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Interventions sur "langue"

498 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Louise Fort :

...-on de cet attachement à notre pays ? Pourquoi ne pas faire de ces élites qui ont gardé un souvenir ému de l'université française des relais de notre culture ? Je voudrais par ailleurs rendre hommage à l'engagement de nos ambassadeurs dans le domaine de l'action culturelle. Ne faudrait-il pas diversifier l'action de l'État à l'étranger, si on veut qu'il soit capable de favoriser l'amour de notre langue et de notre culture ? Enfin, ne pourrait-on pas faire des étudiants étrangers qui sortent de notre système scolaire surdiplômés et qui parlent plusieurs langues, des ambassadeurs de notre culture dans leur pays ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Giacobbi :

...um. En revanche, notre ambassadeur aux États-Unis ignore qui sont les anciens élèves de l'université française. Il ne dispose pas non plus d'un recensement des anciens boursiers. De même pour notre ambassadeur en Inde : il ignore même que le plus grand homme d'affaires que l'Inde ait jamais connu était français. Et on prétend avoir un réseau à l'étranger ! Quant à la question de la défense de la langue française, elle est obscurcie par la confusion la plus totale. Le rayonnement culturel du français ne pourra être assuré que par la qualité des écrivains francophones, même si on peut déplorer qu'il n'existe pas en France d'équivalent du New York Review of Books. En revanche, au contraire du latin, de l'anglais et de l'arabe, le français n'a jamais été et ne sera jamais lingua franca, c'est-à-dir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

...passé, alors que nous sommes entrés de plain-pied dans l'ère des puissances relatives et qu'on ne peut plus considérer les problèmes du français uniquement à travers le prisme franco-américain. Je vous fiche mon billet que d'ici une vingtaine d'années, l'anglais n'occupera plus la place qui est la sienne aujourd'hui. Pour ma part, je recommande l'apprentissage de l'arabe et du chinois : voilà des langues d'avenir ! alors que l'anglais ne fera que reculer, ne serait-ce que du fait de la progression de l'espagnol aux États-Unis. Si notre langue a reculé plus qu'elle ne l'aurait dû, il faut en imputer la cause à une forme de trahison des clercs : il n'est qu'à voir nos médias ânonner à longueur de temps la culture anglo-saxonne, alors que jamais la BBC ne diffuserait une chanson française ! Et l'i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Mathus :

...érieure donne lieu. Il est nécessaire d'organiser une véritable gestion des carrières et des compétences. Je m'interroge, madame Kristeva, sur l'étonnante déconnexion entre la réflexion sur le rayonnement de la France et ses outils audiovisuels : le projet de loi, dont aucune disposition n'est consacrée à ce sujet, en est la preuve. La question est pourtant centrale, car si l'anglais est bien la langue des affaires, la langue française est considérée comme la langue universelle de la culture. Or, des outils audiovisuels français, on ne développe aujourd'hui que la chaîne d'information en continu France 24, pâle copie de CNN qui ne répond à aucune demande, au détriment de la chaîne francophone généraliste TV5 Monde. Avez-vous réfléchi à ces questions ? TV 5 Monde ne pourrait-elle pas constituer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Jacquat :

... d'euros, ce qui n'était pas chose facile auprès d'entreprises privées qui considèrent en général la défense du français à l'étranger comme l'affaire de l'État. Élargir ce capital est plus ardu depuis que la crise a éclaté ; nous nous efforçons de rechercher des partenariats sur des projets spécifiques et nous nous tournons à cet effet vers des mécènes ou des donateurs animés par la passion de la langue et de la culture françaises. Alors que l'Alliance française à Paris se bornait depuis un siècle à fournir conseils et expertise aux membres de notre réseau, la Fondation est donc à même, désormais, de leur apporter une aide financière directe. Il s'agit certes de sommes modestes, mais elles ont un impact important et permettent à des projets de développement d'aboutir une cinquantaine en 2008,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Jacquat :

...10 000 étudiants, est la deuxième Alliance au monde derrière celle de Lima ! Comme d'autres Alliances françaises de France Toulouse, Lyon, Marseille, Nice, Rouen, Strasbourg, Dijon, Montpellier, Bordeaux , elle accueille des étudiants étrangers, mais aussi, pour une période de quelques mois, des personnes désireuses d'acquérir un bagage culturel français, avec un apprentissage intensif de la langue le matin et une découverte de Paris et de la vie française l'après-midi. Toutes ces Alliances se portent bien et fonctionnent comme celles de l'étranger. Pour qu'on ne se méprenne pas sur son importance, je précise que la Fondation Alliance française, elle, n'emploie que douze personnes accueil et archives compris. Cette équipe, très restreinte si on la compare à celles qui animent le Goethe I...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Jacquat :

