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...tissement dans l'avenir de notre pays, c'est-à-dire dans sa jeunesse. Au lieu de défendre votre département ministériel, vous avez choisi d'appliquer avec zèle les directives présidentielles. Vous l'avez dit vous-même. D'où un nombre record de suppressions de postes 14 000 cette année, 80 000 au cours de la législature. L'OCDE le dit, améliorer l'école, c'est améliorer la qualité du personnel enseignant. Nous faisons le contraire : les modalités actuelles de recrutement, dont je suis témoin à Vichy, conduisent devant les élèves des personnes parfois recrutées par téléphone, de bonne foi sans doute, mais qui n'ont rien à faire là. En particulier, il faut inclure dans les corps de l'éducation nationale les auxiliaires de vie scolaire et les emplois vie scolaire. En effet, alors que l'on envisage ...
... 2011 étaient des postes « hors classe ». Les personnels administratifs, les personnels RASED, ceux qui se consacrent aux élèves à besoins éducatifs particuliers domaine dont le budget est en nette régression sont donc victimes des suppressions de postes en 2011. Il en ira de même en 2012, puisque vous annoncez explicitement que les 14 000 postes qui seront supprimés concerneront d'abord des enseignants qui ne sont pas devant les classes. Cela mérite des éclaircissements, s'agissant en particulier des personnels RASED, qui font bien leur métier.
...dans l'ensemble des établissements publics et privés du premier et du second degré, pour une population de 230 000 habitants. Les enfants non scolarisés sont encore beaucoup trop nombreux on en compte 3 000, qui vivent principalement dans l'ouest de la Guyane , et seulement 44 % des adultes de plus de 25 ans sont diplômés de l'enseignement supérieur, contre 71 % au niveau national. Le nombre d'enseignants a certes augmenté de 21 % entre 2002 et 2009, mais par le recours à 27 % d'enseignants contractuels employés à l'année. Ces données sont tirées de l'excellent document intitulé L'état de l'école en Guyane, publié en juillet 2011 à l'initiative de Mme Florence Robine, recteur de l'académie de la Guyane, avec l'INSEE et Irig Défis. Ces données ont-elles été intégrées dans le budget pour 2012 ? S...
... suppressions de postes sur un total de 14 000. Or, si les effectifs de l'enseignement secondaire ont connu une baisse de 272 000 élèves dans les établissements publics, ils ont progressé de 7 000 élèves dans l'enseignement privé pour la même période. Il est également à noter que chaque poste rendu par l'enseignement privé correspond à la suppression d'une classe, compte tenu du fait que tous les enseignants sont devant les élèves, ce qui n'est pas le cas pour l'enseignement public. Dans ce contexte, les suppressions de postes ont des conséquences importantes en termes d'organisation des enseignements au sein des établissements privés. Il est donc important de tenir compte de la situation particulière de ces derniers au moment de l'allocation des moyens budgétaires. Comment comptez-vous maintenir l...
Monsieur le ministre, dans un entretien que vous avez récemment accordé au journal Le Monde, vous êtes revenu, en en minimisant l'intérêt, sur la forme et les modalités de l'évaluation prévue en grande section de maternelle. Pourquoi ne pas supprimer, dans un budget contraint, une évaluation nationale coûteuse et redondante avec la pratique constante des enseignants dans leurs classes ? Dans le même temps, un rapport récent de l'Institut de veille sanitaire et de l'INSEE a fait apparaître de très fortes inégalités, selon les régions, quant à la santé des enfants scolarisés en grande section de maternelle. Cette inégalité sanitaire, souvent fondée sur des habitudes de vie, a un fort retentissement sur la réussite scolaire des élèves. Quelles mesures comptez...
...ères lignes, reconnaît ce que tous les observateurs avaient déjà souligné : la réforme c'est-à-dire le démantèlement de la formation des maîtres a été principalement amorcée pour des raisons budgétaires et ne pourra pas donc pas faire l'objet, année après année, de simples ajustements ou réajustements. Chacun sait, y compris le Président de la République, que la formation professionnelle des enseignants n'est pas au point. Tout d'abord, le calendrier des épreuves, en particulier la place du concours durant la deuxième année du master, vient d'être remis en cause par votre ministère. Les étudiants doivent en effet, cette année-là, réussir le master ou réussir le concours pour être recrutés. Que proposez-vous face à ce choix absurde, qui crée par ailleurs une nouvelle catégorie d'enseignants préc...
...rdez à la pratique sportive toutes les vertus possibles, mais refusez de la développer pour tous les élèves. Vous faites le constat que le sport n'est pas assez valorisé à l'école, mais vous oubliez ou tentez de nous faire oublier que le gouvernement auquel vous appartenez en qualité de ministre de l'éducation nationale est responsable de cette situation, avec la suppression de 4 000 postes d'enseignants d'EPS en cinq ans et le refus d'augmenter les horaires d'EPS obligatoire dans le primaire et dans le secondaire, d'intégrer dans le socle commun un huitième pilier consacré à la culture sportive et corporelle, d'augmenter le coefficient de l'EPS au brevet des collèges et de mettre en place, au moment de la réforme de la voie professionnelle, la filière axée autour des métiers du sport que vous p...
...d'intégration réussie, le souhait de l'inspecteur d'académie de proposer une telle filière. J'ai néanmoins été surprise d'en être informée par la presse. L'enjeu fondamental est la maîtrise de la langue maternelle, et je m'inscris en faux contre les propos de mes collègues qui invoquent la question des moyens, car l'inspecteur a trouvé les moyens nécessaires pour doter ces établissements de deux enseignants. La création de ces enseignements était destinée à alléger le programme des enseignements des langues et cultures d'origine ELCO assurés au sein de l'école publique et dont il est souvent difficile de connaître la teneur. De fait, les enseignants de ces ELCO, financés non par les deniers publics, mais par les pays d'origine, ont parfois dispensé des enseignements qui n'avaient rien de laïqu...
