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Je souhaite également savoir quelles sont les conséquences de la crise sur les réserves et comment ont évolué les pensions ainsi que la valeur du point. En outre, l'âge de départ à la retraite demeure fixé à 65 ans dans les régimes complémentaires, même si des dispositions ont été prises pour assurer le respect de l'âge légal : quelles seront les conséquences de la réforme sur ce point ? Vous avez souligné l'augmentation du nombre des cotisants, jeunes ou non, sous le plafond, d'autant que celui-ci croît rapidement ...
...us possible de partenaires sociaux à ce propos. Ce week-end, M. François Chérèque a toutefois déclaré que si l'on repoussait à soixante-deux ans l'âge de la retraite, on passerait ensuite à soixante-sept ans pour bénéficier du taux plein et que les femmes en seraient les premières victimes. Pour sa part, Mme Karniewicz nous a expliqué que la réforme de 2010 n'aborde pas la question du niveau des pensions, et encore moins du niveau de celles servies aux femmes. Nous souhaiterions donc connaître votre analyse sur ces points ainsi que sur les conséquences, pour les femmes, des premières propositions qui ont été formulées en matière de temps partiel, d'âge de liquidation et de réversion. N'avez-vous pas l'impression que l'on met davantage l'accent sur la pénibilité et sur les carrières longues q...
... salariés à bas salaire sont des femmes et deux fois plus de femmes 20 % contre 11 % sont au SMIC. Cela a bien sûr des conséquences sur les retraites. En 2004, seulement 44 % des femmes retraitées avaient validé une carrière complète, contre 86 % des hommes, et un tiers des femmes avaient validé moins de 24 ans d'assurance, ce qui explique pourquoi tant d'entre elles perçoivent une si faible pension. Par ailleurs, la réforme de 2003 qui a fait porter le calcul des droits non plus sur les 10 mais sur les 25 meilleures années, pénalise davantage les carrières courtes ou fragmentaires, donc particulièrement celles des femmes. En 2005, les femmes disposaient d'un montant de pension de base inférieur de 23 %, et même de 38 % avec la retraite complémentaire. En prenant en compte l'ensemble des dr...
Le veuvage est plus tragique que le divorce mais, de la même manière que la femme divorcée peut bénéficier d'une pension, il faudrait que le conjoint survivant puisse disposer d'une pension sous forme de revenu d'un montant proche de ce complément de veuvage. Me faisant l'avocat du diable, je me permets de faire remarquer que l'allocation veuvage est supérieure aux pensions versées au conjoint qui élève seul ses enfants.
Je précise que, dans la fonction publique, la pension de réversion n'est soumise à aucune condition, ni d'âge, ni de ressources, et représente 50 % du salaire du conjoint décédé.
En tant que président du groupe d'études sur les conjoints survivants, je sais qu'au drame psychologique que représente la perte d'un conjoint s'ajoutent des difficultés matérielles pour acquitter les frais fixes, qui, eux, restent inchangés. Le principal problème de la pension de réversion est le plafond de ressources imposé par certains régimes. Êtes-vous favorable à une unification des critères ? Vous avez évoqué celui des quinze ans dans la fonction publique. J'en citerai un autre, qui m'a choqué, à savoir celui du nombre de lits, qui prévaut notamment chez les militaires. L'épouse d'un militaire avait appris, huit jours avant le décès de celui-ci, qu'il avait un e...
Je découvre, grâce à cette audition, la complexité du sujet. N'ayant pas, par bonheur, connu le drame que représente la perte de son conjoint, je n'étais pas au courant des problèmes que vous évoquez. Je précise, pour information, que l'allocation de parent isolé n'est versée que jusqu'à la troisième année de l'enfant. La disparité entre le secteur privé et le secteur public concernant la pension de réversion est considérable : dans le premier cas, la personne survivante n'en touche pas si elle a un revenu principal supérieur à 1 535 euros par mois et, si ces revenus sont inférieurs, reçoit à partir de 55 ans, 54 % de la retraite de son conjoint décédé, alors que, dans le second cas, elle perçoit 50 % de la retraite de son conjoint décédé sans conditions d'âge ni de ressources. Cela étan...
Plus que le taux de la pension de réversion, c'est le plafond du cumul des pensions qui devrait être augmenté. Je serais personnellement d'avis de le relever progressivement chaque année. La justice commanderait qu'il disparaisse, puisque chacun a cotisé de son côté mais notre système de compensation et de surcompensation s'y oppose. Pourtant cela améliorerait grandement la situation des veuves, d'autant que les générations ac...
...ui-ci nous répond, depuis maintenant deux ans, qu'elles seront prises en compte au moment de la réforme des retraites. Cette dernière constitue donc une bonne occasion pour obtenir des avancées en la matière. Les personnes frappées par le veuvage sont au nombre de 3,8 millions, dont une majorité de femmes. La retraite des femmes est déjà faible. Celle des veuves l'est encore plus. Le calcul des pensions de réversion est tellement complexe qu'il est difficile de trouver des termes simples pour l'expliquer. Mais la disparité de traitement entre le public et le privé est un argument fort pour inciter à la réflexion. La suppression de la demi-part fiscale supplémentaire va avoir des conséquences, non sur le montant de la retraite, mais sur le reste à vivre des familles. Il y a quinze jours, le Gou...
Ce terme n'a rien de négatif dans mon propos. Au contraire, il manifeste du respect. Si je comprends votre demande qu'il y ait une convergence de traitement entre le public et le privé, je n'ai pas compris votre position concernant le taux par rapport au plafond des revenus. La pension de réversion doit-elle dépendre du niveau de salaire ? Une personne qui ne travaille pas et un cadre supérieur doivent-ils bénéficier du même taux ?
