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Je souhaite mettre en garde nos collègues qui pensent pouvoir en revenir à l'ancien système. Ce serait en fait anticonstitutionnel, comme l'a rappelé le Conseil constitutionnel. Certains de nos collègues sénateurs voulaient tout supprimer. Avec le rapporteur général, nous avons trouvé le dispositif permettant de maintenir la demi-part mais uniq...
Avant que nous ne votions, je souhaite obtenir une précision au sujet de l'annexe au sous-amendement n° 633 car il me semble déceler une erreur pour l'année 2010
Dans l'argumentaire joint au sous-amendement n° 633, mes chers collègues, les curseurs de 650 et 680 euros retenus pour 2010 ne sont donc pas exacts : la somme est en fait de 680 euros à la fois pour l'amendement et pour le sous-amendement.
Mes chers collègues, ceux d'entre vous qui ont pris part au débat sur la loi TEPA se souviennent que le premier objectif de cette mesure était de soutenir le pouvoir d'achat des travailleurs modestes car ce ne sont pas les cadres supérieurs qui font des heures supplémentaires.
Cet objectif a été atteint (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) : ce mécanisme a eu un effet redistributif, ce sont les entreprises qui paient, et l'incitation fiscale et sociale a fonctionné.
Mes chers collègues, vos amendements sont antisociaux ! (Exclamations et rires sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Vous voulez priver des travailleurs modestes de ces avantages dont ils bénéficient lorsqu'ils font des heures supplémentaires !
S'y ajoute l'aspect économique. Lors du débat sur la loi TEPA, nous, centristes, avons souligné que ce dispositif ne créerait pas d'emplois. Au demeurant, ce n'était pas son but : comme notre rapporteur général l'a rappelé, il avait pour avantage d'accroître la flexibilité du travail. Et il est totalement faux de dire qu'il a fait augmenter le ...
Tout à fait.
Pas dans votre amendement !
Mes chers collègues, que les entreprises privées, comme les entreprises publiques, aient créé des holdings aux Pays-Bas avant l'amendement Copé peut s'expliquer par deux types de raisons. D'abord, l'aspect fiscal, dont nous sommes en train de parler, puisqu'il n'y a pas de taxation.
Je croyais que, pour un marxiste-léniniste, le capitalisme n'avait pas de patrie.
Il faut comprendre avant de juger, monsieur Brard.
Après l'aspect fiscal, la seconde raison est l'extrême rigidité du droit des sociétés en France. Le rapport Charzat puis l'amendement Copé étaient donc inéluctables. Sans eux, il suffisait de transférer sa participation au coût comptable à sa holding aux Pays-Bas, de réaliser la plus-value aux Pays-Bas en la vendant
, puis de la faire redescendre en fonction des besoins des différentes filiales du groupe. C'est ainsi que cela fonctionnait. Tout cela était coûteux et compliqué pour les entreprises ; le montage avait un coût. L'amendement Copé allait donc dans le sens de la simplification.
Mais il y a à mon avis une erreur : on devrait mettre en face un chiffre proche de zéro, du moins pour toutes les entreprises importantes qui possèdent une holding à l'étranger. Par votre amendement, vous ne toucherez absolument pas les grands groupes, qui renoueront avec les pratiques qui étaient les leurs avant l'amendement Copé, mais seulem...
puisqu'il consiste à taxer les petits et les moyens en protégeant les gros.
Et mon sang rouge ?
Mais non !