Découvrez vos députés de la 14ème législature !


Les amendements de Patrick Bloche pour ce dossier

344 interventions trouvées.

Le russe étant sans doute jugé « confidentiel » lui aussi, les émissions en russe de RFI seront désormais cantonnées à Internet et ne seront plus diffusées sur les ondes ! J'aimerais que nous montrions un peu de cohérence dans ce que nous votons et que nous adoptions, en l'occurrence, l'excellent amendement de notre collègue Mamère, qui est, j...

Le fait d'écrire que la société nationale de programme en charge de l'audiovisuel extérieur de la France contribue à définir les orientations en français « et en langues étrangères » permettrait de donner à l'audiovisuel extérieur de la France sa vraie vocation, sa vraie mission.

Nous espérions que l'amendement n° 692 recevrait un accueil favorable, tant de la part du rapporteur que de la ministre. Par ailleurs, je déplore que, depuis le début de ce débat, à seize heures, deux amendements présentés par le rapporteur, et adoptés par la commission, aient déjà été éliminés.

Je me souviens du temps qu'il nous a fallu pour adopter la loi d'août 2000 qui réformait la loi de 1986 : les travaux parlementaires avaient commencé en 1998 ! C'est qu'en ce temps-là le Gouvernement, contrairement à l'actuel, ne déclarait pas systématiquement l'urgence, pratique qui constitue une grave atteinte aux droits de l'opposition et un...

Certes, mais en si peu de temps, et sur des sujets qui ne sont guère stratégiques pour l'avenir de l'audiovisuel public, cela fait tout de même beaucoup. Au nom de l'intérêt général, il faut laisser les parlementaires voter l'amendement. Oui, nous avons une idée de la façon dont la France doit assurer le rayonnement de sa langue et de sa cultu...

et nous voulons que des missions précises soient assignées aux dirigeants de la holding AEF, puisque cette dernière est, en grande partie, financée sur fonds publics. Il s'agit bien du rôle de la loi. Pourquoi ne pas faire avec AEF ce que nous faisons avec l'audiovisuel public national ? Comme le propose l'amendement n° 692, AEF doit donc, po...

Tous ceux qui connaissent les enjeux du rayonnement culturel et linguistique de la France savent que le potentiel de l'outre-mer en la matière est extraordinaire. Ces territoires sont répartis dans le monde entier et constituent autant de relais de notre présence internationale.

Je ne désespère pas de convaincre nos collègues de la majorité de la pertinence de ces amendements qui, comme l'ont déjà souligné MM. Françaix et Rogemont, ont pour objet d'intégrer les interventions du Président de la République et de ses collaborateurs dans les médias audiovisuels au sein du temps de parole réservé à l'exécutif. Je rappelle ...

Qui, pourtant, pourrait contester que le rôle du président de la République a évolué dans sa nature et donc dans la manière que le chef de l'État a d'apparaître dans ses interventions télévisées ? La parole présidentielle n'est manifestement plus empreinte d'une rareté qui lui donnerait un caractère particulier. Du reste, chers collègues de la...

Cette proportion atteint même 21,4 % 23 % avec les interventions de ses collaborateurs si on ne prend en compte que les journaux télévisés. Ces chiffres ne suffisent-ils pas à eux seuls à justifier le vote de nos amendements ? J'ajoute enfin

que la mise en oeuvre de cette disposition ne causerait pas de difficultés pratiques au CSA qui relève déjà, à titre informatif, le temps de parole de la Présidence de la République en distinguant même, tenez-vous bien, les propos du Président de ceux de ses collaborateurs.

Au risque de surprendre nos collègues de la majorité, je dirai que cet amendement est d'inspiration typiquement sarkozyste.

Chacun a, je pense, encore en tête les propos péremptoires du Président de la République qui s'était pris, avant l'été dernier, à la fois pour le président de France Télévisions après tout, il le nommera et le révoquera à sa guise si ce funeste projet de loi est voté ,

pour le responsable de la ligne éditoriale des chaînes du groupe et pour le directeur des programmes. À l'entendre, il fallait un projet de loi le sien, évidemment , pour qu'enfin on distingue les émissions des chaînes publiques de celles des chaînes privées. Avec beaucoup de courage et un certain panache, M. de Carolis, dès le lendemain, ...

Cette stupidité ne nous a guère étonnés, surtout celles et ceux qui regardent la télévision et qui savent reconnaître au premier coup d'oeil les programmes de TF 1 et ceux de France 2. Il y a tout de même une différence, et c'est heureux Bref, nous avons pensé que la loi était le meilleur support pour transcrire la forte pensée du Président d...

Je vous remercie, monsieur le rapporteur, d'avoir argumenté la réponse de la commission. J'ai en revanche trouvé un peu courte la réponse de Mme la ministre. Comment peut-on affirmer sans rire que le Président de la République est au-dessus des partis alors que tout le monde sait qu'il préside toujours l'UMP depuis l'Élysée ? Plus sérieusement,

je souhaite reprendre l'argument sans doute le plus pertinent que j'aie fait valoir et auquel je suis étonné que ni Mme la ministre ni M. le rapporteur n'aient répondu. Il s'agit de la référence aux conclusions de la commission Balladur. L'ancien Premier ministre, chargé par le Président de la République de conduire une réflexion préparatoire ...

Je vais donc prendre des exemples statistiques encore plus précis, qui concernent le mois de janvier 2008. Les membres du Gouvernement se sont alors exprimés 11 minutes et 9 secondes dans les journaux télévisés de TF1, tandis que le Président de la République s'y exprimait pendant 18 minutes et 36 secondes, majorant ainsi le temps de parole de ...

Que les choses soient claires : le groupe SRC n'est en rien opposé à ce que France Télévisions se voie renforcée dans ses missions et surtout dans son organisation en devenant une entreprise unique. Et je dis volontairement « entreprise unique », car je ne voudrais pas que l'on se paie de mots en parlant, au choix, de « média global » ou de « g...

En référence aux propos éclairés de M. Balladur et de M. Carrez, nous sommes fondés à considérer que la démarche est anti-économique. Car cette fusion-absorption se déroule dans des conditions telles que le financement pérenne de l'audiovisuel public, et tout particulièrement de France Télévisions, n'est en rien assuré. J'ai encore à l'oreille...