...ofessionnalisation accrue des établissements et d'une clarification du réseau dans sa relation avec les pouvoirs diplomatiques. Entre une gestion « de marque » qui imposerait une labellisation soumise à des procédures de contrôle très strictes et une attitude plus laxiste qui laisserait le réseau s'étendre de façon spontanée , nous devons trouver un point d'équilibre. L'enseignement de la langue et de la culture françaises n'est pas un produit répondant à des critères de productivité ou de qualité ; il est le fruit d'un élan international, porté par des bénévoles courageux, que nous nous devons de soutenir. En tout état de cause, la Fondation n'est pas en mesure d'employer suffisamment de cadres pour procéder à une évaluation sérieuse d'un réseau mondial très dense. Mais nous sommes épa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Jacquat :

...utrefois de nombreux auditeurs, il nous faut aujourd'hui imaginer de nouvelles formules pour faire recette, comme des débats entre intellectuels français et intellectuels du pays d'accueil. Confrontés à la concurrence, nous devons renoncer à un fonctionnement « familial » et nous professionnaliser davantage. Mais nous devons aussi conserver ce précieux patrimoine, bâti autour de la passion de la langue française, laquelle n'a cessé, tout au long de ma carrière, de me surprendre par sa force et son dynamisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Jacquat :

...ivent se prêter main-forte. Les premiers ouvrent leurs portes aux seconds pour les examens, les professeurs des lycées sont sollicités pour intervenir dans les Alliances, celles-ci hébergent les CEF, les centres de recherche en sciences sociales ou les « campus France ». La loi qui définit les missions de l'AEFE précise quant à elle que l'Agence doit, comme nous, « contribuer au rayonnement de la langue et de la culture françaises ». Ces réseaux s'imbriquent donc les uns dans les autres en se rendant mutuellement service sans qu'il y ait pour autant de doubles emplois. Certes, des tensions existent, mais elles sont davantage dues à des rivalités de personnes qu'aux institutions elles-mêmes. Encore une fois, le problème majeur est celui de la pauvreté des moyens et de la formation. Il y a vingt ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Schneider, Rapporteur :

Quelle est la proportion respective des bénévoles et des professionnels au sein des Alliances françaises ? Par ailleurs, que doivent faire selon vous les politiques afin d'accroître l'influence de notre langue et de notre culture dans le monde ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Jacquat :

...és. Les politiques, quant à eux, doivent aider nos concitoyens à prendre conscience de l'importance des enjeux culturels à la fois sur un plan pratique notre diplomatie a intérêt à disposer d'interlocuteurs qui partagent notre culture et symbolique il nous faut être fiers de notre histoire et de notre héritage. La France devrait-elle être le seul pays au monde à ne pas s'enorgueillir de sa langue, de ses écrivains, de ses cinéastes, de ses danseurs ? Nos partenaires étrangers nous reprochent presque d'en avoir honte ! Je songe également à ces Papous venus nous visiter à Paris voilà trois ou quatre ans et qui, émerveillés, s'exclamèrent : « Qui a construit tout cela ? Vos ancêtres ? Vous devez beaucoup les admirer ! » En outre, si le Discours sur l'universalité de la langue française de R...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Féron, Rapporteur :

Je voudrais revenir un instant sur la défense du français par rapport à ce que vous avez qualifié, monsieur Boukouraych, d'« agression » de l'anglais. Certains jugent ce problème dépassé et pensent qu'il est vain d'essayer de faire en sorte que le français puisse rivaliser avec l'anglais, qui est désormais la première langue parlée dans le monde. Les mêmes estiment en revanche que, hors de toute rivalité avec l'anglais, il faut permettre que le français soit enseigné, appris et parlé le plus largement possible dans le monde. C'est à juste titre que vous avez fait la distinction entre l'enseignement français et l'enseignement du français. Mais que proposez-vous pour une meilleure coordination entre les deux ? La FCP...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

