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Mais, comme l'a dit votre ami Michel Rocard, financer des retraites par la fiscalité n'est pas une solution conforme. Dans la situation actuelle, la fiscalité doit d'abord réduire les déficits. Les pistes alternatives, sont donc, je crois, plus désagréables du point de vue de la justice, et ont des conséquences plus nuisibles pour la croissanc...
Cet effort extrêmement important va dans le sens de la lutte contre le chômage, inégalité majeure, et prend en compte les problèmes de pénibilité et de longue carrière.
La solution que nous avons choisie est donc une solution de justice. C'est celle qui a été retenue partout en Europe. Cela veut dire quelque chose. Quand tous nos voisins choisissent la même solution, c'est probablement que ce n'est pas la plus mauvaise. En matière de justice, l'opposition n'a pas forcément la meilleure solution. Celle que nous...
Non !
Nous avons des différences d'interprétation, monsieur Muet, mais il faut au moins s'en tenir aux faits et aux chiffres. Quand vous affirmez que l'âge effectif de départ à la retraite est le même, c'est totalement contraire à la vérité de tous les chiffres. La différence entre la moyenne des pays européens et la France est de deux ans et deux mo...
La seule différence, c'est qu'ils ont été créés en passant aux 35 heures. C'était très facile, mais cela a extraordinairement aggravé les déficits, et vous en êtes responsables ! (« C'est faux ! » sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Tenons-nous en aux faits ! (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)
S'agissant des comptes notionnels, je reconnais la force des arguments. Mais, au cours des trente-deux auditions auxquelles nous avons procédé, j'ai été très surpris de constater les nombreuses réserves des organisations que nous avons écoutées. Toutefois, je reprends les suggestions qui ont été faites et je crois que la MECSS peut fort bien é...
Cher François Bayrou, la commission des affaires sociales va se saisir de la question. Cela étant, j'ai assisté à toutes les auditions et j'ai été très surpris de constater les réserves, que je ne partageais pas, des organisations. En ce qui concerne les ouvriers, je ne doute pas de votre sincérité à tous. Mais si les intentions comptent, les ...
je lui recommande la modestie. Dans ce cas, je serais prêt à un débat sur le modèle social.
Quant à la retraite à 60 ans, je constate qu'il a tout de même fallu attendre 2003 et la réforme de François Fillon pour faire en sorte que les ouvriers, qui travaillaient quarante-quatre ou quarante-cinq ans, puissent partir.
Je vous remercie, monsieur Muzeau, de le reconnaître !
C'est en effet un élément extrêmement important. C'est pourquoi j'estime que les ouvriers n'ont pas, dans la société française, la place qu'ils devraient avoir. Lorsque je vois aujourd'hui à quel point il est difficile d'orienter des jeunes vers l'industrie, j'estime qu'un débat de fond serait loin d'être caricatural. (Applaudissements sur plus...
Monsieur le président, la commission se réunira à vingt heures quarante-cinq (Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR) pour étudier les amendements du Gouvernement.
Le Gouvernement nous informe que des amendements vont nous être transmis dans la demi-heure.
Il nous faut un certain temps pour les étudier. Pour vous donner un délai pour travailler, puisque vous avez estimé que celui prévu était trop court, et pour faire suite à la demande du président, nous réunirons la commission à dix-neuf heures, et non pas à vingt heures quarante-cinq.
Cela permettra aux uns et aux autres de s'exprimer.
Sans compter la baisse du pouvoir d'achat !
Le débat sur le bouclier fiscal est ouvert et sera engagé lors de la loi de finances.
Je suis personnellement très proche des positions que vient d'exprimer Jean-Luc Préel. J'estime que l'honneur du Parlement serait de remettre à plat le système fiscal en intégrant l'ISF, la suppression du bouclier fiscal, sans oublier la création d'une nouvelle tranche d'impôt sur le revenu et un examen des plus-values, de façon que les 3 milli...
Notre devoir, messieurs les ministres, sera d'aborder le problème lors de la loi de finances. Ce n'est pas aujourd'hui le moment de le faire.