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Interventions en hémicycle de Jean-Marc Ayrault


1784 interventions trouvées.

D'ailleurs les travaux du COR établissent régulièrement le diagnostic de la situation. Les décisions qui ont été prises en 2003 s'appliquent et vous continuer de s'appliquer. Vous faites semblant d'oublier que le nombre de trimestres nécessaires pour bénéficier de sa retraite à taux plein ne cesse de progresser ; il atteindra 166 trimestres en...

D'abord, si vous étiez un peu rigoureux, vous analyseriez plus sérieusement les propositions des socialistes.

Je rappelle que nous proposons et c'est un engagement que nous prenons si nous revenons au pouvoir en 2012 que les personnes qui souhaitent et peuvent partir à soixante ans retrouvent ce droit que vous voulez leur supprimer. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Nous proposons aussi la retraite à la carte. (Exclamations sur les b...

Il est un autre engagement que nous prenons, et que je tiens à rappeler ici. Comme tout se tient, nous sommes opposés à l'autre mesure d'âge de votre projet, sur laquelle le Premier ministre a dit qu'il ne bougerait pas. Nous reviendrons donc aussi sur l'âge auquel on peut bénéficier de sa retraite à taux plein, que vous voulez faire passer de...

Vous comptez sur le fait que ces personnes partiront plus tôt avec une décote, c'est-à-dire avec une retraite encore plus faible que ce qu'elles peuvent percevoir aujourd'hui

pour réduire une partie des problèmes financiers de notre système de retraite. Marisol Touraine a bien expliqué ce qu'il faut penser du passage de soixante à soixante-deux ans, mais je tiens à insister sur ce sujet à votre intention, monsieur Copé, mais aussi pour que l'on soit compris au-delà des bancs de l'Assemblée nationale. Oui, il faut...

Alors, puisqu'il y a cette crise au demeurant scandaleuse et choquante du système capitaliste financier, il faut trouver des solutions. Mais croyez-vous que l'on doive les mettre en oeuvre uniquement sur le dos des salariés ? Nous répondons par la négative : il est indispensable de dégager des ressources nouvelles, et c'est ce que nous prop...

que nous avons mis en place et que vous avez refusé d'abonder, alors qu'il avait été précisément créé pour faire face au pic démographique de 2020. De plus, il concerne au premier chef la retraite des plus jeunes, ceux qui aujourd'hui doutent et se disent qu'ils n'auront pas de retraite.

Avez-vous été attentifs à ce qui se dit depuis plusieurs mois dans la rue lors des manifestations ? Avez-vous écouté les propos tenus par les personnes interrogées dans le reportage précédant l'émission d'hier soir ? N'avez-vous pas été frappés par le pessimisme, en particulier celui des jeunes et des femmes ? Cela correspond à la réalité qu'il...

On ne pouvait pas croire un instant à ce qu'il racontait. C'est un hold-up pur et simple que de pénaliser ainsi les générations les plus jeunes de notre société.

Nous n'avons donc pas peur de vos propos, monsieur Copé. Nous assumons pleinement ce qui a été dit hier soir, parce que nous avons un projet cohérent, différent du vôtre. Ce projet, si nous le mettions en oeuvre, sauverait le système de retraite par répartition. Surtout, il est juste et équitable, ce qui n'est pas le cas du vôtre. Ce matin, no...

Monsieur Copé, m'avez-vous écouté ou bien étiez-vous dans vos notes ? J'ai dit clairement que nous assumions les engagements pris hier soir sur le droit de partir à soixante ans,

et qu'en 2012, si nous étions au pouvoir, nous le rétablirions. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Non, monsieur le président : je profite seulement de ce moment, dans le cadre du petit droit accordé aux présidents de groupe de parler hors du temps global dans une certaine limite évidemment , pour faire un point d'étape au moment où nous entamons le troisième jour du débat sur les retraites. Visiblement, les députés de la majorité peinen...

Acquis si bien établi que les députés de la majorité réservent désormais leurs principales interventions pour dénigrer le projet du parti socialiste plutôt que de défendre le bien-fondé de leur propre réforme.

Au premier rang de leurs critiques, la sempiternelle rengaine sur les socialistes, maniaques de la taxe

derniers spoliateurs du monde libre. M. Copé, qui court après la présidence de l'UMP, a même osé cette belle attaque, toute en nuances, expliquant que la gauche, avec sa réforme, conduirait la France à la ruine !

Quelle est la vérité, mes chers collègues ? Là est bien le deuxième acquis de notre débat : oui, il y a bien deux façons de financer la survie de notre système de retraite par répartition.