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Interventions sur "etat" de Jacques Myard


16 interventions trouvées.

...agnostic est correct. Il y a la crise et un risque majeur face à la concurrence de pays qui ne respectent pas les règles. Néanmoins, les conclusions de la Commission européenne sont d'une naïveté totale. Il faut effectivement promouvoir les navires propres, mais il faut alors aller jusqu'au bout de la logique et interdire l'entrée des navires concernés sur notre territoire. S'agissant des aides d'Etat, la Chine et la Corée font du dumping industriel. Se placer dans le cadre des règles de l'OMC est d'une naïveté confondante. Le secteur maritime exige un certain nombre de mesures. Il est d'abord impératif de contrôler les groupes industriels pour éviter qu'ils ne passent sous la coupe d'investisseurs extérieurs, notamment asiatiques, qui ont pour objectif de les démembrer et de récupérer le sav...

Dans le domaine nucléaire, la situation actuelle est marquée par le déséquilibre entre les cinq Etats dotés d'armes nucléaires et ceux qui ne sont pas autorisés à détenir de telles armes. Il faut rappeler cependant que 90 % des armes, déployées ou stockées, sont détenues par les Etats-Unis et la Russie. La réduction des arsenaux nucléaires de ces deux pays est donc un préalable indispensable à toute poursuite de discussions sur le niveau des arsenaux dans le monde. Parallèlement, la Chine augmen...

...aut continuer de bâtir malgré ses défauts. Quant à la dissuasion européenne, c'est très clairement une utopie ; la dissuasion de la France ne peut pas servir à tout le monde. Il n'y aura pas de dissuasion européenne, c'est une position que tous les présidents de la République ont partagée. Pour répondre à Michel Terrot, si les talibans prennent le pouvoir au Pakistan, la dissuasion jouera entre Etats et les choses se calmeront. Le nucléaire a cet avantage d'être un réducteur d'intensité des conflits. Pour reprendre une formule du général Gallois, l'atome rend sage ; c'est même un des éléments de l'enjeu. Les contrôles peuvent être améliorés, mais cela reste un domaine sur lequel les certitudes n'existent pas. Le monde est dangereux, c'est la seule réalité et toute faiblesse est coupable. Il ...

...it imaginée ne peut pas fonctionner. Devant cette impasse, et parce que les défis à relever demeurent, nous devons revenir au bilatéral. Il faut rapatrier tous les crédits multilatéraux, tant au niveau de l'ONU qu'au niveau européen, et s'en servir pour des actions directes car il y a des projets à faire avancer. Au moment même du voyage du Premier ministre israélien à Washington, est publié aux Etats-Unis un rapport, repris dans Le Monde de ce soir, sur l'inadéquation de frappes israéliennes sur l'Iran pour arrêter le programme nucléaire iranien. Cette coïncidence ne semble pas fortuite. Qu'en pensez-vous ? Selon vous, Israël est-il maintenant convaincu que des frappes sur l'Iran seraient catastrophiques ? Un journaliste du quotidien israélien Ha'aretz, dans une analyse très intelligente, e...

... que ce soit, la directive proposée pourrait être un obstacle et finalement se retourner contre les consommateurs. Il faut se montrer d'autant plus prudent qu'il est particulièrement difficile de prévoir l'évolution des conditions de vente, comme l'a récemment montré le développement du commerce électronique. Il convient de se limiter à des principes généraux et de laisser une grande latitude aux Etats membres.

Pour la première fois, notre Commission acte le principe de subsidiarité, je souscris donc aux orientations proposées par la rapporteure. » Sur proposition de la rapporteure, la Commission a ensuite approuvé les conclusions demandant, à ce stade, une modification du texte sur la base des trois principes suivants : une harmonisation ciblée ; une plus grande souplesse en faveur des Etats membres, dans le sens du principe de subsidiarité ; une protection accrue pour le consommateur.

Je voudrais souligner que l'Europe a pu faire entendre sa voix dans le conflit en Géorgie grâce à l'activité déployée par le Président de la République française. En filigrane, c'est parce que la France est une puissance nucléaire qu'elle a pu avoir une influence sur le déroulement des événements. Il est évident que la responsabilité de cette crise incombe à 90 % à l'aventurisme des Etats-Unis qui ont montré leur volonté de déstabiliser la Russie et que la Géorgie ne rentrera pas dans l'OTAN. S'agissant des questions financières, j'estime que M. Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, a réagi de façon assez sage. On oublie les critères prudentiels que le système bancaire doit respecter. Il s'agit de revenir à la juste notion du marché et d'adopter les nor...

juge qu'une politique clairement affichée est impérative. Il a la conviction que le processus d'immigration n'en est qu'à son tout début, compte tenu de la rupture démographique entre le Nord et le Sud. Il y a tout lieu de se réjouir de la prise de conscience des Etats. Si l'immigration doit rester une compétence nationale, les politiques doivent néanmoins respecter des principes communs. Le nombre d'éloignements mentionné par le ministre inclut-il l'outre-mer ? Par ailleurs, la police nationale se plaint toujours de la lenteur des procédures. Nos partenaires européens sont-ils vraiment conscients que la stabilisation des Etats d'émigration est un préalable né...

a demandé au ministre des éclaircissements sur la position américaine dans le règlement de la situation au Proche-Orient. Il a ensuite regretté l'indépendance du Kosovo qui crée un précédent dangereux s'agissant du démantèlement d'un Etat tout en favorisant un irrédentisme serbe. « On ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment », dit le proverbe ; c'est exactement ce qui se passe avec le Kosovo. Evoquant la situation en Afghanistan, il s'est déclaré opposé à un éventuel renforcement des troupes françaises estimant au contraire qu'il convient de préparer le retrait de nos soldats. Car en Afghanistan, aucune solution ne pourra être i...

