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Interventions sur "universitaire"

176 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

que nous avons tous rencontré à plusieurs reprises la communauté universitaire et que tous les projets étaient archiconnus. Après ce projet sur la gouvernance, nous aurons à examiner Mme la ministre s'y est engagée d'autres projets qui porteront sur les légitimes questions qui ont été évoquées tout à l'heure et qui viendront à la suite du débat sur la gouvernance, corroborées par l'engagement financier que le Président de la République a pris en faveur de l'université e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Votre loi prévoit également un renforcement des inégalités entre les universités et de la précarité pour les personnels universitaires. En même temps, à travers le mécénat, elle prépare l'adossement total de l'université au patronat. Les formations se feront au bon vouloir des entreprises : aujourd'hui, l'université offre aux étudiants des formations très larges. Désormais, elle ne proposera plus que des formations pour ce dont le patronat a besoin dans telle ou telle zone. Nous perdons ainsi l'occasion de mener une grande réfo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Jardé :

Vous connaissez également, madame la ministre, la spécificité des UFR de santé. C'est un cas unique dans notre université. Qui dit universitaire dans les facultés de médecine dit également praticien hospitalier. Il faut se souvenir que, avant les ordonnances de 1958, les facultés de médecine et les hôpitaux étaient séparés. L'ordonnance a marqué l'intégration des facultés de médecine dans les hôpitaux et la création des CHU, ce qui a forgé un outil exceptionnel au service de la santé. Ainsi, l'OMS a pu placer la France en première positio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Jardé :

Autre point, et non des moindres : les facultés de médecine ont une logique interrégionale, c'est-à-dire que plusieurs facultés se complètent. À Amiens, nous sommes dans le G4 : les postes universitaires sont discutés entre Lille, Rouen, Caen et Amiens, au-delà des perspectives purement locales. Certes, si l'on a un président d'université ouvert, une ministre comme vous, un conseil national des universités responsable, tout ira bien ! Mais nous faisons une loi pour trente ans : j'ai donc quelques inquiétudes. Si l'on regarde le passé, en 1984, on avait dû ajouter l'article 32 à la loi Savary. Je...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

... ; les bourses, enfin, sont octroyées par l'État. Le système doit donc évoluer car il est peu opérationnel. Il est même inégalitaire et inadapté, notamment, il faut le répéter, parce qu'il est en compétition avec le système sélectif qui est bon d'ailleurs de préparation aux grandes écoles, dont le coût par an et par étudiant est deux fois plus élevé que celui d'un étudiant en premier cycle universitaire. De plus, il est injuste car le taux d'échec en premier cycle est plus important. Bien que nous soyons favorables au principe de diplômes nationaux, nous sommes obligés de reconnaître que les chances de réussite ne sont pas les mêmes selon qu'un titulaire du baccalauréat est admis dans telle ou telle université, a fortiori dans une « classe prépa » ou même dans un IUT avant de rejoindre plus tar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

... cette réforme, qui se contente de toucher à la gouvernance, qui remet en cause la collégialité et concède au président d'université des pouvoirs démesurés, confinant à la mise en cause des statuts, avec l'invitation appuyée à embaucher des contractuels, sans parler des risques de clientélisme que cela peut entraîner. Votre projet est une véritable remise en cause de l'idée même de service public universitaire démocratique. Enfin, nous ne voulons pas d'une réforme conduite comme ça, en vitesse, au coeur de l'été, en plein mois de juillet plus précisément du 20 juin au 20 juillet , alors qu'elle touche aux fondements même de la constitution des savoirs. Le moins que l'on puisse dire est que les acteurs concernés sont invités à réfléchir vite, y compris pendant leurs congés, à moins que vous ne préfé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

avec l'ensemble des acteurs concernés : les enseignants, les étudiants, les personnels universitaires et leurs organisations représentatives, afin de faire le point des difficultés actuelles et d'examiner les mesures à prendre pour les surmonter, tant dans le domaine de l'enseignement proprement dit que du point de vue des aspects sociaux logement et conditions de vie des étudiants ou des débouchés offerts au terme de leur formation. Comment osez-vous prétendre traiter d'un tel sujet en moi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

