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... pourcentage de personnes vaccinées il fallait atteindre pour protéger la majeure partie de la population ? De l'objectif initial, démesuré, a découlé toute l'organisation ultérieure. Il était irréaliste de penser pouvoir vacciner deux fois 47 millions de personnes à trois semaines d'intervalle, car on partait au départ de l'hypothèse de deux injections, et ce, tout en écartant de l'opération les médecins et les infirmiers libéraux. Cela, je l'ai dit dès juillet 2009. Les experts peuvent-ils dire quel pourcentage de la population doit être vacciné pour protéger l'ensemble ?
...tais rapporteure. Voté à l'unanimité, sans même que le groupe majoritaire apporte une contribution pour manifester la moindre divergence, ce rapport me semble quelque peu oublié ! Pour quelles raisons ? Pourquoi certains sujets seraient-ils plus acceptables que d'autres ? Un autre point qui nous a immédiatement frappés et alors que, je le répète, nous n'avions même pas entendu les syndicats de médecins , c'est l'aspect contradictoire de cette proposition de loi avec l'objectif visé. Le rapport accompagnant ce projet revient en effet très longuement sur l'intérêt du passage au DMP : hausse de la qualité des soins, meilleure maîtrise des dépenses, réponse au « foisonnement » et au « cloisonnement » pour reprendre les termes de notre collègue M. Bur des systèmes existants. À cela nous acquie...
Lorsque nous avons appris, le 22 juillet, la commande de 94 millions de doses de vaccin, nous vous avons posé une question simple, portant sur la logistique humaine à mettre en oeuvre pour procéder à la vaccination. Dans l'hypothèse alors retenue d'une vaccination à deux injections, il était impossible, comme nous l'indiquaient les syndicats de médecins et d'infirmiers, de vacciner deux fois 47 millions de Français en sept, huit ou neuf mois sauf à ce que les professionnels interrompent toutes leurs autres activités. En termes de santé publique, il importe de déterminer le pourcentage de population à vacciner pour protéger l'ensemble et de disposer, en regard, d'un potentiel humain suffisant pour permettre la vaccination. Sans doute le carac...
Il est un peu rapide de se couvrir en donnant un ordre à l'échelle nationale, tout en renvoyant à la responsabilité du colloque singulier entre le médecin et le patient.
Ils sont de l'ordre de l'injonction. Après avoir dit depuis six ans aux médecins que le Tamiflu ne sert à rien pour la grippe saisonnière, on leur enjoint aujourd'hui de le prescrire. J'ai lu les études sur ce qui s'est passé en Amérique latine : elles ne me semblent pas aussi probantes que vous le dites.
...édicaux. Cela n'est pas de nature à lever nos craintes. Alors que les firmes pharmaceutiques développent à l'intention des patients atteints de maladie chronique des actions d'éducation thérapeutique et d'accompagnement, l'État agit-il dans ce domaine ? Dans quelles proportions ? S'agissant du programme « Offre de soins et qualité du système de soins », qu'en est-il de l'offre de stages pour la médecine générale ? Combien de postes d'interne en médecine générale sont-ils ouverts ? Le bilan de l'aide à l'acquisition d'une complémentaire est médiocre, puisque seules 500 000 personnes en bénéficient, alors que 2 millions pourraient y prétendre. Peut-être faudrait-il améliorer la communication sur cette action ? Enfin, le rapport de M. Gilles Carrez montre que les montants des dépenses d'indemnis...
...édicaux. Cela n'est pas de nature à lever nos craintes. Alors que les firmes pharmaceutiques développent à l'intention des patients atteints de maladie chronique des actions d'éducation thérapeutique et d'accompagnement, l'État agit-il dans ce domaine ? Dans quelles proportions ? S'agissant du programme « Offre de soins et qualité du système de soins », qu'en est-il de l'offre de stages pour la médecine générale ? Combien de postes d'interne en médecine générale sont-ils ouverts ? Le bilan de l'aide à l'acquisition d'une complémentaire est médiocre, puisque seules 500 000 personnes en bénéficient, alors que 2 millions pourraient y prétendre. Peut-être faudrait-il améliorer la communication sur cette action ? Enfin, le rapport de M. Gilles Carrez montre que les montants des dépenses d'indemnis...
Je regrette que l'article 30 tende à alourdir la procédure. Les caisses d'assurance maladie disposent déjà de statistiques de toutes les prescriptions des médecins : arrêts de travail, médicaments génériques, hospitalisation ou transports sanitaires. Il existe à ce titre un dispositif insuffisamment utilisé : c'est le déploiement des délégués de l'assurance maladie. Leur rôle principal est de présenter aux professionnels de santé des comparaisons chiffrées entre leur activité et celle des confrères qui les entourent. M. Lefranc a mentionné la moyenne régi...
La privatisation des contrôles des arrêts-maladie, par leur délégation à des médecins dont je rappelle qu'ils sont diligentés et rémunérés par l'employeur, est tout de même quelque peu gênante, et il s'agit encore excusez-moi de répéter cette expression d'un conflit d'intérêts. Prenons l'exemple de France Télécom, qui compte de nombreux médecins du travail en son sein. L'un d'eux, exerçant à Nice, avait prévenu la direction de l'existence d'un malaise chez les salariés de Fr...
Le mot « grippe » est très souvent galvaudé. Nous rencontrons tous des gens qui nous disent : « J'ai la grippe ». Ils vont chez le médecin, et il s'avère que c'est une rhino-pharyngite, ou tout autre chose, mais pas la grippe à proprement parler. Je rejoins donc ce que disait ma collègue Marisol Touraine : comment faire la différence ? Ce que vous voulez inscrire ici dans la loi est un précédent. À chaque crise sanitaire, il faudrait sortir les dépenses du comité d'alerte. Dont acte. Moi, je vous dis que nous sommes frappés par une...