...e dans le cadre du processus d'Helsinki. Une alternative pourrait consister à mettre en place des instruments communautaires contraignants, mais cela impliquerait un budget européen excédant la limite de 1,2 % du PIB de l'Union et cela, personne n'en veut. De même, on pourrait concevoir une Europe des transferts, reposant sur une situation asymétrique où l'Allemagne devrait payer pour de nombreux Etats membres, ce qui n'est pas concevable. En fait, la stratégie de Lisbonne illustre les limites inhérentes à la construction européenne. En ce qui concerne la crise monétaire actuelle, il est frappant de noter qu'aux Etats-Unis le président américain et le président de la Réserve fédérale (FED) n'hésitent pas à siéger côte à côte, situation absolument impensable en Europe, compte tenu de l'attitud...

, après avoir rappelé que la recherche diffuse au niveau mondial, s'est déclaré en désaccord avec le fait de définir la politique européenne de la recherche au travers du budget européen. Cela risque d'entraîner des revendications de chaque Etat d'en disposer d'une part, alors qu'à l'exception de pays comme la Finlande, en pointe sur les télécommunications, seuls les « grands » pays comme l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France ont une recherche importante. Il faut certes avoir dans ce domaine une approche commune et l'Europe doit engager un effort très important dans un certain nombre de domaines, et notamment dans les sciences du viv...

s'est demandé si les vingt-sept Etats de l'Union ont vraiment la volonté de disposer d'une défense européenne et s'il ne revient pas plutôt aux quelques grands en la matière, c'est-à-dire la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la France et, sans doute, l'Italie et l'Espagne s'agissant de certains enjeux méditerranéens, de lancer des coopérations à deux ou plus, sachant que les autres pourront toujours les rejoindre. Pour ce qui est, par ...

...elles, ce qui a entraîné une inflation des acquis communautaires. L'Europe s'est élargie, il faut qu'elle s'amaigrisse pour guérir de la maladie du système jacobin que nous lui avons transmise. Il a considéré que la mise en oeuvre absolument nécessaire du principe de subsidiarité était une lacune de ce Traité simplifié et que la Charte des droits fondamentaux ne servait à rien. En effet tous les Etats de l'Union sont membres de la Convention européenne des droits de l'homme et la Charte des droits fondamentaux contient des dispositions contraires à celle-ci. Il a estimé que cette concurrence présentait des risques sérieux d'opposition jurisprudentielle et qu'elle traduisait en réalité une rivalité entre la Cour de justice des Communautés européennes et la Cour européenne des droits de l'homme...

a estimé que les difficultés évoquées étaient imputables au fait que l'on s'était départi de la règle consacrée par le traité de Rome, fondée sur la représentation de chaque peuple. Il a déclaré souhaiter que les quatre grands Etats puissent disposer du même nombre de représentants, tout en reconnaissant qu'un tel système ne règlerait pas les difficultés liées à l'évolution démographique que connaissent certains pays par exemple l'Allemagne dont la population tend à diminuer. Ce système serait toutefois conforme selon lui à l'idée de communauté de nations, et ne s'inscrirait pas dans la perspective d'un Etat fédéra...

a annoncé qu'il demanderait à la commission de se prononcer contre l'approbation de cet accord-cadre. Celui-ci fait suite à un arrangement administratif, terme qui désigne un accord passé entre des ministres des Affaires étrangères agissant dans le cadre de leurs compétences de chefs des services diplomatiques et pas comme représentants de leurs Etats. Un arrangement administratif de 1997 conclu entre la France et l'Allemagne a permis à des implantations communes de voir le jour sur le terrain : en Bosnie-Herzégovine, au Kazakhstan, au Malawi et au Liberia. L'économie générale de l'accord-cadre peut être présentée de manière très concrète. Les stipulations de celui-ci conduisent, au sein d'un seul et même immeuble, à répartir les espaces en...

...ment diaboliser l'Iran. Il a alors évoqué l'argument récurrent de Téhéran qui met en balance ses obligations au regard du traité de non prolifération avec la question de la puissance nucléaire israélienne. Il faudra bien trouver une solution à la question nucléaire au Proche et au Moyen Orient. Sur la question palestinienne, qui touche plus directement Israël, il a rappelé la perspective de deux Etats tout en faisant part des interrogations que cela suscite en Israël, notamment de la part de l'ancien président de la Knesset. La coexistence de deux Etats nécessite qu'ils soient viables, ce qui pose notamment le problème des colonies de peuplement en Cisjordanie. M. Jacques Myard a par ailleurs estimé que la réaction du gouvernement israélien au lendemain de la victoire du Hamas avait pu avoir ...