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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

107 interventions trouvées.

Je vous assure que les veuves dont nous parlions ne vivent pas dans un roman-photo. Vous avez été âpres avec elles, mais quand il s'agit de privilégier les investisseurs, vous avez du temps et de l'imagination, même si vous ne réussissez pas à nous convaincre que vos mesures sont bonnes.

Madame la présidente, messieurs les ministres, nous le répétons depuis des années : les avantages fiscaux et financiers de toute nature accordés de plus en plus souvent et de plus en plus largement aux entreprises appellent des contreparties en termes d'emploi et au profit des salariés. Je vous l'ai dit cent fois, mais il n'est pire sourd que ...

 « Même avis », ce n'est pas un avis, mais un silence éloquent ! Vous ne voulez pas répondre. Jérôme Cahuzac vous a posé des questions précises sur une situation horriblement choquante : alors que Renault va mal à en croire MM. Ghosn et Pélata , certains s'en mettent plein les poches avec votre bénédiction. Pire : comme l'a observé Jérôme Ca...

Madame la présidente, avec M. Piron, les échanges sont toujours intéressants, diversifiés et riches de références intellectuelles. Lui, on peut lui parler de Marx : au moins sur le plan culturel, il l'a rencontré ! (Rires.)

Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur général, vous n'avez pas écouté M. Cahuzac. Le RSA est devenu votre gri-gri. Dès que vous voulez refuser une proposition, vous nous ressortez le RSA. Mais si le RSA existe, c'est que votre politique

a appauvri si extraordinairement la population que vous avez été dans l'obligation de consentir un minimum d'efforts. Reste que votre pingrerie et votre âpreté demeurent dès lors qu'il s'agit d les plus modestes. Pour les plus pauvres, vous comptez en millions d'euros, mais pour les plus riches, vous comptez en milliards ! Chacun se souvient ...

Naturellement, nous aurions envie de poursuivre le débat avec M. Woerth sur les « plus » et les « moins » Car le Gouvernement ne frappe pas que les veuves ; il s'attaque aussi aux handicapés, puisqu'il supprime les aides versées pour le transport de ces derniers, ce qui se traduira par une dépense supplémentaire de plus de 500 euros par mois p...

Si Gilles Carrez et moi sommes souvent en désaccord, il faut tout de même reconnaître sa probité intellectuelle. Que nous n'ayons pas les mêmes repères intellectuels, c'est certainement ce qui fait le charme de nos confrontations.

Tout le monde s'accorde à constater que notre pays est confronté mais cela ne date pas des débuts de la crise non seulement à la stagnation des salaires et à une baisse préoccupante du pouvoir d'achat de nos concitoyens, mais aussi au lourd handicap que représente le manque d'investissement des entreprises, en dépit de fonds propres importa...

S'il avait vécu assez longtemps, il aurait pu l'inventer, et lui l'aurait rendu efficace ! (Sourires.) Notre rapporteur a rappelé qu'il y a un mois, on nous a fait délibérer sur l'aide aux ménages modestes, assortie de conditions de ressources, notion extrêmement importante. Sinon, où serait la justice sociale ? Supprimer la condition de ress...

Cela m'étonnerait parce qu'elle n'a jamais brillé par ses avancées écologiques ! (Sourires.) Rappelez-vous l'Erika ! Revenons à notre sujet. Plusieurs orateurs ont souligné, en particulier notre collègueM. Michel Piron, que les petites entreprises ont du retard à l'allumage,

M. Woerth, avec son habileté coutumière, fait mine de ne pas entendre ce que j'ai dit. Je ne propose pas de remettre en cause les avantages actuels dont bénéficient les entreprises en contrepartie des investissements qu'elles réalisent en faveur de la recherche, mais de moraliser, comme dirait le Président de la République, c'est-à-dire de fisc...

entre autres pour des raisons de formation. On ne s'improvise pas professionnels dans ce genre de métiers, et un certain temps d'inertie au départ n'est guère étonnant. Mais le travail du Gouvernement ne consiste pas seulement à faire voter le Grenelle de l'environnement, il faudrait qu'il prenne des mesures concrètes pour la formation de tous...

Madame la présidente, le sujet en vaut la peine. Je conclus en incitant mes collègues à adopter une position conforme à la critique qu'ils ont formulée, c'est-à-dire à rejeter l'amendement n° 60. En effet, ce serait un nouvel avantage consenti à ceux qui n'en ont pas besoin parce qu'ils ont suffisamment d'argent pour faire les travaux dont il e...

Messieurs les ministres, au risque de retourner le couteau dans la plaie du Gouvernement, je souligne que le volet financier de la crise que nous connaissons a fortement mis en relief la frénésie ravageuse de développement de la banque d'affaires et d'investissement et des salles de marché, ainsi que l'appétit cupide pour des produits sophistiq...

Au sein du Gouvernement, on trouve l'école Woerth-Bertrand : c'est le mode patelin, propre à enrober toutes les politiques perverses. Même quand vous prenez le ministre les doigts dans le pot de confiture, il cache sa main derrière son dos en soutenant que vous avez mal vu ! L'une des techniques utilisées consiste à mélanger sémantique et idéol...

On voit des choses scandaleuses se passer. Ainsi, les dividendes de Renault tels qu'ils ont été définis par M. Ghosn dans son obsession idéologique destructrice pour l'entreprise constituent un vrai problème, entrant pour partie dans le déclenchement de la crise actuelle. Mais vous refusez d'intervenir sur cette question ! Votre seul argument ...

Une usine à pépètes, effectivement, livrée clés en main à la libre exploitation des privilégiés ! (L'amendement n° 28 n'est pas adopté.)

La proposition de faire entrer deux sénateurs au conseil d'administration de Dexia allait pourtant dans le bon sens. Mais j'entends la réponse du rapporteur général, d'autant qu'il est soutenu par le président de la commission des finances. Je leur demande toutefois à tous deux si toutes les solutions sont ouvertes, si toutes les préconisations...

Cela signifie qu'un membre de la commission de surveillance pourrait siéger au conseil d'administration. Ce serait théoriquement possible, y compris un parlementaire, n'est-ce pas ?