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Pourtant, les chiffres de M. Poisson montrent que 500 000 personnes sont exposées à la pénibilité sur les 700 000 qui partent chaque année à la retraite.
On ne peut pas rester ainsi, dans un débat convenu, qui ferait que la discussion générale se déroulerait comme si de rien n'était. Il y a les manifestations, il y a les fausses attentes du Gouvernement, il y a un ministre qui se tait, qui ne dit rien, même à la télévision. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Avant d'aller plus loin, nou...
Je demande la parole pour un rappel au règlement.
Je finis par connaître le règlement, vous ne pouvez empêcher le président d'un groupe de s'exprimer, surtout dans un débat aussi crucial. Prenons les choses avec sérieux. Nous vous demandons de respecter la représentation nationale, elle est assez maltraitée comme cela. Sur un sujet d'une importance capitale pour les Français, nous demandons l...
Je demande la parole pour un rappel au règlement.
Nous avions demandé une suspension de séance afin que soit examinée sérieusement notre demande d'une réunion de la commission des affaires sociales plus tôt que ce qui nous a été annoncé, et si possible dès maintenant, dans la mesure où les nouveaux amendements sont rédigés
J'attends la réponse, pour savoir ce que nous allons faire. La commission va-t-elle se réunir, et quand ? En tout état de cause, fixer l'heure de cette réunion après le journal de vingt heures à la télévision est assez méprisant pour la représentation nationale.
Enfin, le vrai débat commence. (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et NC.) M. le Premier ministre François Fillon a d'ailleurs eu l'honnêteté, hier, de reconnaître qu'il y a bien deux projets. Ce débat sera bien la confrontation de deux projets ; j'apprécie qu'il l'ait enfin reconnu.
Nous sommes ce soir au coeur de la discussion de fond, même au détour de ces amendements.
Au lieu d'ironiser, je pense que vous devriez être attentifs, mesdames et messieurs les députés de la majorité, à ce qui a été dit il y a quelques instants. Vous savez bien que vous êtes en difficulté. (Exclamations et rires sur les bancs du groupe UMP.) Oui, vous êtes en difficulté politique vis-à-vis d'une grande majorité de Français. (Exclam...
Il faut attendre minuit passé pour qu'enfin la confrontation vraie, la confrontation essentielle commence.
Il faut sauver le système par répartition ; pour nous, il est fondamental que cela se fasse sur la base de la justice sociale. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Vous venez encore une fois de le démontrer : ce n'est pas le cas de votre réforme. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Les hypocrites sont toujours au rendez-vous !
Monsieur Méhaignerie, président de la commission des affaires sociales, vous êtes extraordinaire. Depuis le début de ce quinquennat, chaque année, à la veille de la loi de finances, vous nous dites : retenez-moi ou je fais un malheur ! Franchement, dites-vous, le bouclier fiscal, on voit bien que cela ne passe pas ; il faudrait supprimer l'ISF ...
Avez-vous remarqué quelle était l'affiche la plus populaire dans les défilés d'hier ? C'était un portrait, accompagné de deux autres : Mme Bettencourt, M. Sarkozy, M. Woerth l'ancien ministre du budget, l'homme du bouclier fiscal, le même qui, ce soir, défend la réforme des retraites de M. Sarkozy ! (Applaudissements sur les bancs du groupe S...
Commencez par le commencement, et supprimez le bouclier fiscal ! Je vous invite donc à voter les amendements que nous avons déposés. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Le bouclier fiscal, c'est quand même un sujet ?
Et le bouclier fiscal ?
Je ne vous ai pas attaqué personnellement !
Je voudrais juste préciser une chose à mon collègue Jean Leonetti, qui sait que j'apprécie son ton en général modéré. Il faut en finir avec ce faux procès : ce n'est pas parce que nous dénonçons l'injustice du bouclier fiscal qu'il faut en faire une affaire personnelle ! Ce n'est pas une attaque personnelle ; c'est une question de justice socia...
J'ai noté cet après-midi que le Premier ministre avait enfin reconnu qu'il y avait bien deux projets : celui du Gouvernement, profondément injuste ce qu'a brillamment démontré Mme Marisol Touraine (Protestations sur les bancs du groupe UMP) et le nôtre. Alors, acceptez le débat, acceptez la confrontation et, de grâce, ne continuez pas cette...