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Ce que dit l'OCDE dans cette étude économique relative à la France est d'ailleurs fort intéressant. Les experts de l'OCDE indiquent notamment que « la France doit rompre définitivement avec la dérive des comptes publics, afin d'éviter que la stabilité macroéconomique ne soit menacée. »
Cette étude a été publiée voici quelques semaines. Au même moment, comme par provocation, le Parti socialiste a publié un programme présidentiel qui figurera, mes chers collègues, en tête des projets politiques les plus dépensiers de ces vingt dernières années ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Ce projet, qui n'est ni crédible ni r...
veut, en réalité, casser la dynamique du programme de stabilité et de la gestion rigoureuse des finances publiques engagée par la majorité depuis quatre ans. À l'aide d'estimations dont je n'hésite pas à dire, monsieur Muet, qu'elles sont faites au doigt mouillé, à l'aide de mesures qui sont contestées jusque dans vos propres rangs, le Parti ...
Or, mes chers collègues, on n'existe pas avec des dettes ; on n'existe plus avec des promesses faites sans compter ;
on n'existe plus avec des projets politiques qui relèvent au mieux de l'amnésie, au pire du cynisme. En effet vouloir reproduire, comme le proposent les socialistes, une banque publique d'investissement, alors que les mêmes sont les responsables de l'orientation puis de la déroute du Crédit lyonnais, cela relève bien du cynisme politique ! (Ri...
se sont terminés par une facture colossale pour le contribuable, résultat des dérives que les socialistes connaissent bien et dont nous gérons encore les conséquences.
Et lorsque, mes chers collègues, le cynisme ne suffit plus aux socialistes, le contresens économique lui succède.
En effet vouloir faire croire, monsieur Muet, que le fait d'adopter deux taux d'impôt sur les sociétés constitue la solution pour financer l'investissement comme pour sanctionner les actionnaires jugés trop gourmands, c'est justifier par l'injustifiable un contresens économique. Nos voisins d'Europe, comme l'Allemagne ou l'Italie, ont tous exp...
C'est vrai, mais je pose la question : se donner pour modèle, pour la taxation des bénéfices en France, ce qui existe en Estonie
est-ce là un succès de ce que l'on appelle le benchmark fiscal ? Je pose autrement la question : doit-on, monsieur Muet, s'inspirer pour le modèle fiscal français de l'Estonie ? Cela me paraît pour le moins curieux !
Enfin, j'en viens aux 300 000 emplois dits d'avenir qui seraient financés par la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires. C'est l'exemple caractéristique de la proposition partisane, fondée sur la mauvaise foi (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) et qui masque mal la réalité, c'est-à-dire le fait que la création de 30...
On mesure bien là, avec cette dernière mesure, la frontière idéologique qui marque la profonde différence entre le Parti socialiste et la majorité. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.) À gauche, comme le dit François Fillon, tout est fondé sur la peur de l'échec, sur le repli (Vives protestations sur les bancs du groupe SRC.)
Merci, monsieur le président. Bien sûr, mes propos gênent la gauche, mais il faut pourtant bien vous dire que, chez vous, tout est fondé sur la peur de l'échec, sur le repli, sur l'assistanat et sur la redistribution. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) Chez vous, c'est l'anesthésie nationale face aux défis du monde ; c'est l'étouff...
Et cela pourquoi ? Pour créer des emplois pour lesquels il faudra ensuite trouver, mes chers collègues, comme en 2000, des qualificatifs ne donnant pas le sentiment à des centaines de milliers de Français qu'ils sont embauchés d'abord pour satisfaire votre promesse politique, et seulement ensuite pour servir au pays. Je vous le demande : est-c...
Mes chers collègues, le programme de stabilité s'inscrit dans une perspective. (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.)
Le danger pour la France, c'est que cette perspective s'interrompe brusquement en 2012. L'élan réformiste de 2007 ne doit pas être une parenthèse ; il doit être le socle d'une transformation durable de la société française et une façon pour celle-ci de financer ses politiques publiques. En soutenant ce projet de pacte de croissance et de stabi...
Le programme de stabilité doit marquer la fin d'une époque, si chère à l'opposition
l'époque des promesses sans fond, l'époque de la dépense sans conscience, l'époque de l'endettement sans fin. Seule l'opposition pense qu'elle peut encore proposer sans compter ; les Français eux-mêmes n'y croient plus depuis bien longtemps. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Avec un grand intérêt !
Le ministre se félicite de ce débat budgétaire, qui lui a énormément appris. Qu'il me soit permis, à mon tour, au nom du groupe UMP, de remercier François Baroin pour son premier débat budgétaire, qui n'est jamais un exercice facile, même si l'on a derrière soi la carrière qui est la sienne. Au cours de ces dernières semaines et je parle sous...