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les seuls petits contacts s'établissant avec l'Elysée et ses conseillers. Est-ce ainsi que vous concevez la démocratie sociale ? Est-ce cela pour vous le respect des partenaires sociaux ? Et nous, parlementaires, ne sommes pas mieux traités. Il est deux heures et dix minutes du matin et nous voici réunis pour débattre de questions aussi grave...
comme si c'était l'essentiel, comme s'il y avait une heure fétiche où tout devait s'arrêter. Seize heures, dix-sept heures, dix-huit heures ou plus tard, qu'importe si vous tenez à faire voter cette réforme ? Acceptez au moins de respecter non seulement l'opposition mais la représentation nationale tout entière. Dans quel Parlement démocratiq...
C'est en France, patrie des droits de l'homme et de la République. À votre place, j'aurais honte (Protestations sur les bancs du groupe UMP) de traiter ainsi ceux qui ont la légitimité populaire, au même titre que le Président de la République, c'est-à-dire les députés de l'Assemblée nationale.
On nous dit que le groupe socialiste dispose de dix-neuf heures et cinquante minutes de temps de parole : petits comptes d'apothicaire qui prétend enfermer dans un sablier un débat majeur, ridicule syndrome du chef de gare puisque la seule chose qui vous importe je le disais à Bernard Accoyer encore ce matin c'est cet horaire de quinze heur...
Vous faites tout pour compliquer cette tâche, comme vous l'avez déjà fait à plusieurs reprises. S'ils veulent s'exprimer à titre individuel, c'est qu'ils ont reçu mandat de leurs électeurs. Demain, ou après-demain, ils retourneront dans leur circonscription pour expliquer la cause qu'ils ont défendue, la réforme qu'ils ont combattue et les prop...
Oui, nous proposons bien un plan équilibré, financièrement et socialement.
Il s'agit d'un plan juste et c'est dans cet esprit que nous avons abordé ce débat pour autant que vous acceptiez de le mener avec nous au lieu de caricaturer chacune de nos positions. Je le dis, je le répète, l'âge légal doit rester fixé à soixante ans
car c'est une protection pour ceux qui ont commencé à travailler jeunes, qui sont les plus modestes, et c'est une liberté pour les autres. Nous le rétablirons en 2012 si les Français nous font confiance. Je le dis solennellement, l'âge de départ à la retraite sans décote doit rester fixé à soixante-cinq ans parce que c'est le meilleur rempart...
Il est nécessaire de mettre en place la modulation des bonifications d'assurance et d'examiner leurs modes de versement, d'encourager aussi ceux qui le peuvent et qui le souhaitent à travailler plus longtemps. Il n'y a aucune ambiguïté dans notre position. La retraite est un droit universel fondé sur des garanties collectives. C'est ce socle d...
Monsieur le ministre, mes chers collègues, mesdames, messieurs les députés de la majorité, il nous appartenait de construire une nouvelle étape de notre contrat social,...
..de proclamer que, face à la dureté de la mondialisation, face à la violence du monde du travail, vous ne renoncez pas. Il vous revenait d'entendre ces hommes et ces femmes qui ne veulent pas de la pauvreté pour seul horizon, qui veulent que le travail soit symbole d'émancipation et non de résignation. Il vous incombait de porter haut et fort ...
J'étais présent en 2003 lorsque la réforme Fillon a été discutée. Je ne reviens pas sur les nombreux engagements du ministre du travail et des affaires sociales de l'époque ils ont été évoqués la semaine dernière. Mais l'un d'eux, très clair, tout à fait formel, portait sur la pénibilité, et il montre l'échec de cette réforme. On nous promett...
Et si la négociation sur la pénibilité n'a pas abouti, ce n'est pas parce que nous ne disposons pas de statistiques et de données objectives, mais bien parce quele patronat, et particulièrement le MEDEF a de façon permanente et déterminée refusé tout accord sur la pénibilité dans la discussion avec les représentants des salariés ! Voilà où nou...
Sur la base du projet du Gouvernement, à l'évidence, non. Depuis le début de nos débats, une confusion s'est d'ailleurs installée entre « pénibilité » et « invalidité ». Vous parlez toujours d'invalidité, même si vous avez apporté quelques correctifs par amendement. Mais je rappelle que 700 000 salariés partent chaque année à la retraite ! Vos...
Il estimait à 20 millions le nombre d'actifs concernés par au moins un des critères de pénibilité. Cela fait beaucoup de monde ! Tout le monde, évidemment, n'est pas concerné au même degré. C'était d'ailleurs l'objet de la négociation : il s'agissait d'arriver à un compromis qui permette aux salariés les plus exposés à la pénibilité ceux que ...
Ce qu'il disait touche beaucoup de gens qui nous écoutent. C'est du vécu ! Mais malgré cela, il est important de partir de chiffres, de statistiques.
C'est précisément ce que je vais faire, monsieur le trésorier de l'UMP et ancien salarié de L'Oréal ! (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Je suis désolé, mais tous les trésoriers de l'UMP et tous ceux qui tournent autour de l'affaire Bettencourt ont un rapport avec L'Oréal, c'est extraordinaire. (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Si ce que je dis vous énerve, vous n'étiez pas obligé de m'interrompre.
J'en arrive justement, après les témoignages vécus, à la réalité statistique. Savez-vous, par exemple, que 1,35 million de salariés sont astreints à une manutention de charges au moins vingt heures par semaine ? Voilà du concret ! De même, 15 % des salariés, soit plus de 2,6 millions d'entre eux, doivent maintenir leurs bras en l'air. Quand on...