Mesdames, Messieurs À l'optimisme de façade affiché par le gouvernement lors de la préparation du projet de loi de finances pour 2007, préparé sur une hypothèse de croissance de l'ordre de 2 à 2, 5 %, l'Insee vient d'apporter un démenti sans appel en révisant à la baisse sa prévision de croissance, qui s'établirait à 1, 8%. En dépit de l'impact négatif d'une crise financière internationale dont l'ampleur demeure difficile à mesurer à ce jour, la croissance française présente l'aspect d'une « croissance douce », pour reprendre la tournure euphémistique de l'INSEE, grâce à une consommation dynamique des ménages français.
S'élevant à 2, 1% en 2007, elle demeure le moteur de la croissance française, auquel le gouvernement devra veiller attentivement s'il veut se laisser une chance d'atteindre les objectifs qu'il s'est fixé. Or la consommation pourrait être fragilisée par l'accélération de la hausse des prix, mais aussi par la dégradation de la...
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