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Interventions sur "universitaire"

176 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Boulestin :

...ue ceux qui sont proposés, notamment un accompagnement médical et paramédical, pratiquement inexistant aujourd'hui au sein de l'université. Quant aux problèmes d'hébergement, ils appellent déjà un investissement de la part des villes, des agglomérations et des régions. Le second point tient à la nécessité, pour garantir de meilleurs cursus, de clarifier la lisibilité de notre système éducatif et universitaire à différents niveaux, notamment pour ce qui est du rôle des différentes composantes de notre université et de celui de l'État. N'oublions pas que la recherche des fonds propres accroîtra non seulement les disparités entre les universités mais aussi la distance entre l'université et les missions de service public qui sont aujourd'hui les siennes. Les fusions annoncées ne feront qu'aggraver les iné...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Bur :

...é et courage, consiste à redonner à l'université un niveau d'excellence qui lui permettra de figurer dans la bataille mondiale de l'intelligence, de plus en plus exigeante. Nous devons y parvenir en engageant le chantier de l'enseignement supérieur, confronté au défi de la masse des étudiants dont nous savons bien qu'ils n'ont pas tous vocation, même s'ils sont bacheliers, à poursuivre un cursus universitaire qui se doit de rester exigeant. Beaucoup d'enseignants considèrent qu'il est plus que temps de proposer des solutions au défi de la démocratisation et de la massification de l'université, une massification, qui pour nombre de spécialistes, va à l'encontre d'une réelle démocratisation. Je suis fier que le Président de la République ait placé ce chantier, qui conditionne l'avenir, au coeur de son ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Diefenbacher :

et un nouveau rapport à la décision pour les communautés universitaires. Ce changement d'attitude devrait permettre demain d'aborder des questions qui sont, aujourd'hui encore, taboues. Je souhaiterais en évoquer rapidement deux : celle de l'orientation des étudiants et celle des droits d'inscription.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Diefenbacher :

Avec la réforme que vous proposez, un véritable pouvoir universitaire sera instauré. À l'imagination d'en prendre possession ! (« Excellent ! » et applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

je veux dire que votre réforme a été bâclée et conçue dans la précipitation. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Ce projet au périmètre étriqué manque des moyens financiers d'ampleur qui devraient l'accompagner et il est dépourvu de garde-fous. Sous des apparences techniques, il peut même se révéler dangereux pour notre modèle universitaire. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

Le rêve du « grand soir » universitaire est un leurre des conservateurs. La réforme globale est chacun le sait le meilleur moyen de cristalliser toutes les oppositions, bref de ne rien faire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Madame la ministre, cette réforme est censée être « la plus importante de la législature », selon les mots mêmes du Premier ministre, mais vous l'avez conduite à la hussarde. La concertation avec les acteurs du monde universitaire a été menée en quelques semaines dans la confusion. Je pense en particulier à la première mouture inacceptable de votre texte, qui a fait l'objet d'un rejet unanime. Le Président de la République a été contraint même s'il semble goûter cet exercice à s'investir personnellement dans le dossier. Vous avez d'ailleurs fait l'aveu de cette précipitation, durant votre audition par la commission de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Je pense aussi qu'au nom d'une vision très libérale de notre système universitaire développée pendant la campagne par le candidat Nicolas Sarkozy,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

Il nous a semblé, en effet, que la désignation par le nouveau président des personnalités extérieures sera un choix stratégique fort. Ainsi, le président et son conseil d'administration choisiront probablement des scientifiques de renom si leur projet universitaire est celui de l'excellence scientifique. À l'inverse, l'université qui se donnera pour priorité première d'insérer les étudiants dans la vie active choisira plutôt de multiplier les nominations de chefs d'entreprise. Afin de faciliter l'émergence de projets universitaires, la commission a adopté un amendement proposant de limiter la prime majoritaire à la seule liste des professeurs. Nous y revie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Je termine, monsieur le président. Madame la ministre, ce que redoutent plus que tout les acteurs de la vie universitaire que j'ai rencontrés à Saint-Étienne, pôle universitaire pluridisciplinaire de taille moyenne avec ses 14 000 étudiants et ses 1 300 personnels je pense en particulier au personnel IATOSS dont nous avons peu parlé ce soir , c'est que l'État se désengage, qu'il ne joue pas son rôle de garant de la solidarité et de l'aménagement harmonieux du territoire,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Leur crainte est forte que la loi profite aux grands pôles universitaires qui pourront mobiliser des ressources diversifiées, créer des fondations et qui concentreront les financements, au détriment des établissements plus petits ou de taille moyenne. Madame la ministre, si, comme vous le dites, ce texte est une première étape avant d'autres réformes, nous avons alors de sérieuses raisons d'être inquiets pour la suite. (Applaudissements sur les bancs du groupe social...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlfred Almont :

...ses difficultés par ses propres moyens. Ainsi a-t-elle instauré au sein de son conseil d'administration le système dit de la parité, qui consiste à accorder une représentation égale à chacun de ses trois pôles, ce qui a notablement facilité son fonctionnement. Dans le même esprit, afin de favoriser une gestion de proximité par les pôles et pour les pôles, elle a créé statutairement trois conseils universitaires régionaux CUR ayant chacun à sa tête un vice-président, de sorte que chaque site bénéficie d'une relative autonomie. Néanmoins, bon nombre de ses difficultés ne pouvaient être résolues par l'université des Antilles et de la Guyane elle-même et appelaient une intervention du législateur. Votre projet de loi répond à cette nécessité, madame la ministre, en proposant de réformer l'organisation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Méhaignerie, président de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

