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...ntaigne a rendu public au printemps dernier. En ce qui nous concerne, nous avons commencé à travailler sur l'ensemble des problèmes de notre système éducatif à travers, notamment, un rapport de notre collègue Jacques Grosperrin consacré à la mise en oeuvre du socle commun de connaissances et de compétences au collège. Nous avons également décidé de nous pencher sur la question des rythmes de vie scolaire dans l'enseignement primaire avant même que le ministre de l'Éducation ne mette en place la conférence nationale à laquelle vous et nous, Monsieur le directeur général, sommes associés. Nous avons enfin abordé la problématique de l'échec scolaire à l'occasion de deux auditions successives de M. Jean Picq suite à la publication du rapport de la Cour des Comptes sur l' « Éducation nationale face à ...
Je vous remercie d'avoir pris l'initiative de cette audition qui témoigne de l'importance que vous accordez à cette grave question de l'échec scolaire dans l'enseignement primaire. L'Institut Montaigne qui, vous le savez, cherche à contribuer à faire évoluer la conscience sociale, se réjouit particulièrement de cet échange. Notre Institut travaille sur les questions éducatives depuis une dizaine d'années, tant en ce qui concerne l'enseignement supérieur que secondaire ou primaire. Si nos concitoyens considèrent comme indispensable une réforme ...
Même si ce rapport, Monsieur le directeur général, est sans doute un peu trop exclusivement axé sur les sciences de l'éducation et le socio-constructivisme résoudre le problème de l'échec scolaire, en effet, implique selon moi d'agir simultanément sur plusieurs leviers , je le trouve éclairant et je ne partage pas les critiques trop véhémentes dont il a fait l'objet de la part du professeur Hubert Montagner. Premier budget de la nation notre dépense publique a été multipliée par deux alors qu'entre 1990 et 2000 les effectifs ont considérablement diminué l'Éducation nationale est un s...
Je me félicite également de ce rapport qui met en évidence combien l'école primaire constitue un élément fondamental du cursus scolaire jusqu'à l'université. En effet, contrairement à ce que les gouvernements successifs ont laissé penser à travers les réformes du collège, du lycée et de l'enseignement supérieur, les problèmes ne commencent pas à partir de la classe de sixième : comme l'attestent les travaux que vous avez réalisés à l'instar, d'ailleurs, de ceux de la Cour des comptes ou d'autres institutions il convient d'ag...
...ion d'un organisme privé qui, a priori, défend des intérêts privés, l'Institut Montaigne étant notamment financé par 80 entreprises à l'exclusion de toute subvention publique. Sont-ce donc là les prémisses d'une série d'auditions de personnalités, d'associations, de représentants des personnels de l'Éducation nationale et des chercheurs qui travaillent depuis des années sur la question de l'échec scolaire ? Si oui, je propose d'entendre un représentant de la Fédération nationale des associations des rééducateurs de l'Éducation nationale (FNAREN). Comme j'ai eu moi-même l'occasion de le constater, l'expertise de la FNAREN quant au traitement des difficultés scolaires est remarquable, de même que les propositions concrètes qu'elle a formulées pour lutter contre l'échec scolaire, mettant notamment en...
...us facile que le français. Par exemple, le son O, chez nous, est le même dans les mots suivants « eau », « haut », « oh », « Ô » quand, en finnois, la graphie de « bateau » ou « d'auto » correspond à bato ou oto, ce qui limite considérablement les fautes d'orthographe. Cela ne suffit cependant pas, comme me l'a fait remarquer l'ambassadrice de ce pays, à expliquer les succès de l'enseignement scolaire en Finlande puisque la proportion des personnes issues de l'immigration, qui rencontrent forcément des difficultés particulières, y est aussi nombreuse que chez nous. Enfin, l'Institut Montaigne, Madame Amiable, est une force de propositions et c'est sur ces dernières qu'il doit être jugé, quel que soit son mode de financement. Je gage que, si vous nous faites le plaisir de nous entendre, c'est ...
