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Interventions sur "universitaire"

176 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Marland-Militello :

...al est un monde clos. Au contraire, grâce à leur liberté d'action et de gestion de leurs moyens financiers, les facultés de médecine se sont adaptées aux mutations ; elles ont intégré la chimie, la biologie et la physique dans leur enseignement ; elles se sont ouvertes à des recherches très peu liées à la tradition médicale. Dire que les doyens des facultés de médecine sont éloignés de l'esprit universitaire est absurde, car ce sont justement eux qui, grâce à la liberté dont ils jouissent, ont créé ce lien entre l'hôpital et les disciplines universitaires. En quoi le fait d'adapter une loi à la spécificité d'un enseignement universitaire emprisonnerait-il celui-ci ? C'est au contraire faire preuve de pragmatisme que de s'adapter aux réalités d'un enseignement à la fois théorique et pratique. Je ne vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Delaunay :

..., à l'hôpital, sont quelque peu désertées par les jeunes agrégatifs. Je pense par exemple à la recherche en orthopédie, qui est surtout recherche de technicité, et non pas recherche fondamentale puisqu'elle ne porte pas, par exemple, sur les cellules. On pourrait aussi mentionner la gastroentérologie et d'autres disciplines : je peux l'observer tous les jours, l'hôpital est déserté par les jeunes universitaires, qui doivent parallèlement effectuer des recherches plus fondamentales, lesquelles les éloignent de leur pratique. Je crains que la réforme que notre assemblée s'apprête à voter n'accentue cette tendance : les jeunes chercheurs devront s'inscrire dans les projets de recherche de l'université, lesquels ne concerneront évidemment pas l'orthopédie, pour revenir à cet exemple concret. La crainte qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

... déjà d'un droit de veto et que celui-ci peut fonctionner. Pourquoi ces réticences à l'égard du droit de veto ? Pour deux raisons : d'abord, le président d'une université peut ne pas avoir le même grade que celui à l'encontre duquel il va exercer ce droit. On peut imaginer un président maître de conférence exerçant son droit de veto à l'encontre d'un professeur, ce qui peut choquer la communauté universitaire. Ensuite, dans les universités pluridisciplinaires, le droit de veto va s'exercer dans nombre de disciplines. Or le président peut être parfaitement compétent dans une discipline, mais pas nécessairement dans toutes celles qui sont enseignées dans son établissement. Je rouvre donc le débat et souhaite davantage de précisions sur ce point, notamment en ce qui concerne le profil du poste. Pourriez...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

La question est d'importance. Les diplômes paramédicaux et de sage-femme ne sont aujourd'hui pas soumis au système LMD, comme c'est le cas ailleurs en Europe. Ainsi, le diplôme de kinésithérapeute est injustement classé au niveau le plus bas sur l'échelle européenne des diplômes universitaires, alors que cette formation vaut bien mieux. Cet amendement propose, comme le demandent depuis longtemps les professionnels et les directeurs des centres de formation, d'intégrer progressivement les diplômes paramédicaux dans le système LMD. On pourrait même aller plus loin : un certain nombre de diplômes dans la filière sociale, comme ceux d'éducateur de jeunes enfants, d'éducateur spécialisé ou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

...iants du conseil d'administration. Il est indispensable d'associer étroitement les étudiants à la vie de l'université, puisqu'ils en sont les premiers bénéficiaires. Vous prônez, madame la ministre, les vertus démocratiques de votre projet : y a-t-il meilleure façon d'illustrer votre sincérité quant au bon fonctionnement démocratique de l'institution ? Les étudiants sont au coeur de la politique universitaire. Rappelons les lois qui ont amené les étudiants à cogérer l'université : la loi de 1984 sur la participation et la loi de 1989 introduisant la notion d'organisations représentatives. Aujourd'hui, les étudiants ont acquis de fortes compétences dans tous les domaines de la vie universitaire. Il serait donc judicieux et normal qu'un vice-président soit choisi parmi les étudiants du conseil d'adminis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

