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Merci au Sénat !
Chut ! Chut !
Si ce n'est pas beau, la procédure, tout de même !
En couple !
La réduction des déficits !
Ou trop rapidement !
Mais il y a douze ans, l'écart était de combien ?
Eh oui !
Absolument ! C'est ce que j'ai dit hier.
C'est l'un des éléments !
Mes chers collègues, je ne vais pas refaire un énième discours, tous les arguments ont été avancés hier.
Je voudrais parler de tout autre chose. Cela fait dix-neuf ans que Gilles Carrez et moi-même siégeons à la commission des finances. Nous avions appris que le débat budgétaire, c'était les trois L : litanie, liturgie et léthargie.
Dans cette quatrième législature à laquelle nous participons avec Gilles Carrez, ce n'est plus vrai. Tout d'abord, il y a eu une véritable co-production sur certains textes.
On a parlé de la réforme de la fiscalité du patrimoine ; et, osons le dire, c'est la commission des finances qui a sauvé le Gouvernement sur la réforme de la taxe professionnelle cela fait plaisir d'avoir le sentiment de temps en temps de ne pas être totalement inutiles.
Autre nouveauté, le fait de confier, alors que ce n'était pas dans le règlement, la présidence de la commission des finances à un membre de l'opposition. Je pense que c'était une bonne réforme et que l'opposition le reconnaît.
Tellement bonne d'ailleurs que nos collègues sénateurs ont fini par l'appuyer aussi.
Je vois notre collègue qui s'interroge. Je le répète, je crois que c'est une bonne chose. Je ne suis pas de ceux qui pensent que l'opposition doit être négligée.
Dans une démocratie, l'opposition a un rôle positif à jouer. Il est donc normal qu'elle soit associée à la bonne marche des institutions et qu'elle soit correctement informée de ce qui se passe. Je voulais faire une deuxième remarque qui ne fera peut-être pas plaisir à tout le monde mais qui, hélas ! n'en est pas moins la vérité. Vous avez to...
Notre rapporteur général l'a dit tout à l'heure : le devoir de tous les démocrates dans cette campagne présidentielle devrait être de répondre à cette question : où allons-nous continuer à réduire les dépenses et où allons-nous nous autoriser quelques hausses de recettes ? Voilà ce que devrait être le débat démocratique, si nous voulons atteind...
Merci également aux administrateurs, et aussi à ceux qui, derrière les ministres, les alimentent en munitions, en argumentaires. Merci enfin à tous ceux qui travaillent devant et derrière notre cher président, et à tous nos collègues qui s'intéressent un tant soit peu aux finances publiques. (Applaudissements sur les bancs des groupes NC et UMP.)