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Interventions sur "étudiant" de Régis Juanico


33 interventions trouvées.

Mme Martine Faure a eu raison de mettre le doigt sur ce qui est aujourd'hui la question principale en matière de vie étudiante, à savoir la création d'une allocation d'études sous conditions de ressources. La situation financière des étudiants et les problèmes de santé et de logement qu'ils rencontrent sont très préoccupants. Comme l'a indiqué Mme Buffet, plus de 30 % d'entre eux doivent travailler pour payer leurs études. La moitié des étudiants vivent avec moins de 400 euros par mois ; un quart ont du mal à « joindre ...

...versitaire ou la limitation du recours aux stagiaires pour occuper un poste sont autant de revendications que le parti socialiste défend depuis toujours. Je me réjouis donc que la majorité, après dix années de pouvoir, envisage de prendre des mesures concrètes en la matière. Toutefois, nous regrettons les insuffisances de ce texte, qui n'est pas à la hauteur des enjeux. S'agissant de la carte d'étudiant des métiers, nous aurions souhaité un dispositif plus clair, qui garantisse à tous les étudiants en formation, y compris les apprentis, les mêmes droits. S'agissant du financement, comment ne pas s'interroger, encore une fois, sur le décalage entre les promesses du Président de la République et les moyens financiers annoncés pour cette nouvelle réforme ? Actuellement, 600 000 jeunes sont en alte...

Comme nous l'avons déjà souligné lors de la discussion générale, notre souhait aurait été que la carte d'étudiant des métiers fasse l'objet d'une simplification en termes d'affichage et que nous puissions offrir à l'ensemble des apprentis les mêmes droits que ceux que confère la carte d'étudiant. Nous verrons comment la nouvelle carte d'étudiant des métiers se mettra progressivement en place, grâce à la signature avec divers organismes de conventions qui permettront aux apprentis de prétendre aux mêmes avant...

Pourquoi proposons-nous de supprimer l'article 1er bis, introduit par la commission des affaires sociales, et qui vise à étendre la carte d'étudiant des métiers aux titulaires de contrats de professionnalisation ? Pour compléter les arguments avancés par Jean-Patrick Gille, je rappellerai que la moitié des bénéficiaires des contrats de professionnalisation ont plus de vingt-deux ans : on est assez loin du public étudiant. Plus intéressant encore, 30 % des bénéficiaires sont des demandeurs d'emploi et 15 % des salariés, ce qui représente en t...

...du Président de la République d'accroître chaque année de 1,8 milliard d'euros le budget de l'enseignement supérieur et de la recherche ne sera pas tenu, le rapporteur ayant évoqué une augmentation de 700 millions d'euros pour 2011 et je pense que ce ne sera pas non plus le cas l'année prochaine. Autre engagement non tenu, datant de septembre 2009 : le versement d'un dixième mois de bourse aux étudiants. Lorsque nous avions proposé cette mesure en 2008, vous vous y étiez opposée, parce que vous estimiez que l'année universitaire durait neuf mois et non dix. Aujourd'hui, vous la mettez enoeuvre, mais seulement à moitié : il manque 80 à 90 millions d'euros dans le projet de budget. Il faudra donc attendre 2012 pour voir cet engagement se concrétiser. Enfin, le plan Anciaux, prévoyait la construc...

J'ai eu naguère l'occasion de formuler une vingtaine de propositions pour promouvoir les activités physiques et sportives tout au long de la vie. Il appert que si 20 % des étudiants pratiquent régulièrement un sport, 70 % d'entre eux souhaiteraient le faire. Comment oeuvrer en ce sens ? Faut-il recruter plus de professeurs, revaloriser les UV et les équipements sportifs ? J'ajoute que si l'État a débloqué 3,5 millions pour la future et très belle halle des sports de Saint-Étienne, un grand retard a été pris, et des financements complémentaires seraient nécessaires afin de r...

...rs de ce texte a beau avoir été laborieux, il n'en fut pas moins fulgurant. Si l'on prend en compte l'interruption des travaux parlementaires pendant le mois d'août, il aura mis moins de cinq semaines pour être inscrit à l'ordre du jour des travaux de notre assemblée, qui plus est dans le cadre d'une session extraordinaire. C'est un record dans l'histoire de la Ve République ! Les organisations étudiantes et les personnalités que vous avez auditionnées il y a quelques jours, monsieur le rapporteur, vous ont toutes fait part de leur surprise et de leur perplexité face à la célérité du calendrier d'examen de ce texte « express » dont personne n'était vraiment demandeur, à part à l'UMP, au Gouvernement ou chez des experts proches du Gouvernement. La question de la démocratie étudiante n'est pas no...