L'école rurale, cher collègue Reiss, n'a pas fait la démonstration de sa moindre capacité à répondre aux inégalités scolaires ! La quatrième proposition de l'Institut Montaigne est à mes yeux incontournable : renoncer le plus vite possible à la semaine de 4 jours, qui est un échec patent. S'agissant de la formation des enseignants, j'ai cru comprendre, même si ce n'est pas explicite dans le rapport, que vous préconisiez une pré-orientation du futur enseignant dès le bac, autrement dit un retour aux écoles normales de...
Nous avons beaucoup parlé des élèves en difficulté. N'oublions pas le mal-être des enseignants, leur souffrance devant le constat de cet échec scolaire, leur sentiment d'être démunis des outils adéquats pour exercer leur métier. Un métier s'apprend : il y a besoin de formation initiale et de formation continue. Aussi aimerais-je que vous approfondissiez la réflexion sur ce que devrait être une véritable formation initiale. Sans pour autant revenir aux usages d'antan, il faut un temps où les futurs enseignants puissent acquérir les outils pédagog...
En tant que médecin, je suis très attentif aux rythmes de l'enfant. Comme vous l'expliquez en vous fondant sur un rapport de l'Académie de médecine, le temps scolaire doit viser trois objectifs : améliorer les conditions d'apprentissage par des emplois du temps appropriés, réduire la fatigue et les tensions de l'enfant, instaurer une meilleure qualité de vie de l'enfant à l'école. Or le rythme en vigueur, qui « ramasse » le temps pédagogique sur 36 semaines, est source de problèmes : en fatiguant les élèves, en accroissant leur stress ainsi que celui des famil...
Vous préconisez une scolarisation obligatoire à partir de cinq ans. Mais que pensez-vous de la scolarisation entre deux et trois ans ? Dans les quartiers en difficulté, n'est-elle pas préférable pour les enfants ? Y a-t-il eu des évaluations ou des expérimentations sur le devenir scolaire des enfants concernés ?
Je précise que notre commission conduit une mission d'information sur les rythmes scolaires sous la présidence de Michèle Tabarot. Ses deux rapporteurs sont Yves Durand et Xavier Breton.
Permettez-moi d'apporter une modeste contribution à cet intéressant rapport. Vous parlez beaucoup d'expériences, mais il en est une que vous ne citez pas : celle qui a permis à de nombreux établissements d'obtenir des succès scolaires grâce à l'éducation artistique. Vous parlez de chaîne de l'intelligence ; je vous propose une chaîne de l'imagination et de la sensibilité. Je pense que l'une des raisons de l'échec scolaire tient au fait que l'enfant est plus un auditeur passif qu'un acteur de l'enseignement. On ne lui donne pas le désir d'apprendre. Notre enseignement cartésien est essentiellement axé sur les problèmes de la r...
... qui marche ailleurs ? Nous avons en France une certaine propension aux comparaisons « en interne ». L'Aveyron se classe ainsi au troisième rang pour ses résultats et nous nous en réjouissons, mais cette performance doit être relativisée par les comparaisons internationales Faisons par ailleurs en sorte qu'il n'y ait pas de différence d'appréciation entre la direction générale de l'enseignement scolaire et nos politiques publiques. Nous l'avions déjà dit, Xavier Breton et moi-même, dans le rapport que nous avons rédigé à la demande de Jean-François Copé. Je pense notamment à la fameuse évaluation en CM2, « plaquée » en janvier, ce qui me semble d'une stupidité sans égale
Merci de nous avoir rappelé que l'école travaille avant tout sur de l'humain et d'avoir mis l'accent sur l'organisation quelque peu bancale de notre système scolaire. Je ne reviendrai pas sur les réformes non abouties des dernières années, mais je voudrais évoquer celle de 1989 sur les cycles, qui constituait un progrès dont nous n'avons pas su tirer la substantifique moelle. Nous continuons en effet à penser la progression des enfants par années, et à présenter les objectifs de la grande section de maternelle avec ceux de l'école maternelle alors qu'ils relè...
