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...5 % en 2011 : seulement 12 500 candidats inscrits au CAPES contre 22 000 en 2010. (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe SRC.) Même si cette baisse s'explique en partie par la mise en place de deux concours en 2010, il me semble que l'attractivité de ce beau métier ne suscite plus beaucoup de vocations (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR),et le sens de la réforme de la formation des enseignants n'a peut-être pas été bien compris. Les phénomènes de violences véhiculés parfois durement par certains médias et certains socialistes dans certains établissements scolaires (Protestations sur les bancs du groupe SRC) détournent peut-être notre jeunesse de l'envie d'enseigner. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP.) Nous ne pouvons rester insensibles à cet état de fait, vous l'avez bien ...
Dans le cadre de la mission sur la formation et le recrutement des enseignants qui m'a été confiée, à laquelle participent activement près de quinze députés de droite et de gauche notamment Frédéric Reiss, Xavier Breton, Marie-Hélène Amiable, Monique Boulestin, une étude du cabinet McKinsey a attiré mon attention. Elle révèle que les meilleurs systèmes d'éducation au monde sont ceux qui ont créé la marque « enseignant » en consentant un effort de communication pendant plus...
Vous lancez donc une campagne de communication pour le recrutement de 17 000 postes d'enseignants, alors même que l'ensemble des métiers évolue en profondeur. Pouvez-vous, monsieur le ministre, nous indiquer les contours et les objectifs de cette campagne ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Ma question s'adresse également à M. le ministre de l'éducation nationale. Vous lancez aujourd'hui, pour 1,3 million d'euros, une grande campagne de communication pour tenter d'attirer des candidats vers le métier d'enseignant. Vous craignez le manque d'inscrits au concours, dites-vous. Mais si les candidats sont moitié moins nombreux en 2010 qu'en 2009, c'est bien parce vous n'avez cessé de décourager les vocations. La prétendue revalorisation de début de carrière n'empêche pas les salaires de stagner après quinze ans d'exercice, très en dessous de la moyenne de l'OCDE, et par exemple très loin de ceux versés à leurs...
...dont celle de la coprésidente du comité de pilotage de la Conférence nationale sur les rythmes scolaires, Mme Odile Quintin. Elle se sera rendue également dans le premier établissement à avoir expérimenté le dispositif « cours le matin, sport l'après-midi », le lycée Jean Vilar de Meaux. Au total, près de cent soixante personnes se seront exprimées, en France et à l'étranger, devant la mission enseignants, parents d'élèves, corps d'inspection, chronobiologistes, élus locaux, responsables de l'enseignement scolaire du Land de Berlin et de la Finlande, représentants des principales confessions et d'associations, et bien entendu professionnels du tourisme. Je me félicite de la qualité de nos échanges, qui a été constante au cours de ces sept mois de travaux. J'espère que le rapport stimulera la réf...
...coles et des établissements. De plus, le fait que le calendrier national scolaire concerne les deux degrés de l'enseignement a conforté notre choix d'un travail mené en deux temps. Dernière remarque d'ordre général. Nous avons très vite constaté qu'une réforme des rythmes de vie scolaire, quelle qu'elle soit, aurait des répercussions profondes sur les méthodes d'enseignement et les missions des enseignants eux-mêmes. Compte tenu de l'ampleur des sujets que nous avons abordés tout au long du rapport, nous n'avons donc pas jugé opportun d'établir une liste de préconisations détaillées et numérotées. Ce que nous vous présentons est, au sens propre, un rapport d'information qui inventorie les problématiques, indique les changements qu'il serait souhaitable d'apporter et analyse toutes les conséquenc...
...rticulier de la parution de la dernière enquête du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), dont les résultats nous interpellent tous quelles que soient les remarques que nous pouvons formuler sur cette enquête ou les conséquences que nous en déduisons. Nous pouvons en dégager un premier constat : en dépit des moyens que nous lui consacrons et de l'implication du corps enseignant, notre système éducatif ne marche pas bien puisqu'il creuse les inégalités, alors qu'une des missions confiée à l'École républicaine est de compenser ces inégalités. Par conséquent, le problème des rythmes scolaires se pose à un moment où nous devons nous interroger sur la nature et l'efficacité de notre système éducatif. Toutes nos auditions ont démontré combien le traitement d'un tel sujet étai...
