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Notre Commission a déjà eu l'occasion de se prononcer sur le projet ITER, lors de l'examen du rapport de notre collègue Claude Birraux sur l'accord de siège de l'organisation internationale ITER. Projet de réacteur expérimental le plus avancé en matière de fusion nucléaire, ITER doit permettre de progresser vers la maîtrise d'une énergie plus abondante, et mois polluante que toutes les technologies utilisées aujourd'hui. L'énergie nucléaire repose en effet sur la maîtrise d'une des deux réactions principales intervenant au niveau des noyaux d'atomes : la fission et la fusion. Toutes les centrales fonctionnant actuellement utilisent la réaction de fission. La réac...
Au risque de vous surprendre, je ne suis pas un partisan de la production d'énergie par fission nucléaire. En revanche je pense qu'il est important de développer la recherche sur la fusion nucléaire. Sur le contenu de l'accord, il me semble déceler une difficulté. La possibilité d'inspecter le site d'ITER emporte-t-elle des conséquences en termes de responsabilité des autorités françaises à l'égard de la santé des travailleurs ? Par exemple, dans trente ans, des personnels ayant travaillé sur le site...
...r une plus grande importance à l'action des vagues ? Par ailleurs, vous n'avez pas beaucoup parlé de l'hydrogène. Quelle pourrait être son utilité en matière de transports automobiles, voire aériens ? Quatrièmement, en ce qui concerne les pourcentages énergétiques, même si la croissance en produits énergétiques est limitée à 1 % par an d'ici 2050, un graphique montre que, à cette date, l'énergie nucléaire ne contribuera que pour 6 % à l'ensemble des économies d'énergie au plan mondial. Dans ces conditions, je ne vois pas comment, si ce n'est par une rupture technologique, il sera possible de répondre à la demande énergétique, même d'un niveau modéré. Cinquièmement, l'Alliance nationale de coordination de la recherche pour l'énergie (ANCRE) est une initiative remarquable qui dispose d'un fort pote...
Je souhaiterais tout d'abord indiquer à M. Gaubert que la cogénération représente tout de même la moitié de la contribution rémunérée au service public de l'électricité. On peut d'ailleurs se demander si ce n'est pas excessif. Deuxièmement, je partage l'étonnement de M. Poignant sur la place que vous accordez au nucléaire dans les sources d'énergie à venir, notamment au regard de certains projets qui se développent dans les pays émergents. Troisièmement, le charbon ne constitue-t-il pas une ressource sur laquelle il va falloir compter, notamment sous sa forme liquide ? Quatrièmement, je constate que, lorsqu'il s'agit de réfléchir aux énergies du futur, les certitudes sont très éphémères. Chaque conférence mondia...
En premier lieu, je partage l'étonnement de MM. Poignant et Lenoir sur la place que vous accordez au nucléaire et je pense qu'un éclairage de votre part serait intéressant. En deuxième lieu, vous avez parlé de la croissance verte. Il me paraît en effet important que notre pays investisse davantage en la matière. Il est peut-être déjà trop tard dans certains domaines, tels l'éolien terrestre. C'est pourquoi il est vital d'encourager les investissements, par exemple en matière d'éolien maritime, afin de bâ...
...ais évoquer la question de l'acceptabilité de la technologie par la société. Je suis en effet inquiet du fait que l'apparition d'une technologie nouvelle suscite mécaniquement un mouvement de contestation. C'est par exemple le cas lors de chaque installation d'une éolienne. Et, pour revenir à la question de M. Poignant, il semble que la source d'énergie la mieux tolérée aujourd'hui soit l'énergie nucléaire. Peut-être aura-t-elle davantage d'importance dans les années à venir.
Je ne reviendrai pas sur les remarques qui ont été faites à propos de l'énergie nucléaire, auxquelles je m'associe complètement. Par ailleurs, lors d'un colloque récent consacré à l'énergie, il a été affirmé que les évolutions erratiques du cours du pétrole durant l'année 2008 s'expliquaient non seulement par des perspectives économiques à 20 ans, mais aussi et surtout par la spéculation. Dans un autre ordre d'idées, au cours du même colloque a été présenté un rapport annonçant une qu...
Monsieur l'ambassadeur, j'ai été le rapporteur d'une mission d'information de la commission des affaires étrangères sur la question iranienne, notamment son volet nucléaire. La Turquie a récemment proposé de stocker l'uranium iranien : qu'en pensez-vous ? Par ailleurs, Mme Clinton a annoncé le durcissement des sanctions si la situation n'évoluait pas de manière positive. Dans quelle mesure un tel durcissement vous paraît-il réalisable ? Enfin, l'axe traditionnel de stabilité passant par les États-Unis, la Turquie et Israël semble quelque peu fissuré du fait que la...
...itivement la création d'un État palestinien et par conséquent, l'existence de deux Etats. S'il n'y a pas deux Etats, il n'y en a qu'un. Or, s'il n'y a qu'un État, et que le peuple juif désire conserver le sien, ce qui est son droit, il ne pourra s'agir que d'un pays d'apartheid. Monsieur l'ambassadeur, comment sortirez-vous de ce dilemme ? Au mois de juin prochain le traité de non-prolifération nucléaire (TNP) doit être renégocié. Or ce traité ne sera crédible qu'à partir du moment où tous les acteurs nucléaires militaires seront parties prenantes du débat. Il est donc temps qu'Israël déclare officiellement la détention de son armement nucléaire, qui ne fait aucun doute. Ce sera alors l'occasion d'une grande négociation internationale et les États pourront évoquer de manière enfin crédible la ges...
