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Voici quelques mois, le ministre de la défense a fait état d'un manque de spécialistes en langue arabe au sein des services. Quelles actions ont été menées afin d'en recruter, notamment pour faire face aux menaces terroristes islamiques venues du Maghreb ?
Le Livre blanc prévoit l'achat et l'installation de caméras sur le territoire, afin de contribuer à la sécurité nationale. Cette mesure est-elle utile à vos activités, alors que son efficacité n'est, selon certains rapports, pas démontrée ? Vous avez par ailleurs souligné l'importance de la pratique des langues dites minoritaires dans les écoles de la République. Aujourd'hui, pourtant, les budgets qui leur étaient précédemment consacrés ont été supprimés et les cours ne sont plus dispensés.
Les systèmes de vidéosurveillance ont contribué à permettre l'arrestation des terroristes après les attentats de Londres. La question des langues est un réel problème. Mais il s'agit là d'un autre débat ; l'intégration se fait d'abord par l'apprentissage de la langue française.
Sachant que les centres culturels, qu'ils soient allemands, britanniques ou français, centrent leur mission sur la promotion de la langue, nos amis britannique et allemand pourraient-ils nous expliquer ce que pourrait être le contenu d'une coopération européenne ? Peut-on envisager des coopérations plus structurées entre les organismes, voire un centre regroupant plusieurs pays ? J'aimerais par ailleurs qu'ils nous précisent les rapports de leur institution avec leur autorité de tutelle et jusqu'où va leur autonomie. M. Clermont-T...
Comme M. Grosperrin, je m'interroge sur la possibilité de concilier la présence d'instituts culturels nationaux et la promotion d'une politique culturelle européenne. Même si la culture et la langue sont des points forts de l'identité de chaque pays, il est possible qu'en Chine ou au Brésil une présence culturelle européenne soit préférable à celle des instituts Goethe et Cervantes, du British Council et de centres français ou italiens. Qu'en pensent nos partenaires britanniques et allemands ? D'autre part, quel bilan peut-on tirer de la création d'instituts culturels communs à plusieurs pay...
À mon sens, l'absence de visibilité de cette action tient moins aux nombres d'intervenants qu'aux objectifs poursuivis. On parle de promotion de la culture ou de la langue françaises, mais qu'en est-il de la coopération dans la création ou de l'aide à la création dans les pays émergents ? Nous sommes-nous fixé des objectifs à long terme ? Par ailleurs, quel bilan tirer de l'action menée pour assurer le rayonnement de notre langue dans le monde ? J'ai le sentiment d'un recul dans ce domaine. Pour avoir été ministre de la jeunesse et des sports, j'ai constaté que la...
... 2008, et de 13 % en 2009. Ils diminueront de 11 % en 2010. Dans ces conditions, une meilleure collaboration entre les ministères de la culture, de l'éducation, de la recherche et de l'enseignement supérieur est-elle envisagée ? Que peuvent nous apprendre nos partenaires européens dans ce domaine ? La création de l'établissement public CulturesFrance permettra-t-elle de rénover la politique de la langue française, de la francophonie et du plurilinguisme ? Enfin, la culture française ne risque-t-elle pas d'être considérée à terme comme un sous-produit de l'activité économique de nos entreprises ?
... y a quelques années. Ce désir est-il partagé par le pouvoir politique, de droite comme de gauche ? Monsieur Poivre d'Arvor, le développement de l'influence française et de la culture française, que je distingue de la culture francophone, passe-t-il, pour vous, par un message exprimé en français ou, comme un nombre croissant de personnes semble le penser, par une diffusion pouvant ne pas être en langue française ? Sur les 1 000 Alliances françaises dans le monde, seules 400 environ sont aidées. Cela s'explique peut-être par le fait que toutes n'ont pas les mêmes volontés ni les mêmes possibilités de travailler sur le terrain. En dehors des quelque 400 qui font de l'enseignement, elles sont souvent des clubs de gastronomie ou des clubs tout court. Monsieur Jacq, l'Alliance française est-elle sa...
...t à cause, d'une part, des coupes dans les budgets et, d'autre part, de l'emploi de recrutés locaux beaucoup moins payés et beaucoup moins considérés. Il faudrait une volonté extraordinairement forte de la part des ambassades, donc du ministère des affaires étrangères et de l'État, pour montrer l'importance d'une politique culturelle. Non seulement celle-ci est nécessaire pour la diffusion de la langue française et de la culture française, mais elle draine aussi derrière elle toute une économie. Elle est également indispensable pour pouvoir recruter en France un certain nombre d'étudiants, dans les disciplines littéraires comme dans les disciplines scientifiques. Les bourses pour les scientifiques vont être réservées aux Européens. Que vont devenir tous mes amis d'Afrique, du Maghreb, du Cambo...
...rôle des distributeurs et des diffuseurs internationaux. Le mécénat culturel est beaucoup moins développé en France que dans d'autres pays du fait de la tradition française de faire financer notre présence culturelle, notamment à l'étranger, par la puissance publique, même si nous avons souvent été conduits à nous tourner vers les opérateurs économiques pour financer en partie la diffusion de la langue et de la culture françaises, en leur faisant valoir que c'était bon pour leurs affaires et leurs exportations. Les entreprises françaises ont-elles vraiment conscience des retombées économiques de l'action culturelle extérieure de la France ? Constituent-elles pour vos institutions respectives des partenaires solides et fiables ?