...re du mercredi me paraît en tout état de cause indispensable dans l'enseignement primaire. Il faudra également se poser la question des modalités de mise en oeuvre de l'aide personnalisée aux élèves en grande difficulté : celle-ci doit avoir lieu aux horaires pendant lesquels les enfants sont les plus réceptifs. En conclusion, il me semble nécessaire de poser la question du temps de présence des enseignants dans les établissements scolaires et d'envisager une régionalisation des rythmes scolaires. À titre personnel, j'y serais favorable et l'on voit bien qu'en débattant des rythmes scolaires, on aborde bien d'autres sujets.
...as la bonne formule. Ces points d'accord sont-ils suffisants pour aborder l'avenir ? Aucun des deux rapporteurs ne semble le penser. Je suis inquiet sur un point : je crains qu'on n'oppose au besoin d'adopter certaines mesures la nécessité qu'il y aurait de prendre du temps et en particulier d'attendre l'élection présidentielle. Certes, cet argument vaut pour la réflexion à mener sur le métier d'enseignant, mais les récents résultats de l'enquête PISA nous interdisent de temporiser : les inégalités scolaires se creusent, le taux d'élèves en difficulté est passé en trois ans de 15 % à 20 %. Cela montre que quelques mesures doivent être rapidement prises. Nos collègues de la majorité devront sans doute en persuader le ministre de l'éducation nationale qui semble considérer que rien n'a changé, la Fra...
... primaire (ÉPEP) répond-elle à ces objectifs ? Cela reste à démontrer Je regrette l'assouplissement de la carte scolaire qui a renforcé la « ghettoïsation » de certains établissements. Je rejoins le point de vue de M. Frédéric Reiss sur la prévention et la santé publique : la question du sommeil des enfants est effectivement importante. Enfin, j'estime que la formation initiale et continue des enseignants doit laisser davantage de place à la recherche, notamment pédagogique, tout au long de la carrière. Le temps de travail des enseignants doit inclure le temps consacré à la concertation, aux projets d'établissement et au traitement de la difficulté scolaire.
Ce rapport nous montre que les problèmes sont nombreux et qu'il n'y a pas de remède miracle. Cependant, au cours des auditions, nous avons vu qu'il y avait des constantes, et je souhaiterais insister ici sur le sens que l'on doit donner à l'école et notamment sur l'intérêt, le désir et le plaisir que les enfants comme les enseignants doivent pouvoir retrouver. La modulation des rythmes d'acquisition à l'intérieur du temps scolaire est impérative. À cet égard, M. Philippe Meirieu a bien montré qu'il est absolument nécessaire de ménager des temps de silence dans l'enseignement, à côté des temps de parole, pour que les élèves intègrent mieux les savoirs. S'il est évidemment nécessaire de revoir à la fois les rythmes de la jour...
Il est évident que face à la diversité des territoires et des structures familiales, une organisation uniforme des rythmes scolaire n'est pas adaptée. Je souhaite rappeler le lien étroit qui existe entre le rythme des enfants et celui des enseignants. Une place plus grande devrait être accordée aux disciplines actuellement considérées comme mineures, en particulier le sport. L'enquête PISA montre que les enfants les plus en difficulté, qui souvent n'aiment pas l'école, affectent les performances de la France. Il faut pouvoir leur proposer un autre cadre éducatif. Le sport pourrait offrir à ces jeunes un moyen de rebondir, comme le montrent l...
Cet excellent rapport pose tous les problèmes de l'école et de l'éducation nationale. Il rappelle à juste titre que la semaine de quatre jours fut une erreur et que les rythmes scolaires sont fatigants et lourds pour les élèves comme pour les enseignants, alors même que les comparaisons internationales réalisées dans le cadre de l'étude PISA montrent que la performance de notre système est plus que moyenne. S'agissant des programmes, je souhaite souligner la différence entre enseigner et apprendre et regretter que nous mettions plus l'accent sur les processus d'enseignement que sur l'apprentissage des élèves. Les enseignants expliquent systémat...
Je me réjouis de la qualité de ce rapport d'information sur un thème primordial : la réussite scolaire et l'épanouissement des élèves. Les décrets de 1950 relatifs aux obligations de service du personnel enseignant qui viennent d'être cités sont certes importants, mais la loi 10 juillet 1989 d'orientation sur l'éducation est un texte fondateur sur lequel on peut continuer à s'appuyer. L'école, qui devrait pouvoir réduire les inégalités, est paradoxalement un outil de reproduction sociale. Le système dépend des enseignants, des moyens dont ils disposent, de leur savoir faire. Il est donc difficile de parler...
