les régions du Nord de l'Europe imposant des pouvoirs publics une vigilance accrue et des moyens supplémentaires de lutte.
L'accroissement des sommes consacrées à la surveillance, au dépistage et à la gestion des maladies animales mais également à l'indemnisation des producteurs ne peut toutefois pas être sans fin.
Dans un contexte de limitation de la dépense publique, il...
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