... J'aimerais beaucoup disposer je m'adresse là non aux personnes que nous auditionnons, mais à notre Mission d'un état précis de l'enseignement du français à l'étranger, lequel a énormément reculé, au profit d'un sabir international plus que du véritable anglais. Par le passé, les élites vietnamiennes parlaient français. Aujourd'hui le Premier ministre vietnamien lui-même ne connaît pas notre langue ! Et il en est de même dans beaucoup de pays, notamment en Israël. Nous ne pouvons pas, dans ces travaux, nous intéresser seulement à l'enseignement français, à moins de ne voir que le doigt quand celui-ci montre la lune, ce qui serait très dangereux pour l'avenir de notre langue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Mancel, Rapporteur :

...rédits pour le poste immobilier. D'après les informations dont nous disposons, l'établissement de Madrid est représentatif de ce problème majeur. Par ailleurs, il convient de souligner que c'est en Europe que le nombre d'élèves étrangers a le plus diminué. Ainsi, de jeunes fonctionnaires européens, venant de pays où les élites connaissaient traditionnellement le français, n'apprennent plus notre langue. Les fonctionnaires européens italiens ou espagnols parlent désormais l'anglais, mais plus le français. Enfin, il y a un vrai problème budgétaire, l'équilibre financier de l'Agence reposant sur les frais d'écolage lesquels ont augmenté de 18 % l'année dernière, leur montant moyen s'établissant entre 3 000 et 3 500 euros et ses fonds propres. Depuis deux ans, 10 % du financement de l'Agence p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Schneider, Rapporteur :

Ne pensez-vous pas qu'augmenter la proportion de personnels locaux je parle bien de personnels locaux, pas de résidents français du pays hôte recrutés sous contrat local serait un formidable levier pour répondre à la préoccupation, que je partage avec Jean-Pierre Brard et tous nos collègues, de l'usage et du rayonnement de notre langue dans le monde ? Ne pourrait-on pas là faire d'une pierre deux coups ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Schneider, Rapporteur :

J'aimerais que les représentants du ministère de l'Éducation nationale nous éclairent sur l'évolution de la part respective des enseignants expatriés, résidents et locaux dans la communauté enseignante. Quel est, monsieur le doyen, le rôle des inspecteurs pédagogiques régionaux, les IPR, dans l'enseignement du français dans le monde ? La maîtrise de la langue française est-elle testée au moment du recrutement du personnel enseignant, quelle que soit la discipline ? En mission au Laos l'an dernier, une traduction simultanée m'a été nécessaire pour comprendre des professeurs de français !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard, déput :

La réduction de la part des enseignants expatriés constitue une politique complètement aberrante pour qui connaît leur rôle moteur dans la diffusion de la langue française. Avec une telle réduction de voilure, vous n'aurez bientôt plus assez d'anciens élèves pour tenir un forum tel que celui que vous venez d'évoquer ! Le résultat, c'est que des élites anciennement francophones, comme au Vietnam, ne parlent plus du tout le français, ce qui est dramatique pour notre pays. Ne serait-il pas possible de coopérer avec d'autres pays francophones pour défendre l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise de Panafieu :

Je regrette qu'il soit difficile d'accéder à France 24 à l'étranger dans certains hôtels, notamment dans certaines capitales européennes comme Berlin ou Rome. Or, il est réellement souhaitable de développer l'accès aux informations en langue française à l'étranger. À cet effet, serait-il possible de prévoir la conclusion d'accords de partenariat avec des chaînes internationales d'hôtels, voire d'instituer une obligation pour les chaînes d'hôtel françaises de diffuser France 24 à l'étranger, à l'instar de chaînes internationales concurrentes telles que CNN ou la BBC ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller :

Je regrette également que la présence française dans les médias à l'étranger soit très inférieure à celle d'autres pays. Afin de pallier cette insuffisance, il est notamment nécessaire de développer les émissions sur l'Europe. Pour favoriser l'accès des étrangers à la langue française, il serait également souhaitable de développer voire de systématiser le sous-titrage des émissions en langue française, ainsi que le font la plupart des grandes chaînes étrangères internationales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Grosperrin :

Je ne comprends pas la réaction des syndicats de RFI contre le regroupement des journalistes en langue française et en langues étrangères en deux catégories. 271 salariés se seraient portés volontaires au départ de l'entreprise, dont cinq chefs de service sur sept, 80 % de l'encadrement intermédiaire. Pourquoi ? Comment en sommes-nous arrivés là ? Enfin, vous avez dit que vous feriez tout pour relancer RFI mais nous craignons que cela implique des refinancements excessifs.