...t urgent de remettre l'enfant au coeur du système scolaire. Aussi dois-je faire part d'une petite frustration puisque les rapporteurs ont préféré poser des questions plutôt que de proposer des préconisations. C'est en particulier le cas de M. Yves Durand qui a ouvert de nombreux chantiers. Or les blocages sont connus : d'un côté, les fédérations de parents d'élèves et, de l'autre, les syndicats d'enseignants. Parmi les pistes possibles d'évolution, je retiens celle d'un cadrage national du calendrier scolaire annuel et hebdomadaire, une certaine souplesse dans l'organisation de la journée pouvant être décidée au plan local, par exemple départemental. Ce rapport doit être suivi d'engagements du pouvoir exécutif sans attendre 2013.
Ce rapport a le mérite de faire le point sur la situation actuelle des rythmes scolaires. Sans prétendre apporter de solutions très novatrices, il place à juste titre l'élève au coeur du dispositif scolaire. Ma première observation portera sur la formation des enseignants, en particulier face à l'évolution des élèves. La formation reste en effet trop générale et ne fait pas assez place à la psychologie de l'enfant, du préadolescent et de l'adolescent. J'ai moi-même bénéficié de la formation de professeur d'éducation physique et sportive qui prend en compte cette mise en situation de l'enseignant et la gestion de groupes d'élèves. S'agissant des emplois du temps, ...
Les rythmes scolaires doivent prendre en compte le rythme de vie de l'enfant. Je voudrais en effet évoquer deux points qui ne l'ont pas encore été. L'un, qui est je crois interdit, est le travail à la maison, que l'on appelle encore les « devoirs ». Grand-père, je constate que certains enseignants continuent d'imposer une activité intense à la maison. Cette situation est grave parce qu'elle prolonge le temps scolaire et creuse les inégalités. Certains milieux consacrent une attention particulière aux devoirs des enfants, alors que d'autres n'en ont tout simplement pas les moyens. On peut se demander si un encadrement des pratiques des enseignants sur ce point ne serait pas nécessaire. L'...
...l'osmose qui s'est faite au sein de la mission et qui se traduit dans nos débats d'aujourd'hui. La priorité redonnée à l'enfant doit être celle de la société. Chacun prend conscience du rôle que nous avons à jouer, depuis les collectivités locales, en terme de transports, d'implantation des écoles dans les communes, jusqu'aux parents responsables de la bonne scolarisation de leurs enfants et aux enseignants qui doivent prendre conscience que l'enfant sera d'autant mieux à l'école qu'il prendra plaisir à sa scolarité. Les programmes comme les méthodes d'enseignement doivent évoluer en conséquence. Les bâtiments eux-mêmes doivent être repensés et suivre l'évolution de l'école et des enfants, pour être considérés comme des lieux d'apprentissage, bien sûr, mais aussi comme des lieux de vie où l'on a pl...
Je remercie tous ceux qui ont participé à cette mission. Je voudrais faire remarquer que, s'il ne me semble pas que les rythmes scolaires soient plus adaptés à l'enseignant qu'à l'enfant, ils me paraissent en revanche tenir un peu trop compte des exigences touristiques, des hôteliers par exemple. Or tout le monde ne part pas en vacances de neige, voire simplement en vacances. On doit d'abord tenir compte du rythme d'apprentissage de l'enfant et de vie des enseignants qui connaissent des stress que l'on ignore tant que l'on n'a pas enseigné soi-même. Quitte à donner...
Je remercie l'ensemble de nos collègues pour leurs interventions, qui ont conforté la démarche que nous avons retenue pour mener les travaux de la mission d'information. En effet, dès le départ, nous avons pensé qu'étudier les rythmes scolaires nous conduirait à aborder les questions fondamentales du système éducatif français, telles que la formation des enseignants, l'apprentissage de la lecture, le rôle que doit jouer l'école dans la société et les rapports qu'elle doit entretenir avec les collectivités territoriales. À M. Bernard Debré, je répondrais que les rythmes scolaires ne constituent pas la seule cause des résultats médiocres de notre système éducatif par rapport à ceux des autres pays occidentaux. Mais ils font partie de l'organisation d'un syst...