Nos deux États partagent les mêmes préoccupations sur le dossier iranien, qu'il s'agisse du respect des droits de l'homme ou de la question nucléaire. À quel niveau les autorités israéliennes situent-elles la menace nucléaire iranienne ? De plus, quel enseignement peut-on tirer de la rencontre lundi dernier entre M. Nétanyahou et le président russe Dimitri Medvedev, au cours de laquelle il a été question de l'Iran ? Enfin, la situation géopolitique du Moyen-Orient a été récemment qualifiée de préoccupante par le Conseil de sécurité des Natio...
En ce qui concerne le TNP, Israël est-il prêt à se déclarer puissance nucléaire ? Et si oui, participera-t-il dans la renégociation du TNP ?
... ce qui provoque de la méfiance envers l'actuel pouvoir iranien. Ce pays n'a toujours pas ratifié le protocole additionnel dit « 93+2 », qu'il a pourtant signé, alors même que ce serait une étape importante pour le retour de la confiance. Toutefois, les sanctions, voire une action militaire, telle qu'un bombardement, empêcheront-elles l'Iran d'avoir la bombe ? Non ! C'est une réalité de la donne nucléaire. De même, tous les experts savent que votre pays possède au moins 200 têtes et nous, Français, le savons d'autant mieux que c'est nous qui vous avons aidés à avoir l'arme nucléaire. C'est la raison pour laquelle la reconnaissance par Israël du fait qu'elle est une puissance nucléaire serait un élément positif permettant de combler un des « trous » du TNP l'Inde, le Pakistan, la Corée du Nord, q...
L'État d'Israël dispose d'une armée très forte et bien formée, sans même qu'on ait besoin d'évoquer son arsenal nucléaire. De son côté l'État palestinien connaît, à l'instar du monde arabe qui l'environne, un essor démographique plus important que celui d'Israël. C'est un paramètre qui doit rendre la reprise des négociations incontournable. Monsieur l'ambassadeur, qu'attendez-vous de l'Égypte, dont l'attitude est quelquefois ambiguë ?
a remercié l'Administrateur général pour la qualité de son accueil, et a formulé d'emblée deux questions relatives d'une part, au devenir de l'action engagée par feu M. Patrick Jourde, au sein du CEA, pour la diffusion des technologies dans les pays en développement, et d'autre part, à l'état d'avancement des études sur les réacteurs nucléaires de quatrième génération, notamment s'agissant des coopérations nécessaires pour parvenir à la fabrication du premier pilote vers 2020.
s'est interrogé sur la signification de l'adjectif « alternatives » dans la nouvelle dénomination du CEA, évoquant deux possibilités d'énergies « alternatives » : par rapport à l'énergie nucléaire ou par rapport aux énergies fossiles. Il a rappelé par ailleurs qu'historiquement le CEA était perçu comme le « cerveau » de la filière nucléaire, et s'est demandé ce que cette position pouvait devenir dans les schémas de réorganisation de la filière qui sont évoqués à grand renfort d'annonces médiatiques.
...idente du directoire, de vous accueillir pour la première fois au sein de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire. Nous souhaiterions tout d'abord vous entendre sur les événements de Cadarache, où AREVA intervient en tant qu'opérateur industriel. Sur ce sujet, la commission a déjà auditionné Mme Marie Comets et M. Marc Sanson, commissaires de l'Autorité de sûreté nucléaire, Mme Marie-Claude Dupuis, directrice générale de l'ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs), Mme Agnès Buzyn, présidente de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire et M. Bernard Bigot, administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Nous voudrions aussi savoir ce qu'il en est du développement international d'AREVA et surtout de son implica...
Quel est l'état de santé financière du groupe aujourd'hui ? Combien a rapporté la vente de la filiale T D et où en sont les engagements d'Eramet et de ST Microelectronics ? Autrement dit, avez-vous atteint vos objectifs en matière de recapitalisation ? Pour ce qui est de la stratégie, on connaît le contexte : relance du nucléaire vous parlez même de troisième révolution énergétique , lutte contre les émissions de CO2, besoins énergétiques grandissants, développement des pays émergents 2 milliards de personnes n'ont pas accès à l'électricité , sécurisation des approvisionnements avec la crise du gaz russe , et épuisement des ressources d'hydrocarbures et de charbon. Pour ce dernier, un bilan global s'impose, notam...
Tout le monde ici semble se faire une gloire du greenwashing et croire que c'est bien sûr AREVA, numéro un du nucléaire, qui oeuvre le plus pour le développement durable. Ils réinventent même la méthode Toshiba, au goût écologique ! Tout cela est dit avec un aplomb admirable. Il y a des mensonges une fois sur deux, mais du point de vue rhétorique, c'est très fort. Ceux qui pensent différemment sont sans doute dans l' « idéologie » dont vous avez parlé, c'est-à-dire dans le rêve le plus pur. Mais, à ce compte-là, i...
En décembre 2009, Frédéric De Agostini, directeur du site d'AREVA au Tricastin, indiquait qu'EDF ne souhaitait pas renouveler son contrat de fourniture de combustible nucléaire, au profit du russe Tenex ou des groupes américain ou anglo-germano-néerlandais. Vous aviez prévu la fermeture de cette usine en 2012, remplacée par la toute nouvelle usine Georges-Besse II. Si la décision d'EDF, unique client du site de Tricastin, est maintenue, une fermeture anticipée serait inévitable, menaçant l'emploi de cinq cents personnes. M. De Agostini avait dit négocier avec EDF la rec...
Une piste, pour valoriser au mieux la technologie nucléaire, pourrait être le stockage d'énergie, qui passe par l'hydrogène. Alors que d'autres pays ont fait des efforts importants en la matière, la France semble marquer le pas. Où en êtes-vous ? Avez-vous des projets d'expérimentation ?