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Le projet de loi de financement de la sécurité sociale est également incohérent. On ne peut pas à la fois vouloir répartir les médecins sur l'ensemble du territoire et laisser disparaître les services publics de proximité. Je rappelle qu'il a été décidé de ne pas remplacer un fonctionnaire sur trois partant à la retraite. On ne peut pas à la fois vouloir répartir les médecins et créer une contraction du réseau officinal. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) On ne peut pas mettre en li...
Vous avez observé lors de votre audition par la commission des affaires culturelles, familiales et sociales que l'on était passé de 5,4 à 9 visites par an chez le médecin, pouvez-vous préciser sur quelle durée ?
Pensez-vous qu'en obligeant, dans le cadre du parcours de soins, à passer devant le médecin traitant avant de se rendre chez un spécialiste, la réforme de 2004 a entraîné une augmentation du nombre des visites ? Certains syndicats de médecins ont dit à ce propos qu'il ne fallait plus parler de « médecins traitants » mais de « médecins sous-traitants »
Pensez-vous que le mode de rémunération actuel des médecins par le paiement à l'acte a des effets sur la prescription excessive de médicaments ? Considérez-vous par ailleurs que la place que prennent les visiteurs médicaux dans l'information des médecins a une influence sur les prescriptions hors répertoire ?
Un sondage publié l'an dernier montre que 78 % des généralistes ignorent l'existence de la charte de la visite médicale. On sait par ailleurs que la formation initiale des médecins est particulièrement centrée sur l'hôpital. Existe-t-il précisément, au sein des hôpitaux, une obligation de prescrire des génériques ? Car si un jeune médecin n'a eu que des spécialités à prescrire à l'hôpital, on peut penser qu'il aura ensuite le réflexe de faire de même dans son cabinet.
Le système des ententes préalables pour les médecins « déviants » peut-il s'appliquer aux médicaments ?
Je reviens sur la prescription peu encadrée de la médecine libérale. Pour l'instant, les prescripteurs sont essentiellement informés sur les médicaments par les laboratoires eux-mêmes, par la visite médicale. Pensez-vous que les délégués de l'assurance maladie, les DAM, peuvent avoir une action positive en termes de prescription de médicaments ? Pensez-vous que leur formation doive être améliorée ?
Pour en venir à la formation continue des médecins, la MSA et le RSI ont-ils adopté la même démarche que le régime général avec les délégués de l'assurance maladie- les DAM ?
Avez-vous constaté des changements de comportement de la part des médecins après les visites des DAM ?
...i est sorti de la réserve hospitalière, il est important de vérifier si le fait de lui permettre d'aller voir son généraliste une fois qu'il est muni de la prescription hospitalière initiale est en soi un gage d'économie pour l'assurance maladie, s'agissant de traitements qui coûtent souvent plus de 1 500 par mois. L'assurance maladie affirme que les médicaments coûtent de plus en plus cher en médecine de ville, mais il ne faut pas oublier que les sorties de la réserve hospitalière alourdissent le panier de soins en ville.
Avez-vous mené des études comparatives sur la prescription de médicaments en France et dans les autres pays européens. Des liens ont-ils été tissés avec des instances étrangères ? A-t-on pu établir une corrélation entre le rôle que jouent les laboratoires pharmaceutiques dans la vie médicale lesquels dépensent en France, en dépenses de promotion, 8 500 euros par médecin et la surconsommation médicamenteuse, apparemment propre à notre pays ?
...rais savoir quelle est la formation, notamment pharmacologique, des délégués de l'assurance maladie ? Par ailleurs, quelles sanctions peuvent être envisagées à l'encontre des contournements des génériques, d'une part, par les laboratoires qui jouent sur la forme galénique ou la présentation orodispersible ou micronisée pour que leurs médicaments ne soient pas génériqués et, d'autre part, par les médecins qui ne jouent toujours pas le jeu des génériques ?
Les DAM, qui interviennent aussi auprès des pharmaciens, ont effectivement une vision comparative entre professionnels de santé. Ils essaient de voir, par exemple, pourquoi telle pharmacie vend 80 % de génériques, alors que telle autre n'en délivre que 40 % pour la même population. Il faut savoir aussi que, quand les médecins de la direction régionale des affaires sanitaires et sociales (DRASS) et de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) interviennent chez leurs collègues qui exercent dans les cliniques ou les hôpitaux, ils sont très souvent mal reçus par ces derniers. Dès que l'intervention des DAM, qui ne sont pas médecins, dépasse le simple comparatif, leurs rapports avec les méde...