Aucun médecin ou pharmacien ne substituera un suppositoire à un injectable. N'oublions pas, pour autant, les techniques de contournement des dispositions sur les médicaments génériques par les laboratoires. Les fabricants de phénofibrates, par exemple, ont multiplié, alors que l'effet était identique, les formes et les modes de prise de comprimés de façon à préserver leurs produits princeps de la substitution....
En prévoyant des exceptions, notamment des « raisons particulières » tenant au patient, l'amendement autorise la mise en oeuvre de stratégies de contournement ou de retardement des génériques : pour prendre l'exemple de l'anticonvulsant Valproate de sodium, il a suffi qu'une trentaine de médecins sur le territoire national estiment que leurs patients étaient moins bien soignés avec le générique qu'avec le princeps pour que l'agence de sécurité sanitaire stoppe la substitution pendant six mois. Il en est allé de même avec des patchs.
Les médecins qui interviennent dans des émissions télévisées devant des centaines de milliers de téléspectateurs sont loin de se conformer toujours à cette obligation ! Quand la loi n'est pas appliquée, il faut durcir les textes.
...n « à moins que des raisons particulières tenant au patient ne s'y opposent », elle est superfétatoire. Lorsqu'un médicament est substitué à un autre, la question des contre-indications aux excipients est toujours posée. Je rappelle au passage que les excipients utilisés pour les génériques n'ont jamais été différents de ceux utilisés pour les molécules princeps. Une démarche bien plus utile aux médecins, préconisée du reste dans l'un des rapports de la MECSS, serait de développer les logiciels d'aide à la prescription.
J'aimerais avoir une précision sur ce que recouvre le terme d'« équipe urgentiste » ? S'agit-il seulement des équipes de secours du 15 ou incluez-vous dans le dispositif la permanence des soins assurée par les médecins libéraux ? Lors de ma visite à la maison d'arrêt de Seysses, dans la banlieue toulousaine, le personnel pénitentiaire m'a fait part des problèmes qu'il rencontrait la nuit, dans la mesure où les médecins libéraux assurant la permanence des soins refusent d'entrer dans l'établissement et cette remarque n'a rien de polémique. L'administration est contrainte de faire appel au 15, alors que, la p...
Je souhaiterais insister sur deux spécialités : l'ophtalmologie et la médecine dentaire. Elles offrent le type de soins que se refusent les personnes qui subissent la précarité sociale, car il n'y a pas d'urgence en soi et les restes à charge sont très importants. Puisque nous sommes tous d'accord pour faire en sorte que la prison aide les détenus à se réinsérer, nous ne pouvons demeurer indifférents au fait qu'une personne n'ait pas les moyens d'acheter une paire de lune...
..., quelques fortes régressions dans l'ambition qui doit animer la réponse des pouvoirs publics. Sur le constat, nous ne pouvons qu'être d'accord. Le rapport Bach décrit en effet fidèlement la situation de précarité des étudiants inscrits en première année du cursus des professions de santé. Le nombre d'étudiants inscrits en première année est en effet très important : 50 000 étudiants au total en médecine, odontologie et maïeutique, et 11 500 en pharmacie. Face à cet impressionnant afflux d'étudiants, lesquels découvrent un art qu'ils n'ont jamais abordé ou presque, le numerus clausus s'apparente à un véritable couperet. Pour l'année en cours, il s'établit de la façon suivante : 7 300 en médecine, 1 047 en odontologie, 1 015 en maïeutique et 3 090 en pharmacie. La situation se complexifie d'aill...
Avec l'article 1er, cette proposition de loi pose trois grands principes évoqués dans les rapports que j'ai mentionnés : une première année commune aux études de santé sous format licence-master-doctorat , ouverte, donc, à la médecine, à l'odontologie, à la maïeutique et à la pharmacie. Décomposée en deux semestres le premier en tronc commun, le second intégrant des cours spécifiques , elle serait sanctionnée par des concours distincts permettant aux étudiants de s'inscrire à un ou plusieurs d'entre eux. Le texte prévoit aussi l'orientation des étudiants les plus en difficulté c'est-à-dire ceux ayant obtenu une moyenne ...
... le rappelait le rapport Debouzie, la définition des professions de santé, suivant leur conception juridique, est la suivante : « Les professions de santé regroupent les seuls professionnels médicaux et paramédicaux dont le droit d'exercice et les actes sont réglementés par une disposition législative ou par un texte pris en application de la loi. Ces professions sont donc au nombre de quatorze : médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthophonistes, orthopédistes, pédicures-podologues, manipulateurs en électroradiologie médicale, audioprothésistes et opticiens-lunetiers. » Vous le voyez, mes chers collègues, seules quatre de ces quatorze professions de santé sont concernées par ce texte.
...sion de 13 500 postes dans l'éducation nationale ne sont pas un gage de réussite pour le futur des bacheliers et l'avenir des étudiants. Dans ces conditions, pourquoi une telle précipitation à propos de la L1 santé ? Pourquoi ne pas prendre le temps d'une réelle concertation avec les étudiants qui n'ont pas tous été écoutés, n'en déplaise à Mme la ministre , avec les présidents des facultés de médecine et de pharmacie, et avec les présidents des universités qui ne sont pas si satisfaits de l'existence de cette proposition, alors que d'autres lois ne sont pas totalement appliquées, comme celle instaurant la filière de médecine générale ? Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, permettez-moi d'en arriver à ma conclusion. (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.)