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Chacun mesure ici l'importance de l'article 23, comme chacun l'a mesuré lors de son examen en commission. Il faut que nous prenions, en conscience, nos responsabilités, car il ne s'agit pas de n'importe quel article ni de n'importe quelle loi. Je regrette la suspension de séance, mais elle était de droit, et je regrette, en tant que président ...
Il est défendu. (L'amendement n° 199, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
Très bien !
Monsieur Mamère, lorsque la commission spéciale s'est mise en place, j'ai souhaité, en accord avec le rapporteur, que soient abordés des sujets qui ne figurent pas dans le projet de loi, en particulier la gestation pour autrui. J'ai souhaité que soit traité de façon large le problème de l'anonymat. Enfin, j'ai souhaité, et mon groupe avec moi, ...
Combien serons-nous vendredi matin pour aborder les sujets si importants que vous avez évoqués ? Combien serons-nous demain après-midi pour débattre de l'AMP, de la recherche et de certains autres sujets ?
Dans la discussion générale, comme au cours des débats que vous avez eus entre vous, ces sujets ont été centraux. Je pense qu'il faut prendre tout son temps pour les traiter.
Nous n'imposons donc pas de carcan : nous voulons organiser nos débats de façon à pouvoir aborder l'ensemble des sujets. (Applaudissements sur plusieurs sur les bancs du groupe SRC et sur de nombreux bancs des groupes UMP et NC.)
C'est vrai !
Très bien !
Je me félicite que tout le monde soit apaisé à vingt-deux heures, ce soir. (Sourires.) Le débat citoyen est important. Ce qui s'est passé autour des lois bioéthiques est important, même s'il ne faut pas en exagérer l'impact. Mais je ne voudrais pas qu'à travers tout cela, la démocratie représentative, dont c'est le travail, ne joue pas pleine...
Je voudrais y insister, en tant que président de la commission spéciale : c'est le rôle du Parlement et un rôle essentiel que de trancher un certain nombre de questions. Et cela ne me choque pas du tout que, au-delà des démarches individuelles, chaque groupe ait sa propre réflexion. L'UMP a eu sa réflexion, le groupe socialiste a eu la sien...
Bien sûr. Mais il faut, à un moment ou à un autre, être totalement dans la clarté. Les lois bioéthiques, ce n'est pas une série de positionnements en fonction de l'actualité. Ce sont des sujets sérieux, sur lesquels il faut trancher. Et je crois que nous sommes en mesure, les uns et les autres, de le faire dans cet hémicycle.
M. Le Déaut vient d'apporter la précision que je souhaitais faire. Monsieur Mariton, vous avez suivi avec attention tous les débats de la commission et apporté beaucoup par vos arguments. Mais vous n'avez pas le droit, au détour d'une phrase, de dire ce que vous avez dit à propos de Jean-Louis Touraine.
Non ! En ma qualité de président de la commission, je vous dis que vous avez simplifié de façon outrancière les propos de Jean-Louis Touraine. C'était la seule remarque que je tenais à vous faire. Je respecte vos opinions et je suis convaincu que vous disposez d'autres arguments pour les affirmer, plutôt que de simplifier les propos d'un parl...
Très bien !
Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, la révision de la loi relative à la bioéthique constitue, pour notre assemblée, un moment à la fois rare et particulier. En tant que président de la mission d'information puis de la commission spéciale, je remercie très sincèrement et très chaleureus...
Dès lors, pourquoi maintenir cette interdiction ?
J'ai réfléchi à cette question le plus honnêtement possible, et je ne sais pas si je parviendrai à convaincre. Mais si l'on en reste aux conditions que nous avons posées s'agissant des embryons surnuméraires, je ne vois pas pourquoi nous maintiendrions l'interdiction. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)