Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier
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Monsieur le ministre, ce projet de loi de finances rectificative vous a permis d'opérer une relative adaptation de vos prévisions économiques et budgétaires à la réalité de la crise économique et sociale même si vous avez essayé de faire croire que la France était moins touchée que ses voisins, ce qui est faux. Malgré vos proclamations et vo...
Les proclamations du Président de la République, premièrement, vous n'y croyez pas, et, deuxièmement, vous les connaissez par coeur j'imagine que tous les mercredi matin, lors du Conseil des ministres, vous êtes interrogé, on vérifie que vous ne les avez pas oubliées. À Toulon, le Président de la République déclarait : « Je n'hésite d'ailleu...
vous n'avez donc pas cru un mot des déclarations du Président de la République, et vous saviez que pour calmer l'opinion, ce dernier devait faire des effets de manche à la tribune. Il devait faire croire qu'il était attentif à ce que pensaient nos concitoyens. Ces déclarations sont, bien évidemment, restées « platoniques », comme le rideau de ...
Ils y ont renoncé sous la pression des coups de pied aux fesses que leur a donnés l'opinion publique. Ils ne l'ont pas fait par un accès de morale, ni même pour obéir au Président de la République : ils ont seulement fini par comprendre que cela ne passait pas dans l'opinion. Tout cela, auxquels j'ajoute l'octroi par Natixis de 90 millions d'e...
Pour toutes ces raisons, nous voterons contre un texte totalement insuffisant, qui ne rompt pas avec la logique qui a provoqué la crise, et qui ne lui apporte pas de réponse pertinente, en particulier sur le plan social. Ce collectif budgétaire ne répond pas non plus aux attentes de notre peuple qui juge de plus en plus sévèrement les responsa...
Je serai très bref, monsieur le président. Cet amendement ne présente pas d'intérêt particulier dans la mesure où, globalement, ces dispositions reviennent à confier la garde des poules au renard. (Sourires.) Ce n'est certainement pas ainsi que l'on modérera l'appétit glouton de ceux qui, jusqu'à présent, ont passé leur temps à s'en mettre plei...
J'ai déjà évoqué ce sujet hier en défendant la motion de renvoi en commission mais le Gouvernement, sans doute perturbé par l'exactitude des informations que j'ai données à l'Assemblée, s'est abstenu de me répondre. Je voudrais donc profiter de la présentation de cet amendement pour revenir sur les déclarations que le Président de la Républiqu...
Le rapporteur général est cruel avec vous, monsieur le ministre. En fin de compte, il réclame la même chose que moi. Il commence par demander à voir les documents : c'est qu'on ne peut pas faire confiance au Président de la République, lequel annonce une chose et en fait une autre. Le Gouvernement a d'ailleurs écrit à Bruxelles pour assurer que...
Madame la présidente, j'espère que nos débats de ce soir seront autant suivis que ceux de la loi Création et internet, parce que cela vaut toutes les démonstrations sur la fiabilité du discours du Gouvernement.
Il n'est pas fiable, il n'est pas transparent. Ou, plutôt, la façon dont vous maniez les formules montre que l'on ne peut pas vous faire confiance.
Mais, madame la présidente, nous n'avons pas parlé en même temps ! Nous nous sommes vraiment exprimés l'un après l'autre ! (Sourires.)
M. Novelli, secrétaire d'État chargé notamment du commerce et des petites et moyennes entreprises, nous expliquait, il y a deux jours, que le Gouvernement a parfaitement pris la mesure de la crise qui touche le secteur de l'industrie automobile, ce qui, en soi, pourrait être une bonne nouvelle. En témoignerait à ses yeux la tenue des états géné...
Je serais tenté, monsieur le ministre, de vous demander si vous êtes d'accord avec cette pensée profonde de M. Devedjian. Vous n'avez tiré aucun enseignement de ces préventions ; sans avoir procédé à la moindre évaluation comme à votre habitude ! des mesures déjà prises, vous nous proposez désormais de valider l'accord de soutien à la fili...
Voici un amendement beaucoup plus original, mais je ne suis pas certain, hélas, qu'il retienne davantage l'attention de M. le ministre À regarder M. Woerth, d'ailleurs, je remarque un air de cousinage avec M. Juppé. Cette ressemblance n'est pas seulement physique ; elle tient aussi, comme nous l'avons vu en plusieurs circonstances, à leur mani...
Vous n'êtes tout de même pas contraint de porter des bottes armées d'une tige de fer ! Faites donc preuve de davantage de souplesse, et surtout d'une meilleure écoute à l'égard des parlementaires ! L'amendement n° 45 vise à ce que les salariés des entreprises du secteur automobile bénéficiant des crédits d'État perçoivent 33 % des profits géné...
Il y a un problème, madame la présidente : nous avions l'habitude de voir les élus de la majorité et les membres du Gouvernement se prosterner devant le Président de la République, l'aduler, l'adorer, et répéter à l'infini ses formules sans pour autant y croire, bien entendu ! Certes, il n'est pas nécessaire de croire pour répéter.
Vous avez copié le centralisme démocratique : le système sarkozien est aussi démocratique que le centralisme du même nom
.et promis au même avenir, monsieur Censi : la chute ! Hélas, une faute peut être commise une fois par ignorance et en pure bonne foi, mais quand on la répète, on est complice, et coupable ! Le Président de la République a proposé le principe de la répartition en trois tiers. Nos concitoyens doivent donc savoir que, dès qu'il s'agit de transfo...
Espérons que cette opération sera moins aventureuse que celle de l'Imprimerie nationale, et moins coûteuse pour les finances publiques ! À cet égard, j'attends toujours une enquête préliminaire à l'initiative du parquet, car jeter 300 millions d'euros pas la fenêtre mérite pour le moins explications et vérifications. Je vous rappelle que la com...
Sans doute aussi la commission des finances, en liaison avec la commission des affaires culturelles et pour prolonger le travail de la MILOLF, doit-elle s'efforcer d'améliorer la lisibilité de la politique des grands établissements, y compris pour ce qui touche à la rémunération des grands chefs que nous installons à Paris pour un certain temps...