Pour tout informaticien, écrire sans commettre d'erreurs un programme aussi important que celui que nécessite une élection est en effet considéré comme un exploit. Par ailleurs, rien ne prouve que l'utilisation du vote électronique fait progresser la participation électorale, au contraire. Selon le rapporteur, les contraintes liées au déplacement des étudiants pour aller voter seraient responsables de leur désaffection. Or la faiblesse du taux de participation ne s'explique pas par l'obligation faite aux étudiants de se déplacer pour voter, puisque les bureaux de vote sont installés sur les lieux d'enseignement. (Murmures sur les bancs du groupe UMP.) À moins qu'ils ne se rendent pas à leurs cours, ce qui ne serait pas bien. En outre, je rappelle au ...

...ause, être élu avec 24 % de participation ne fait pas de celui qui est élu la moitié d'un député, mais un député de la nation comme tous les autres. Il ne me paraît pas opportun de tirer argument du taux de participation pour tenter de disqualifier la légitimité de ceux qui sont élus avec 15 %, 20 % ou 25 % de participation. Ce débat est sans doute une bonne occasion de discuter de la démocratie étudiante, et de se demander ensemble comment nous pourrions la vivifier. Le faible taux de participation lors des élections étudiantes est un problème bien spécifique, que l'on ne retrouve pas chez les enseignants-chercheurs, ni chez les personnels techniques ou administratifs, où la participation est plutôt de l'ordre de 50 % à 75 %. Pour notre part, nous faisons six propositions pour remédier à ce pro...

...a loi relative aux libertés et responsabilités des universités. A l'époque, nous pouvions encore débattre pendant de nombreux jours, contrairement à ce que nous impose maintenant le nouveau règlement avec le temps global. Nos interventions sont en effet extrêmement limitées, quand nous ne sommes pas réduits au silence ! Nous sommes tout à fait d'accord pour avoir une discussion sur la démocratie étudiante, donc la démocratie à l'université et dans l'enseignement supérieur, et souhaitons revenir à la question des contre-pouvoirs au pouvoir important dont disposent les présidents d'université suite à la loi relative aux libertés et responsabilités des universités. Nous avons regretté à l'époque qu'il n'y ait pas, lors des conseils d'administration, un moment fort où le président de l'université s'e...

... que l'équilibre des pouvoirs et des contre-pouvoirs au sein de l'université avait été significativement modifié, et après tout pourquoi pas ! Simplement, en précisant par cet amendement que le président de l'université est « responsable de l'organisation des élections », nous voulons rappeler que son devoir élémentaire est de garantir la pluralité des expressions des syndicats, des organisations étudiantes qui font campagne au moment des élections. Nous avons évoqué tout à l'heure les contentieux qui, il y a quelques années, ont malheureusement suivi les élections dans une petite minorité d'universités. Il est déplorable que l'initiative en revienne parfois à des présidents d'université.

au moment de la discussion de la loi LRU, nous avons revu la répartition des représentations au conseil d'administration entre les différentes catégories enseignants-chercheurs, personnalités qualifiées, représentants des étudiants, des personnels IATOSS. Mme la ministre a fort justement rappelé qu'il y avait plus de 2,2 millions d'étudiants ce n'est pas rien ! , à comparer aux 65 000 enseignants-chercheurs. Aussi, considérons-nous que les étudiants sont sous-représentés dans les conseils d'administration. Et même si elle n'explique pas complètement le manque de motivation et de mobilisation des étudiants pour les élect...

...s au principe du vote électronique, les sous-amendements de repli servent parfois à obtenir certaines garanties. Il incombera à l'université c'est-à-dire à son président ou au conseil d'administration de choisir entre le vote par bulletin et le vote électronique. À nos yeux, la décision doit être prise après avis de la commission consultative électorale. Pour assurer l'égal accès de tous les étudiants au vote, il importera alors de créer des bureaux de vote électroniques. Les bureaux de vote physique ont été stigmatisés, au motif qu'ils permettaient de faire pression sur les électeurs. C'est que les élections étudiantes se déroulent pendant un délai très resserré, souvent en un jour. Même si le taux de participation est faible environ 15 % , les organisations ou les syndicats étudiants s'...