Grâce à cette majoration, certaines pensions de réversion ont atteint 60 % de la retraite du conjoint décédé, ce qui répondait en partie à la demande que nous avions faite à l'époque.
...es ayant travaillé moins de 200 heures rémunérées au SMIC pendant un trimestre ne peuvent valider ce trimestre au titre de la retraite. Vous proposez d'apporter un assouplissement à cette règle. Lequel ? Ensuite, quel rapprochement envisagez-vous d'effectuer entre le secteur privé et le secteur public s'agissant notamment du régime de réversion ? Enfin, pensez-vous que la majoration de 10 % des pensions des parents de trois enfants doive évoluer ? Êtes-vous favorable à leur forfaitisation, voire à leur fiscalisation ?
La différence du montant des pensions touchées par les femmes s'explique par le fait, soit qu'elles se sont arrêtées pendant une longue période pour élever leurs enfants, soit qu'elles ont exercé des métiers peu rémunérés ou à temps partiel. En cas de séparation, leur situation devient dramatique. Comment améliorer sensiblement leur retraite ? Est-ce que la question relève de la retraite ou du système de solidarité ?
...mont une meilleure égalité entre les hommes et les femmes, notamment au cours de leur vie professionnelle ? Le Gouvernement envisage, même s'il ne veut pas encore l'assumer, de reporter l'âge légal du départ à la retraite au-delà de soixante ans. Mais, la grande majorité de nos concitoyens n'étant plus en activité à soixante ans, ce report aura pour conséquence, à terme, de baisser le niveau des pensions versées. Cela pose la question de l'emploi des seniors. Comment les y maintenir jusqu'à soixante ans ? Une harmonisation entre le public et le privé ne pourrait-elle pas être envisagée, au moins sur deux points : la majoration de pension pour enfants et le régime de réversion ? On ne voit pas bien pourquoi il existe des différences entre les enfants suivant que leurs parents sont fonctionnaires...
...revenus financiers ? Avez-vous d'autres idées ? Faut-il harmoniser les systèmes de retraite ? Peut-on admettre que des enfants ou que des familles soient traitées de manière différente dans le privé ou dans le public ? Au moment de la réforme de 2003, nous avions fait un grand pas vers l'équité en permettant à des personnes qui avaient commencé à travailler très jeunes de toucher leurs droits à pension dès lors qu'elles avaient obtenu le nombre de trimestres nécessaires. Aujourd'hui, la prise en compte de la pénibilité constitue un enjeu majeur. Comment la définir et selon quels critères ? Certains ont tendance à penser qu'en voulant promouvoir l'emploi des seniors, on risque de barrer la route aux jeunes. Or, il ressort que dans les pays européens où l'emploi des seniors est privilégié, les j...
...lir aujourd'hui Mme Marie-Alice Médeuf-Andrieu, secrétaire confédérale de la CGT-FO. Madame, vous savez que la question de la retraite des femmes est actuellement l'une de nos grandes préoccupations. Nous avons reçu la semaine dernière la présidente de la CNAV, Mme Karniewicz, qui a déploré que la réforme des retraites en préparation n'aborde pas la question, pourtant fondamentale, du niveau des pensions, et en particulier de celles des femmes. Qu'en pensez-vous ? Que vous inspire le document d'orientation ? Votre fédération a-t-elle évoqué le sujet avec M. Woerth ? Certes, la retraite n'a pas pour fonction de corriger l'ensemble des aléas de la carrière, mais j'attends que le problème des femmes soit au moins posé.
Le maintien de la pension de réversion serait donc menacé ? Je croyais que l'objectif était de faire passer son taux de 54 % à 60%. La suppression de la demi-part fiscale a déjà une incidence importante sur les revenus des femmes retraitées seules. Certes, il faut se pencher sur la question de l'égalité salariale. Mais il y a toute une génération de femmes pour qui c'est déjà trop tard.
Une remise en cause de la pension de réversion signifierait un nouvel appauvrissement de personnes à faibles revenus. Cela paraît tout de même un peu invraisemblable
Vous dites qu'on ne trouvera pas de solution au déficit des régimes de retraite sans modifier le niveau des pensions, l'âge légal ou le taux de cotisations. Considérez-vous que l'état du marché de l'emploi n'est pas un élément décisif ? Pourtant, si le taux d'emploi des seniors et des jeunes n'augmente pas, aucune réforme ne permettra de revenir à l'équilibre. Le bouclier retraite que vous préconisez sera-t-il défini en valeur absolue ou calculé en fonction du dernier salaire ? Puisque vous ne souhaitez pas qu...
...élargissement de l'assiette aux richesses issues de la spéculation, le Président de la République lui-même reconnaissant aujourd'hui la nécessité de faire contribuer les revenus du capital au financement des retraites ? Les projections du COR le confirment : si on joue sur les deux seuls leviers de l'âge légal et de la durée de cotisation, il faudra travailler 70 ans pour avoir droit au niveau de pension actuel, qui est déjà insuffisant depuis la réforme Balladur de 1993. Plus généralement, il faut poser la question de la redistribution de la richesse à un moment où les revenus du capital augmentent, quand ceux du travail ne font que baisser. Jouer sur ces seuls leviers ne permettrait de financer que 53 % des pensions à leur niveau actuel. N'y a-t-il pas d'autres paramètres tels que la situation ...