... bancs que l'université est un enjeu important et essentiel pour le pays : non seulement pour sa compétitivité et son attractivité, mais aussi pour faciliter l'autonomie de la personne et l'égalité des chances. Ce chantier s'étalera sur plusieurs années et nous serons à vos côtés pour poursuivre les efforts budgétaires de la nation. Mais nous attendrons aussi en échange un retour de la communauté universitaire. Pour paraphraser Démosthène, selon qui un bon citoyen doit « préférer les paroles qui sauvent aux paroles qui plaisent », nous souhaitons que la ministre préfère les paroles qui sauvent l'université aux paroles qui plaisent aux démagogues. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlfred Almont :

Le projet de loi que vous nous présentez, madame la ministre, marque les premiers pas d'une réforme que nous appelons tous de nos voeux, y compris les universitaires, depuis de nombreuses années. Son esprit répond aux aspirations des élus des régions d'outre-mer à une plus grande décentralisation des pouvoirs de décision, tant en matière de développement, d'action sociale et d'emploi que d'éducation et de formation. J'espère, madame la ministre, que ma demande sera entendue, ce qui me donnerait toutes les raisons de voter ce texte dont l'importance n'aura é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Claeys :

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le président de la commission des affaires culturelles, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, oui, je crois que ce débat est important pour notre assemblée et pour la législature qui commence. Je voudrais d'abord rendre hommage à la communauté universitaire. Les professeurs, les enseignants-chercheurs, les chercheurs, les personnels administratifs ou techniques ont été confrontés ces dernières années à une massification très importante du nombre des étudiants. Et cette croissance extrêmement rapide s'est faite, comme vous l'avez rappelé, madame la ministre, avec des moyens financiers relativement limités. Ainsi, le rapporteur nous donnait-il tout à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Claeys :

...ce chantier est renvoyé à plus tard, madame la ministre, mais l'aborder dans le cadre de la réforme des universités et de la recherche aurait été un signe fort. Pour s'attaquer à la précarité, il faudrait revoir la structure des bourses dont on sait qu'il ne suffit pas de les augmenter et réfléchir à un revenu étudiant. Il faudrait également remédier aux difficultés rencontrées par les villes universitaires pour développer le logement étudiant et résoudre le problème des cautions locatives. Autant de sujets prioritaires qui sont absents de votre projet de loi. Rappelons-nous pourtant le message que les étudiants et leurs familles nous ont adressé au moment de la crise du CPE. Je me souviens ainsi d'avoir vu défiler ensemble, à Poitiers, des personnes appartenant à trois générations différentes, to...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSimon Renucci :

...s conditions d'encadrement indignes d'un grand pays. Les personnels administratifs et techniques supportent la pénurie des moyens. Les étudiants vivent de plus en plus durement la précarisation de leurs conditions de vie et le risque de l'échec, souvent dû à une mauvaise orientation. Ainsi, chaque année, 90 000 jeunes quittent l'enseignement supérieur sans diplôme. Je suis convaincu que le monde universitaire est prêt : le moment de cette grande réforme, de cette grande ambition commune est venu. Mais, dans ce contexte, la première urgence, dans le cadre de la réforme de l'université, aurait dû être d'élaborer un collectif budgétaire en faveur notamment des universités.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSimon Renucci :

Certes, l'effort budgétaire, aussi nécessaire soit-il, ne sera pas suffisant si on ne dépense pas mieux grâce à une nouvelle gouvernance. A contrario, sans un tel effort, votre réforme de l'autonomie des établissements risque d'apparaître comme un moyen habile de transférer la responsabilité de la gestion de la pénurie des moyens vers la seule communauté universitaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSimon Renucci :

... université les moyens de son autonomie et de son excellence. L'État aurait ainsi fixé un cadre assurant l'équité entre les universités et consolidant l'aménagement de nos territoires. Car votre projet présente le même risque que la décentralisation : des collectivités dont les moyens étaient inégaux sont devenues concurrentes, ce qui a provoqué de graves inégalités territoriales. Si l'autonomie universitaire utile et nécessaire, je le répète consiste à établir une concurrence entre des universités de tailles différentes et disposant, surtout, de moyens très dissemblables, on aboutira inéluctablement à l'aggravation des inégalités de chances entre les étudiants, mais aussi entre les territoires. Il suffit d'imaginer un instant les abondements privés dont bénéficieront les fondations de certaines u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Braouezec :

Madame la ministre, en dépit de votre réponse et de vos propos rassurants sur la suite, que vous nous avez promise pour le mois de septembre, je reste, comme Alain Claeys, assez sceptique sur la volonté du Gouvernement d'aller plus loin dans une réforme universitaire que chacun attend depuis longtemps, trop longtemps. Aujourd'hui, ce n'est pas une réforme universitaire que vous nous proposez. Du fait des limites imposées par le Gouvernement, ce texte se borne en effet à traiter de la liberté des universités, et donc de la gouvernance et de l'autonomie. Vous avez parlé d'unanimité au Sénat sur ce point. Nous aurons l'occasion d'émettre un certain nombre de ré...