J'ai longuement expliqué, en présentant la motion de rejet préalable, les motifs de notre opposition à cette proposition de loi, qui est désormais un projet de loi d'initiative parlementaire. Nous sommes d'accord sur le constat : le taux de participation des étudiants aux élections est trop faible. Mais nous ne sommes pas d'accord sur les voies et moyens de l'augmenter. Ce désaccord n'est pas majeur. Comme je l'ai indiqué, c'est parce que la fiabilité, la sincérité, la transparence ne peuvent être assurées aujourd'hui par le vote électronique, que nous pensons que ce n'est pas le bon moyen pour augmenter le taux de participation. Nous aurions souhaité prendr...

...plois, moyens financiers des universités, réforme des IUFM et de la mastérisation, statut des enseignants-chercheurs. Deux ans après l'adoption de la loi « libertés et responsabilités des universités », qui était au coeur de ce mouvement, il aurait été utile de chercher à l'améliorer. On aurait aussi pu discuter de l'échec du plan licence, appliqué dans seulement 30 % des universités, des 10 000 étudiants qui verront leur bourse baisser cette année, de l'amélioration de la vie étudiante ou de l'accompagnement financier des universités laissées pour compte. Par rapport à ces questions, celle du vote électronique est franchement anecdotique. Personne d'ailleurs n'était demandeur : à aucun moment, depuis que la question de la démocratie étudiante est discutée entre les ministres successifs et les o...

...lois mais à l'amélioration des carrières et des rémunérations ». Comme si ces deux objectifs étaient, dans votre esprit, inconciliables, antinomiques ! Vous avez précisé que ces suppressions d'emplois ne concernaient pas les enseignants-chercheurs. Mais parmi les personnels concernés essentiellement des catégories C et D , une bonne part remplit des missions d'accueil et de service auprès des étudiants de premier cycle ainsi les secrétariats pédagogiques. Ces personnels feront cruellement défaut aux universités, déjà sous-dotées en moyens humains. Je pense en particulier à celles qui, à l'exemple de Saint-Étienne, vont passer à l'autonomie au 1er janvier 2009. Je partage complètement l'avis de notre collègue Valérie Rosso-Debord, qui écrit dans son rapport : « Le signal négatif ainsi envoyé...

Votre projet de budget, madame la ministre, tourne surtout le dos aux engagements que vous aviez pris dans le domaine de la vie étudiante. Vous avez coutume de dire que vous êtes la ministre des engagements tenus. Il y en a au moins un que vous n'aurez pas tenu, c'est celui que vous aviez pris devant la représentation nationale, ici même, lors de l'examen de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités, mais aussi lors d'une conférence de presse le 17 juillet 2007 : celui de la mise en place d'un plan pluriannu...

Cet amendement vise à créer, pour les 530 000 boursiers de notre pays, un dixième mois de bourse, qui serait versé dès le mois de septembre. Je l'ai dit dans la discussion générale, c'est précisément au moment où la crise va produire ses effets, et où l'on sait que les difficultés des jeunes étudiants seront grandes en matière de logement, de dépenses de transports ou d'alimentation, qu'il faut consentir un effort particulier parallèlement à l'effort engagé, nous ne le contestons pas, pour la revalorisation de la carrière des enseignants chercheurs et lancer un plan d'action sociale d'envergure. Pourquoi accorder un dixième mois, et ce dès septembre ? Depuis l'entrée en vigueur de la réf...

...anche, je suis dubitatif face à l'optimisme forcené qui semble présider à la présentation de ce budget. Car c'est quand même la première fois depuis quinze ans qu'ont été supprimés 900 emplois dans l'enseignement supérieur et la recherche. Certains objecteront qu'il s'agit d'emplois de catégories B et C, autrement dit que les enseignants et les chercheurs ne sont pas concernés. Mais parler de vie étudiante, c'est évoquer l'ensemble des missions d'accueil, de secrétariat, de prise en charge pédagogique, etc., qui relève précisément de la compétence de ces personnels. D'une certaine manière, le plan « Réussite en Licence » se trouve ainsi lourdement hypothéqué, faute de personnel d'encadrement suffisant. De manière plus générale, la ministre en charge de l'enseignement supérieur s'était engagée, en...

Un étudiant en sciences humaines à Saint-Étienne aura sans doute moins de chance de réussir son insertion professionnelle qu'un étudiant en sciences à Paris ou à Lyon. Ne pensez-vous pas qu'il faudrait moduler ou au moins pondérer ce critère ? On pourrait tenir compte des caractéristiques des territoires dans lesquels s'insèrent les pôles universitaires du taux de chômage des jeunes, notamment.