... pas le politique. Une première raison est sans doute que ce n'est pas un sujet électoral. Il n'y a pas de grève ni de manifestation pour ce motif. On peut fermer tous les centres culturels et toutes les Alliances françaises, sans provoquer la mobilisation des Français qui se désintéressent du sujet. Une seconde raison tient au fait que certains voient dans la défense et le rayonnement de notre langue, une démarche quelque peu néocoloniale. Un opprobre vague plane à cet égard, ce qui, selon moi, est totalement absurde. La francophonie est-elle désirée ? En France, non. Comme nous venons de le dire, tout le monde s'en moque, ce qui est un gros problème pour ceux qui se battent à l'étranger sur ces questions. Ils ne se sentent pas soutenus. Pour ce qui concerne l'étranger, la réponse doit être...
Monsieur le Président, mes chers collègues, l'accord-cadre de coopération avec le Botswana sur l'éducation et la langue française que nous examinons cet après-midi a été signé en marge de la visite officielle du Président Festus Mogae le 20 mars 2008, date qui correspond à la Journée internationale de la francophonie. Il est entré en vigueur à la date de sa signature. Le Botswana est un pays avec lequel nous n'avons conclu, depuis son indépendance en 1966, qu'un nombre restreint de conventions bilatérales. Quatre...
Nous ne pouvons que nous féliciter des progrès de la langue française en Afrique australe, dont témoigne la signature de cet accord. J'ai lu que pour enseigner le français à tous les enfants du Botswana, 600 professeurs de français seraient nécessaires. Combien sont-ils actuellement ? Il semblerait que l'Alliance française de Gaborone soit très active et contribue notamment à la formation au français des forces de police et de l'armée du Botswana. Quelles...
...ns de personnes sont aujourd'hui francophones ce qui est encore très insuffisant. Le Botswana compte 65 professeurs de français ce qui, comparé aux 600 professeurs qui seraient nécessaires, montre l'ampleur des efforts à consentir. Or, les ressources que la France y consacre ont été divisées par deux en un an, ce qui est en contradiction avec la volonté affichée de soutenir le développement de la langue française dans le pays. Il est vrai que l'Alliance française est très active. Ses ressources propres permettent d'augmenter notablement les moyens consacrés à la diffusion du français.
La diffusion du français passe par le renforcement des capacités d'enseignement de notre langue. Combien de boursiers originaires du Botswana la France accueille-t-elle ? Combien d'enseignants de ce pays contribue-t-elle à former ?
J'allais justement interroger le rapporteur sur les raisons de l'intérêt du Botswana pour la langue française. La limite entre pays anglophones et pays francophones en Afrique semble en effet bien établie. Quelles sont les autres institutions concernées par l'accord, qui sont susceptibles de contribuer à l'enseignement du français ?
Sous couvert de réforme des langues, on cherche en réalité à menacer l'indépendance de la rédaction de RFI, voire à la faire progressivement passer à la trappe. Enfin, à France 24 et à RFI s'ajoutent TV5 Monde, dont la France constitue une sorte de partenaire dormant, alors que la chaîne dispose du deuxième réseau de distribution au monde, si bien que cet important atout pour l'audiovisuel francophone dans le monde demeure inexpl...
...istes. Je le répète, RFI, l'une des meilleures radios internationales au monde, a toujours promu l'image extérieure de la France. Or voilà que l'on y supprime six rédactions première des mesures de compression qui concourent à l'entreprise de dépeçage que prépare ce projet de regroupement, ou plutôt de contrôle politique. La direction de RFI a ainsi décidé de mettre fin à ses programmes en six langues : l'allemand bel hommage à la relation privilégiée entre la France et l'Allemagne ! , l'albanais, le polonais, le serbo-croate, le turc et le laotien.
...quences de cette réorganisation en matière de suppression de postes et d'émissions sur RFI. Si l'article 2 est adopté, 300 à 400 postes sur un millier seront supprimés et des rédactions entières disparaîtront. Six sont d'ores et déjà menacées de fermeture pure et simple : la polonaise, l'allemande, la serbo-croate, l'albanaise, la turque et la laotienne. Autrement dit, RFI n'émettra plus dans ces langues. Imaginez l'inverse : que dirions-nous si, au moment où nous exerçons la présidence de l'Union européenne, une radio polonaise décidait de supprimer ses émissions en français ? Permettez-moi de vous faire part des regrets exprimés par des personnalités intellectuelles et politiques polonaises, et non des moindres, qui se sont adressés à nous en ces termes : « Nous, intellectuels, hommes politiqu...
« , accueillons avec un sentiment d'incompréhension et de regret le projet de suppression des émissions de Radio France internationale en langue polonaise. » Je vous passe la lecture de l'intégralité de cette tribune ; sachez simplement que ses signataires, qui se comptent par milliers, incluent Aleksander Kwasniewski, la prix Nobel de littérature Wislawa Szymborska, l'écrivain Marek Halter, l'ancien ministre des affaires étrangères Wladyslaw Bartoszewski, les cinéastes Roman Polanski, Agnieszka Holland, Jerzy Skolimowski, le chef d'orche...