...notre amendement, madame la ministre. Laissez-moi en rappeler le texte afin que tout soit bien clair (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire) : « Un vice-président de l'université est élu parmi les étudiants du conseil d'administration. L'ensemble des étudiants des trois conseils (conseil d'administration, conseil scientifique, conseil des études et de la vie universitaire) participe à ce scrutin. » Nous parlons des seuls étudiants, pas des membres des trois conseils.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Depierre :

...lement des effectifs pléthoriques, comprenant jusqu'à soixante personnes. Une telle dimension n'est pas appropriée pour la gestion d'une université, et cela se traduit par une absence de gouvernance et de pilotage. Réduire le nombre des membres à plus de vingt et moins de trente est donc une sage décision, d'autant que l'équilibre entre les différentes représentations sera maintenu, la communauté universitaire, en particulier, restant majoritaire. Le conseil d'administration approuvera le rapport d'activité du président, mais aussi les comptes de l'université, qui et c'est nouveau seront certifiés par un commissaire aux comptes. Ces changements substantiels permettront à nos universités de fonctionner beaucoup mieux, dans la transparence et l'efficacité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Avec l'article 6, qui précise la composition et les compétences du conseil d'administration, nous sommes au coeur de la question de la démocratie universitaire. Nous sommes d'accord avec la nécessité de réduire la dimension du conseil d'administration : si nous voulons faire de celui-ci le stratège de l'université, nous devons en finir avec les effectifs pléthoriques. La première mouture du texte, qui fixait un nombre de vingt membres, ayant été rejetée, la version actuelle prévoit de vingt à trente membres. Pour notre part, afin de donner un peu plus ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

...mission des affaires culturelles poursuivra la réflexion. Nous sommes tous d'accord sur la nécessité d'intégrer les formations paramédicales dans le cursus LMD. Je souhaiterais d'ailleurs que puissent également y être intégrées les formations médico-sociales. Mais je suis conscient des difficultés techniques qu'implique un tel objectif. Si nous intégrons ces formations privées dans le dispositif universitaire, cela aura forcément des conséquences sur les structures privées et les emplois qui existent aujourd'hui. Je suis conscient des conséquences financières, mais aussi économiques et sociales, de cet amendement. Puisque des engagements précis ont été pris ce soir, laissons-nous le temps de la réflexion, tout en essayant d'atteindre assez rapidement notre objectif. Pour toutes ces raisons, je crois ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Mon souci, dans la composition des conseils d'administration, n'est pas tant la représentation des enseignants-chercheurs à hauteur de 40 à 45 %, suivant les fourchettes proposées ni même celle des personnalités extérieures 25 % environ car assez conforme à la communauté universitaire, que le sort des personnels IATOSS. Ces personnels se sentent aujourd'hui mal considérés dans l'université. Ils ne trouvent pas vraiment leur place dans la communauté universitaire, alors qu'ils y jouent un rôle essentiel dans l'animation au quotidien. On retrouve d'ailleurs ce phénomène dans les collèges et les lycées où les personnels techniciens et ouvriers de service se sentent déconsidérés f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

Elle a, en effet, permis la participation de la communauté universitaire qui ne peut se réduire au périmètre que vous avez défini. Nous devons être conscients de ce que vous préparez. Il y aura des disparités dont les premières victimes seront les personnels techniques et IATOSS, dont on sait parfaitement qu'ils sont indispensables au bon fonctionnement de l'université. De plus, après avoir décidé de la limiter, vous avez augmenté la participation étudiante, suite au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Huyghe :

L'amendement n° 88 tendait à diminuer le nombre des personnalités extérieures. Il est en effet extrêmement difficile de trouver des personnalités extérieures à l'établissement ayant des compétences en matière d'enseignement. Le résultat est que ces membres extérieurs ne viennent que très rarement aux réunions du conseil d'administration, qui sont souvent très longues, et donnent procuration à un universitaire élu. Le résultat est donc contraire au but recherché. Il aurait donc été opportun de ne pas dépasser quatre membres extérieurs, tout en les considérant comme membres à part entière lors de l'élection du président.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

