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Monsieur le président, je voudrais revenir sur une question très importante. Le ministre a parfaitement le droit de s'adresser aux médias, c'est même une nécessité, mais je crois important de rappeler que les questions que lui pose l'Assemblée nationale, c'est à l'Assemblée nationale qu'il doit y répondre. Nous avons posé des questions précises...
Mais ce n'est jamais le cas !
Mais ce n'est pas vrai !
Je demande la parole pour un rappel au règlement
Madame la présidente, au début de ce débat, je souhaite, pour le bon déroulement de nos travaux, faire une mise au point au nom de mon groupe, afin que nos échanges conservent un minimum d'honnêteté.
Je dois vous dire ma consternation devant le manque d'honnêteté intellectuelle du discours du ministre. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Il est vrai, monsieur le ministre, que, nouveau converti au sarkozisme, vous êtes peut-être enclin à faire beaucoup de zèle pour servir votre nouveau maître.
On vous avait connu plus modeste et un peu plus respectueux de ceux qui ne pensent pas systématiquement comme vous. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Malheureusement, vous persévérez dans une malhonnêteté intellectuelle qui fausse le débat. (Mêmes mouvements.)
Vous dites qu'il n'est pas acceptable que les Français travaillent un jour sur deux pour l'État ; mais ce raisonnement est totalement faux
dans la mesure où, et vous le savez parfaitement, le bouclier fiscal ne concerne par les revenus du travail. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Vous savez très bien qu'un salarié dont les seules ressources proviennent des revenus de son travail ne paie jamais plus de 50 % d'impôts à l'État. (Exclamations sur les bancs du groupe UM...
Je demande la parole pour un rappel au règlement.
Mon intervention se fonde sur l'article 49-1 de notre règlement. Nous venons d'apprendre, il y a quelques instants, que la séance allait être suspendue aux alentours de dix-sept heures trente, et ce pour permettre aux députés membres de l'UMP de rejoindre l'Élysée.
Que faites-vous donc, mesdames et messieurs, de la séparation des pouvoirs ? Il s'agit bien là d'une question essentielle. On dit que le Parlement doit être revalorisé. Hier, l'a-t-il été ? Non : on a assisté à une parodie de démocratie (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC), et nous venons à l'instant d'entendre la leçon du ministre d...
Je vous demande donc, mesdames et messieurs les députés de l'UMP, de renoncer à exiger cette interruption de nos travaux et de désigner une délégation pour se rendre à l'Élysée, étant entendu que vous avez tout le loisir d'y aller ensemble au cours de l'interruption entre la séance de l'après-midi et celle du soir.
Ce serait là respecter l'Assemblée nationale. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Madame la présidente, lors des élections régionales qui viennent d'avoir lieu, les Français ont parlé. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Le groupe UMP a répondu que, selon lui, il fallait en revenir aux fondamentaux, mais quels son...
Vous ont-ils demandé de voter sous influence cette loi sur les jeux en ligne, qui légalise les activités illicites et qui constitue tout simplement je le dénonce ici, parce que c'est grave une nouvelle loi d'amnistie ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Ce que vous demandent les Français, c'est plus de justice, c'est...
Je termine, madame la présidente. Notre religion, contrairement à celle de M. Copé, est faite.
Le bouclier fiscal et le paquet fiscal, nous voulons les abroger ! Alors, mesdames et messieurs les députés de l'UMP, si, dans quelques minutes, certains d'entre vous persistent à vouloir se rendre auprès du Président de la République, à l'Élysée (« Oui ! » sur plusieurs bancs du groupe UMP), nous leur demandons de lui porter ce message, que le...
Madame la présidente, je demande la parole.
M. Lamour m'ayant mis en cause, j'aimerais apporter une rectification. Je persiste et je signe : vous légalisez des pratiques illégales. (« Non ! » sur les bancs du groupe UMP.) Ce que vote la majorité, c'est une loi d'amnistie ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Monsieur le rapporteur, vous avez refusé cet amendement, avec l'appui du ministre, alors que vous avez précédemment souligné qu'il fallait être constructif et qu'un échange était nécessaire pour tenter d'améliorer le texte. Vous refusez, en fait, cet amendement de bonne foi et de bon sens tout simplement parce que vous vous opposez à tous nos ...