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Certes, cela ne répond pas à tout : c'est pourquoi nous souhaitons qu'un cadre soit fixé par la loi, et que des négociations permettent de définir les conditions de bonification du départ à la retraite. Vous dites qu'il faut améliorer les conditions de travail. Bien sûr. Mais il faut jouer sur les deux tableaux ! Il faut améliorer les conditio...
Monsieur le ministre, je vous remercie de nous répondre ; c'est la moindre des choses dans un dialogue à l'Assemblée nationale, bien sûr, mais vous vous y prêtez de bonne grâce et je tiens à le souligner. Je vous réponds à mon tour : je ne suis pas d'accord avec ce que vous avez dit.
Vous laissez entendre qu'au fond, mes observations sur la pénibilité seraient si approximatives qu'elles rendraient impossible toute initiative pour améliorer la retraite des salariés concernés. Je ne suis pas ici le simple relais des organisations syndicales. Mais puisque vous nous l'avez dit plusieurs fois vous prétendez les respecter, j...
Cette question se pose donc partout, mais nous, nous n'avons pas la réponse. Vous nous parlez d'invalidité, monsieur le ministre, mais êtes-vous prêt à reconnaître qu'entre la pénibilité et l'invalidité, il y a une différence ? Ou pensez-vous que ce soit la même chose ? Certains entretiennent la confusion à dessein. Ainsi, Jean-François Copé a...
Je demande la parole pour un rappel au règlement.
Monsieur le président, je renouvelle mes critiques sur l'organisation des travaux de l'Assemblée. Il est vingt heures : il serait logique que vous nous permettiez de faire une pause dans nos travaux, même si elle n'est pas motivée par la pénibilité je ne jouerai pas avec les mots dans ce débat
Monsieur Bur, je sais bien qu'il ne s'agissait pas d'une attaque personnelle : ce ne serait pas de votre niveau. Cela dit, honnêtement, chers collègues, trouvez-vous digne que les articles relatifs à la pénibilité soient soumis au vote de l'Assemblée nationale au coeur de la nuit ? (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Mesdames, messieurs les députés de l'UMP, êtes-vous fiers de ce que l'on vous fait faire ? (« Oui ! » sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Je n'ai cessé de demander à la Présidence comment elle entendait organiser la suite des travaux. Monsieur le président, je réitère ma question, puisque le Président de l'Assemblée n'a pas voulu me répondre. ...
Je demande également la parole pour un rappel au règlement.
Cela n'a rien à voir !
Vous avez tort !
Vous et moi connaissons le règlement, monsieur le président. J'indique donc simplement que je vais m'exprimer, comme vient de le faire M. Copé. Je ne suis pas du tout gêné par votre question, monsieur Copé, et il n'est nullement besoin d'employer un ton d'une telle virulence, dans le dessein d'effrayer tout le monde. Je suis vos déclarations d...
Il y a quelques années, juste avant 1982, la gauche a fait accomplir, avec François Mitterrand, un bond social considérable à notre pays, en instaurant le droit à partir à la retraite à soixante ans.
Si l'on revient un peu plus en arrière, juste avant 1981, certains de vos amis peut-être vous-même étiez-vous trop jeune à l'époque prédisaient les pires horreurs pour le pays si jamais François Mitterrand devenait Président de la République.
Les chars russes allaient entrer dans Paris ; vous vous en souvenez sans doute, même si vous faites mine, aujourd'hui, d'avoir oublié. Vous continuez cependant à tenir un discours dans le même registre, en affirmant que si, par malheur, la gauche revenait à la tête du pays, ce serait la ruine de la France. (Exclamations sur les bancs du groupe ...
Monsieur Copé, réfléchissez-vous un instant à ce que vous dites sans cesse depuis quelques jours ? Avez-vous oublié que depuis votre arrivée au pouvoir, en particulier depuis 2007, les déficits publics n'ont jamais été aussi élevés ? Que jamais la dette de la France n'a été aussi importante ? Est-ce la gauche qui nous a mis dans cette situation...
Vous avez la mémoire courte, et oubliez un peu vite que la situation préoccupante que nous connaissons, si elle peut être imputée pour partie à la crise, est essentiellement de votre responsabilité.
Cette situation résulte des choix de politique budgétaire et fiscale que vous avez faits depuis 2007, le paquet fiscal et les mesures complémentaires que vous avez imposés ayant eu pour effet d'appauvrir les recettes de l'État et de créer encore plus d'injustice,
le symbole de cette injustice étant le bouclier fiscal, auquel vous ne voulez toucher à aucun prix. C'est cela, la réalité de votre politique : une politique qui pénalise la France et n'a aucune ambition en matière d'emploi. Or chacun sait très bien qu'au coeur de l'avenir de notre système de protection sociale et de notre système de retraite...
Que répétons-nous depuis le début de l'examen de ce projet de loi à l'Assemblée nationale ? Que vous avez la mémoire courte. Vous oubliez la réforme de 2003, qui a diagnostiqué, à juste titre, un problème démographique pour l'avenir du système de retraite.