Nous l'avons évoqué à plusieurs reprises dans nos discussions, les universités en outre-mer sont essentielles au devenir de l'université française. En raison notamment des distances qui peuvent séparer telle ou telle antenne universitaire, elles méritent bien sûr un traitement particulier. Ce sera fait par ordonnance. La commission a donc repoussé cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

Je ne suis pas convaincu qu'un tel pourcentage soit souhaitable parce que nous serions alors confrontés à un problème majeur : comment faire pour inclure des personnalités qualifiées qui représentent le monde des entreprises, éventuellement le monde syndical, associatif, universitaire ? Il faut donc que nous contingentions de façon relativement serrée les représentants des collectivités territoriales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

L'amendement vise à maintenir dans leurs prérogatives le conseil des études et de la vie universitaire le CIVU et le conseil scientifique : le premier dans ses compétences pédagogiques, le second dans ses compétences scientifiques. Il ne s'agit pas de revenir aux temps anciens, mais de redonner tout leur rôle à ces deux conseils, qui sont parties intégrantes de la vie universitaire, de ses structures et de ses statuts.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Goldberg :

...cédure en cas de vote négatif de ce conseil. C'est pourquoi nous proposons, par l'amendement n° 202, qu'en cas de vote négatif le président engage sa responsabilité devant le conseil à nouveau convoqué dans les dix jours suivants, lequel peut décider à la majorité des deux tiers de ses membres de mettre fin au mandat du président. C'est normal puisque l'on souhaite l'autonomie des établissements universitaires, et que la responsabilité du président qui en découle doit avant tout relever du conseil d'administration.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArmand Jung :

...uf conseils des trois universités ont voté à une forte majorité en faveur de ce projet. Cette université, qui deviendra l'une des grandes, sinon la plus grande, de notre pays, comptera 43 000 étudiants, dont près de 20 % d'étrangers, et 4 000 à 5 000 enseignants, chercheurs et personnels administratifs. Ce projet de fusion, véritable laboratoire expérimental, rendra service à toute la communauté universitaire de France en constituant un modèle dont pourront s'inspirer d'autres sites universitaires. Je pense notamment aux universités d'Aix-Marseille qui ont annoncé leur intention de se réunifier. Le projet strasbourgeois d'une université unique peut parfaitement intégrer les nouvelles dispositions de votre projet de loi, mais l'article 30 de votre texte bouleverse l'échéancier du projet de fusion, pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

... une bonne nouvelle pour notre pays qui, à l'instar de l'Irlande dont on connaît les succès économiques, fait désormais de l'enseignement supérieur et de la recherche une priorité absolue. Mais, alors que l'on dénonce depuis des années les entraves qui empêchent nos universités de se moderniser, pourquoi n'a-t-on pas abouti plus tôt ? Hormis le fait qu'elle a été la victime collatérale de crises universitaires à répétition, l'autonomie des universités ne pouvait aboutir faute d'un nouvel état d'esprit dans notre pays. Cette nouvelle vision des choses s'impose enfin depuis l'Élysée et depuis l'élection de Nicolas Sarkozy. Il s'agit de bâtir une société plus libre et plus responsable. Il s'agit aussi de redonner aux Français le goût du travail, du mérite, de l'audace, et de leur rendre la fierté de leur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

il nous appartient de dépasser les contradictions apparentes qui sont devant nous pour construire ensemble, dans les semaines et les années qui viennent, le nouveau modèle universitaire français. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Hénart :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, je ne dirai que quelques mots sur cette loi qui, à mon sens, est une loi de progrès. Madame la ministre, vous vous attaquez, pour commencer, à la réforme qui était la plus mûre dans l'esprit de la communauté universitaire et de ses partenaires, ainsi que des parlementaires, comme en témoigne l'excellent rapport de M. Claeys et M. Bouvard, rédigé en juin 2006. Ce rapport, adopté à l'unanimité, tant de la mission d'évaluation et de contrôle que de la commission des finances, forme le socle de ce projet de loi. Mais celui-ci va plus loin, puisqu'il propose une architecture efficace, fort bien décrite par notre rappo...