Je me réjouis de ce débat, qui compte tenu de l'urgence qu'il y a à réformer l'école primaire, ne peut se cantonner au ministère de l'éducation nationale. Ma première question concerne les rythmes scolaires. Vous proposez de passer de trois à deux zones de congés scolaires et de raccourcir de deux semaines les vacances d'été. Est-ce compatible avec un passage à deux zones pour les vacances d'été ? Je pense notamment à l'économie touristique de notre pays. Dans le cadre de la mission d'information sur les rythmes scolaires, nous nous sommes rendus en Allemagne et en Finlande. Le rapport de l'enseig...
Ce n'est pas parce que l'art n'occupe pas une place prépondérante dans le rapport que nous ne sommes pas d'accord avec vous, Madame Marland-Militello. Sachez d'autre part, pour ceux qui en sont équipés, que vous pourrez accéder avec votre i-phone aux interviews que nous avons tournées à propos de l'échec scolaire. Vous y verrez notamment mon vieil ami Gérard Garouste, qui a pu réinsérer dans la société près de 15 000 enfants en dix ans exclusivement par des rencontres avec des artistes. Nous avons également entamé il y a plusieurs mois un travail avec un économiste, Yann Algan, sur l'évaluation des orchestres à l'école une association en fédère aujourd'hui plus de 500, presque tous situés en ZEP. Ces o...
J'ai trouvé votre rapport intéressant et courageux. Moi-même enseignant et syndicaliste, je sais en effet qu'il n'est pas facile de faire bouger la maison Je partage beaucoup de vos propositions, en particulier celle relative à la prise en charge individualisée pendant le temps scolaire. C'est pourquoi je regrette plus encore comme maire d'une ville de Seine-Saint-Denis la quasi-disparition des Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) et la suppression des deux heures de classe le samedi matin. J'aimerais avoir votre sentiment sur ces deux reculs préoccupants. Permettez-moi de vous donner quelques chiffres, qui sont ceux de l'éducation nationale elle-mê...
On ne peut que se féliciter d'une telle réunion. Puissions-nous en sortir tous avec l'idée que répondre aux inégalités qui se creusent doit désormais être la priorité des priorités pour notre pays. Nous sommes tous à peu près d'accord sur les rythmes scolaires, le rétablissement de la semaine de 5 jours, l'intégration de la dernière année de maternelle à l'école élémentaire Nous voulons tous aller plus loin dans l'expérimentation et l'évaluation. Mais quand sauterons-nous le pas ? Pardonnez-moi, mais les inégalités scolaires passent avant les intérêts du tourisme et le confort des parents même s'il faut, bien sûr, emporter l'adhésion du plus grand ...
...nts. Je pense pour ma part que loin d'être individualistes, ils ont une réelle conscience de l'intérêt général et qu'il importe de la préserver. Ils ont avant tout besoin de reconnaissance ! Vous proposez enfin d'améliorer la politique salariale en début de carrière, moyennant une moindre progression par la suite et l'instauration de primes au résultat. Ne pensez-vous pas que pour vaincre l'échec scolaire et réduire les inégalités sociales, l'école primaire a plus besoin de « public » que de « privé » ?
...eur sont présentés, ou encore ceux de M. Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, qui, commentant un fait divers, critiquait les juges d'application des peines qui ont décidé la libération conditionnelle du meurtrier présumé ? Fantasme ou soupçon lorsque l'on apprend que les procureurs généraux sont convoqués à l'Élysée pour prendre leurs instructions de politique pénale en matière de violences scolaires ? La réponse du Gouvernement à mon collègue lors de la précédente lecture m'oblige à réveiller le souvenir de ces affaires gênantes pour l'exécutif. Aucun gouvernement ne nous empêchera de penser et de dire que cet exécutif, comme d'autres avant lui, exerce des pressions sur nos magistrats. C'est pourquoi il eût fallu que ce texte permette de limiter ces pressions insupportables dans une démoc...