...de la vie et de la Terre de classe de première. J'ai voulu que la Délégation soit mieux informée sur les différents aspects de la question, tant du point de vue philosophique que scientifique et juridique. Néanmoins la façon dont la question du genre a été intégrée au programme de SVT ne laisse pas d'étonner. Qu'est-ce qui a motivé l'introduction de ce thème ? De quelle formation bénéficient les enseignants pour le traiter avec leurs élèves ? Quel était l'objectif visé ? La virulence de certaines réactions donne à penser que cette modification du programme n'a pas fait l'objet d'une préparation suffisante. Mme Véronique Fouquat, chef du bureau des programmes d'enseignement. La question du genre ne figure pas au programme
En d'autres termes, d'un côté les effectifs des enseignants sont réduits pour des raisons budgétaires ; de l'autre, on demande aux professeurs, en plus de leur volume horaire, de travailler ensemble ! Il ne faudrait pas oublier que leur première responsabilité est d'aller au bout des programmes des classes dont ils ont la charge, ce qui n'est pas chose aisée. Il est clair que les enseignants de biologie n'ont pas bénéficié d'une préparation suffisante. ...
Si ce n'est que le professeur de biologie ne travaille pas en équipe De plus vous raccrochez la question du genre à celle, plus large, de la sexualité. Or, on sait qu'il est impossible pour un enseignant d'aborder l'éducation à la sexualité seul devant une classe de 35 élèves ! Peut-on même en parler devant une classe mixte ? Ce n'est tout de même pas la même chose qu'une leçon sur Louis XIV !
Le vrai problème me paraît plutôt que l'étude du genre n'est mentionnée que de façon indirecte dans le programme de SVT. Il aurait fallu être plus clair et l'aborder de préférence en classe de terminale ; le traitement de la question du genre aurait alors pu être confié au professeur de philosophie, qui aurait abordé ce thème en collaboration avec l'enseignant de biologie.
Je n'ai pas soutenu qu'il ne fallait pas parler de la question du genre mais j'en ai appelé à une véritable formation. Autrefois, un jeune enseignant diplômé suivait une formation auprès d'un tuteur et bénéficiait d'un volume horaire de cours adapté. Au demeurant, la brochure qui a été éditée sur les comportements sexistes et les violences sexuelles apparaît tout à fait pertinente. Il serait utile que la Délégation auditionne Mme Marie-Jeanne Philippe. Concernant le programme de SVT, si je suis un peu rassurée par les explications qui nous ...
La traduction en français du mot « gender » ne m'a jamais paru bien claire. Je n'ai pas accepté de participer à la polémique sur cette question et n'ai signé aucune pétition. En histoire-géographie, certains sujets ont également fait débat ; et à cette époque où j'étais enseignante, je trouvais inacceptable la remise en cause de ce que je pouvais enseigner
Les enseignants sont-ils obligés de développer ce sujet auquel seulement deux phrases du programme sont consacrées ?
On demande aux enseignants à la fois de délivrer un savoir et d'éduquer. Une éducation sexuelle est nécessaire parce que les parents ne l'assurent pas. Une équipe pédagogique très soudée est donc nécessaire.
J'interrogerai le ministre sur la formation des enseignants et sur les conditions dans lesquelles le programme de SVT a été conçu. Je vous remercie de votre contribution à nos travaux.
...es conséquences tragiques que la France entière a connues : une petite fille de dix ans, Mélanie, a succombé ; deux autres enfants se trouvaient jusqu'à maintenant dans un état critique, mais, heureusement, je viens d'apprendre qu'ils en sont sortis. En vous questionnant, je pense d'abord à la douleur et à l'épreuve que les familles traversent en ce moment. Je pense aussi au traumatisme du corps enseignant. Je pense à l'ensemble de la population de Joué-lès-Tours et de la Touraine, et, au-delà, à l'émotion qui a saisi la France tout entière. Monsieur le ministre, je souhaite tout d'abord vous remercier, ainsi que votre collègue Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale, de vous être rendus à Joué-lès-Tours dès le lendemain de ce drame. Je peux vous dire que votre présence et vos propos ont été...
...ar le biais de Pôle Emploi ? (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Ces vacataires n'ont ni expérience pédagogique, ni connaissances approfondies des matières à enseigner, et, demain, ils vont se retrouver désarmés devant une classe. Je ne mets pas en doute leur bonne volonté, mais pensez-vous vraiment qu'ils pourront dispenser un enseignement de qualité ? Vous créez une nouvelle catégorie d'enseignants sans connaissances approfondies de ce métier merveilleux qui consiste à transmettre le savoir. Vous engagez des enseignants au statut précaire. C'est la conséquence désastreuse de votre politique et de la suppression de 66 000 postes dans l'éducation nationale depuis 2007 !
Avec l'augmentation du nombre d'élèves par classe, la disparition des RASED, la suppression d'options, la précarisation des enseignants, les fermetures de classes en zone rurale et de montagne et dans les zones d'éducation prioritaire, ce sont d'abord les élèves les plus en difficulté qui sont les victimes de votre politique. Faut-il vous rappeler le rapport du Conseil d'analyse stratégique ? Il affirme que le taux d'encadrement a des conséquences sur les résultats des élèves, résultats qui ne cessent de se dégrader et qui place...