... l'article 15 qui, au détour d'un amendement sénatorial, permet précisément le retour à l'expérimentation. Si le texte reste en l'état, les universités favorisées pourront recruter des contractuels et des professeurs étrangers en les payant mieux, tandis que les petites universités seront les seules à devoir respecter strictement les règles de la fonction publique. Nous craignons que la politique universitaire ne devienne une politique à géométrie variable ! En évoquant ces risques, nous ne sombrons ni dans la paranoïa, ni dans l'opposition systématique ; nous affirmons simplement que votre crédibilité dépend de l'arbitrage que vous obtiendrez du Président de la République sur un plan pluriannuel associant des moyens financiers et la programmation d'emplois nouveaux. Nous vous ferons confiance si vous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Claeys :

...autant que vos réactions n'auront d'autre effet que de me faire parler quelques minutes de plus. Le débat qui a eu lieu au Sénat, celui qui nous occupe depuis cet après-midi à l'Assemblée, montrent, madame la ministre, la fragilité de votre texte. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Il faut bien constater que celles et ceux qui constituent la communauté universitaire, les représentants des enseignants et des étudiants, manifestent leur scepticisme envers votre projet c'est le moins que l'on puisse dire , et font des déclarations de plus en plus inquiètes. La première raison de cette fragilité tient à l'absence de réelle concertation. C'est une erreur, s'agissant d'un texte aussi important. Si vous aviez consacré quelques mois à la concertation, vous aurie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlfred Marie-Jeanne :

Madame la présidente, madame la ministre, chers collègues, mon intervention s'articulera en deux parties ; l'une est d'ordre général, l'autre plus spécifique à l'université des Antilles et de la Guyane. La dégradation du système universitaire est en maints domaines avérée. Presque tous les clignotants sont au rouge. Un taux d'échec élevé, une recherche dans un état détérioré, la fuite incessante des cerveaux, un classement à l'international en dégringolade, caractérisent cet inquiétant constat. Il était impensable de laisser les choses empirer encore. Une réforme réparatrice, s'attaquant aux multiples causes de cette situation, était ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYvan Lachaud :

...ents successifs l'on souhaité : plus de 70 % d'une classe d'âge sont désormais bacheliers tous baccalauréats confondus. Or si le lycée s'est adapté à la massification de l'enseignement, notamment en ce qui concerne la pédagogie et les formations proposées, nos universités il faut bien le reconnaître n'ont pas réalisé l'indispensable aggiornamento. La réforme LMD, qui réorganise les parcours universitaires, nous pousse également à la réforme : les étudiants en BTS ou DUT notamment, diplômés à bac +2, attendent avec impatience de trouver leur place dans ce nouveau système, sans que ce soit nécessairement par le biais de licences professionnelles. Ne nous trompons pas de débat : il ne s'agit pas de choisir entre la sélection au mérite et la promotion sociale, entre l'égalité républicaine et un syst...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mazetier :

Quelle déception, madame la ministre, et quelle occasion perdue que ce projet de loi que la déclaration de politique générale annonçait pourtant comme une priorité absolue de votre gouvernement ! Jamais en effet une telle unanimité ne s'était faite dans la communauté universitaire et, plus largement, dans la société tout entière, sur la nécessité de réformer en profondeur notre système d'enseignement supérieur, non seulement parce que chacun en connaît les faiblesses, les impasses ou les misères, mais également parce que presque tous lui reconnaissent sincèrement un rôle moteur dans le processus de croissance et dans la capacité de notre pays à se projeter dans l'avenir et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Claeys :

Enfin, et c'est pourquoi la communauté universitaire en vient progressivement à s'interroger, je vous renvoie à vos interventions de cet après-midi. Avez-vous parlé de la gouvernance ? Non ! Vous avez parlé de l'échec en premier cycle, de la précarité, du classement de Shanghai et de la non-visibilité de notre système d'enseignement supérieur et de recherche ! Vous avez encore parlé les doctorants, les post-docs. Bref, vous avez parlé en conscience...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYvan Lachaud :

