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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

107 interventions trouvées.

Madame la présidente, connaissant la détermination de M. Tardy, qui souvent a tendance à fléchir, je lui indique d'ores et déjà que, dans le cas où il aurait la tentation de retirer son amendement, je le reprendrais.

Monsieur le ministre, vous craignez que les services fiscaux ne passent leur temps dans les entreprises. Mais qu'ils y aillent ! Il ne s'agit pas de harceler les PME, mais plutôt de se rendre chez M. Bolloré, chez M. Bouygues, ou d'aller faire un peu de rétro-contrôle dans telle entreprise concurrente de Fleury-Michon et produisant un célèbre j...

La clé est dans la formule qu'il a utilisée : il s'agit d'une révolution culturelle, deux mots que vous ne pouvez accepter. Le mot « révolution » vous donne le frisson (Exclamations sur les bancs du groupe UMP), de même que celui de culture, car il vous manque la culture économique qui vous permettrait de comprendre ! Comme d'habitude, Pierre-...

Nous en sommes à la énième discussion depuis l'automne. C'est un feuilleton. Or quel résultat avez-vous obtenu depuis ? Aucun, car vous n'avez rien fait de fondamental. Comme l'a fort bien démontré Pierre-Alain Muet, il n'y a pas de régulation internationale. Le président nous avait reçus pour nous dire qu'avant le G 20 on allait voir ce qu'on...

Pierre-Alain Muet a parlé de choses concrètes, comme l'importance du capital financier par rapport au PIB, les transactions qui ont lieu dans les paradis fiscaux et avec quels moyens simples on pourrait les empêcher, et surtout il a expliqué que vous vous refusez à intervenir sur l'économie réelle en donnant du pouvoir d'achat. Vous avez des é...

Volontiers. D'un côté, il y a de vrais économistes, comme Jacques Mistral ou Michel Aglietta, et de l'autre ceux qui sont dans d'étranges lucarnes et qui sont vos affidés, comme Nicolas Baverez. Plutôt que de consulter les médecins, vous préférez les rebouteux plutôt que la pénicilline, vous préférez la poudre de perlimpinpin.

Vous êtes encore de l'ancien temps alors qu'il faut construire le futur. Vous devez faire votre révolution culturelle, mais vous n'avez pas les outils intellectuels pour la faire. Voilà pourquoi le groupe GDR votera la question préalable. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)

Messieurs les ministres, les deux premières phrases de l'exposé des motifs du projet de loi énoncent : « La crise financière née l'an dernier aux États-Unis, s'est propagée au monde entier et débouche sur une crise économique. Cette crise soumet nos économies à rude épreuve mais elle constitue aussi une opportunité pour accélérer le rythme des ...

Écoutez bien, mes chers collègues, cela vous permettra d'abandonner vos poncifs et vos images d'Épinal : « Un euro mis dans la consommation des 10 % des Français les plus pauvres, c'est 85 centimes qui reviennent dans l'économie.» Vous avez entendu : le retour à l'économie est de 85 % ! Mais vous avez décidé de ne pratiquement rien leur donner....

Liliane Bettencourt est altruiste, vous savez qu'elle a décidé de donner un milliard d'euros à quelqu'un qui était dans le besoin. Cela a déclenché l'ire de sa fille, mais celle-ci n'a pas de recours parce que l'héritage se monte encore à 17 milliards vous voyez, de l'argent, il y en a.

François Pinault figure au trente-quatrième rang, avec 14,5 milliards. Tout cela montre que vous n'êtes pas sortis de votre dogmatisme traditionnel dans lequel l'homme est au service de l'économie et se trouve assujetti

aux contraintes qui sont déterminées par ceux qui tiennent le haut du pavé et que vous prétendez être celles de l'économie. Ça, c'est l'apparence des choses, celle que vous voulez faire partager à notre peuple. Quelles sont les causes et les caractéristiques de la crise puisque, avant les remèdes, il faut formuler un diagnostic ?

Aujourd'hui, nous sommes face à la crise systémique d'un capitalisme mondialisé, dérégulé, financiarisé, productiviste, qui a pour objectif permanent de repousser toujours davantage les limites de l'exploitation des travailleurs et des ressources naturelles. Ce système périssable n'est absolument pas intéressé par des solutions favorables à l'é...

La part des profits non réinvestis, de plus en plus importante, est venue nourrir un flux de capitaux libres à la recherche d'une rentabilité maximale et qui ont constitué des bulles spéculatives, dans des domaines où la demande est forte, Internet, l'immobilier ou la finance elle-même, comme dans le cas du fonds Madoff. Cette économie spécula...

Non, pas plus que ses confrères ! Et pourtant, il le mériterait au regard des conditions de vie épouvantables de millions de nos concitoyens.

La présomption d'innocence vous ne la pratiquez pas trop à l'égard des RMIstes, des bénéficiaires des minima sociaux ou des smicards !

Leur travail produit, mais vous acceptez le partage entre les dividendes et les salaires. Là, il n'y a pas de présomption d'innocence. Vous faites crédit, a priori, à ceux qui s'enrichissent du travail des autres et vous parlez de morale ! Il est vrai que vous n'avez trouvé personne au Palais Brongniart qui ait accepté de coter la morale !

Il est vrai que vous avez remplacé l'égalité par l'équité ! La perversité de votre idéologie, chers collègues, on la retrouve dans le vocabulaire que vous utilisez

Mais vous, vous ne l'êtes pas dans l'esprit ; vous l'êtes dans la pratique (Rires sur les bancs du groupe UMP) et dans la façon dont vous participez à la confrontation ! Moi j'ai des convictions qui ne sont pas comme l'élastique, c'est-à-dire comme les vôtres !

Moi, monsieur Bur, je suis comme un Alsacien, et fier de l'être ! (Sourires.) Vous, vous êtes fier de ce que vous êtes, eh bien moi aussi je suis fier de ce que je suis, parce que les valeurs que m'a enseignées mon parcours politique sont justement faites de justice et de fraternité, mais vécues dans le quotidien, y compris avec les gens qui so...