...'ait pas fait, c'est bien le drame aujourd'hui ! Il faut de la recherche, bien sûr, et les moyens nécessaires, mais on ne peut pas laisser sortir tous ces jeunes des facultés sans se préoccuper des liens avec la vie professionnelle. Parce qu'il faut, en effet, redéfinir le statut de l'université, faute de l'avoir fait depuis vingt ans. Parce qu'il faut ouvrir des chantiers comme le premier cycle universitaire,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mazetier :

Pire, vous accentuez le phénomène puisque vous incitez les étudiants à travailler pendant leurs études. Or on sait bien que ce ne sont pas ceux qui ont le moins d'argent qui travaillent pendant leur cursus universitaire et, comme par hasard, ce ne sont pas non plus ceux qui échouent le plus. Vous en appelez à l'audace, à la vérité. La vérité commande de dire qu'aujourd'hui on parle d'activité de recherche et de charge d'enseignement. Tant qu'on n'aura pas rompu avec cette logique, on échouera.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mazetier :

Tant qu'on ne changera pas de mentalité et qu'on ne considérera pas l'enseignement comme une mission noble, on ne s'attaquera pas aux racines du mal. Quant à l'audace, elle aurait été de faire des étudiants de vrais acteurs, concepteurs et partenaires de la réforme ainsi que de la vie universitaire et, pourquoi pas, des membres des comités de sélection qui font tant couler d'encre en ce moment. L'audace, la fin de la complaisance, aurait été non pas de créer un bureau de l'insertion professionnelle à l'université, mais de considérer que les débouchés professionnels sont avant tout une question de pédagogie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

...à l'heure par M. le président de la commission. Il est évident que nous devons faire en sorte que les universités françaises puissent conclure plus facilement des partenariats, en particulier avec les collectivités locales. M. le rapporteur ne m'en voudra pas de citer M. Bourg-Broc, président de la Fédération française des maires des villes moyennes, qui soulignait récemment l'importance du tissu universitaire pour le développement des villes moyennes et, par conséquent, la nécessité pour les établissements universitaires de nouer des partenariats concrets avec elles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Braouezec :

...ur et de recherche. Permettez-moi d'insister sur le fait que l'urgence se situe ailleurs. Elle réside d'abord dans les moyens matériels et humains supplémentaires que d'aucuns appellent de leurs voeux pour ne serait-ce que faire fonctionner les universités qui sont bien loin de disposer de budgets comparables à ceux des pays voisins. Cette revendication est exigible, je le répète, dès la rentrée universitaire prochaine. Surtout, l'urgence consiste en l'ouverture d'un débat constructif et collectif regroupant des acteurs de différentes sensibilités. Seul un processus collectif de ce type sera à même d'élaborer des réponses à la diversité et à la complexité des défis auxquels est confronté l'enseignement supérieur français. Il s'agit de se pencher sur les missions indissociables de recherche et de form...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Bayrou :

...rès grande importance pour la société française et pour son histoire. En effet, depuis cent cinquante ans, nous avons choisi d'organiser notre enseignement supérieur et notre recherche non pas en universités au pluriel mais en une université, qui est l'université française, l'université républicaine. Ce choix a des conséquences de haute portée puisque, notamment, il implique que nos diplômes universitaires aient un statut national, situation toute différente de celle des pays qui, ayant choisi le pluralisme des universités, délivrent des diplômes concurrentiels entre les différentes universités du pays. Permettez-moi sur ce point, madame la ministre, d'amender l'un de vos propos. Vous avez dit dans votre intervention liminaire que, partout dans le monde, on proposait des lois de cet ordre, citant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tardy :

...che ou les concours de l'enseignement secondaire pour les filières littéraires et de ce fait trop théoriques. Il faut cependant reconnaître que des efforts importants ont été amorcés. La professionnalisation des diplômes a beaucoup progressé dans nos universités, et les enseignants font d'importants efforts en ce sens. Mais elle se heurte à la méconnaissance des besoins des entreprises par les universitaires, faute de contacts et de relations entre les deux univers. Je me réjouis donc que vous preniez cette situation en compte. Les deux mondes ne se connaissent pas, il faut absolument établir des passerelles. La présence, à tous les niveaux, de représentants des entreprises sera déterminante pour relever ce défi. Elle doit être maintenue au sein des conseils centraux, mais aussi des conseils de fac...