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Interventions sur "vaccination" de Catherine Lemorton


24 interventions trouvées.

Rien n'interdit de centraliser au niveau national l'information recueillie au niveau régional, pour avoir un état des lieux national. L'échelon régional, ce n'est cependant pas rien, par exemple dans une région comme Midi-Pyrénées qui compte huit départements. Le centre de pharmacovigilance de Midi-Pyrénées centralisait ainsi tous les effets secondaires de la vaccination contre la grippe H1N1 constatés dans le sud de la France ; certes, les données recueillies n'étaient pas nombreuses, mais c'est parce qu'il n'y a pas eu beaucoup de vaccination. Rien n'empêche, monsieur Robinet, de recentraliser ensuite l'information au niveau national.

Nous proposons de supprimer les alinéas 5 à 9 de cet article parce que nous ne comprenons pas pourquoi l'on adopterait une loi d'exception sur les campagnes publicitaires, notamment pour les vaccins. Il nous semble en effet que des campagnes de vaccination sont du ressort de l'État, car c'est de santé publique qu'il s'agit.

...e que l'on pense que le sujet est sérieux, mais, comme je l'ai expliqué hier en défendant la motion de rejet préalable, il ne précise évidemment pas qu'il est rémunéré par le laboratoire qui produit ce vaccin ; de l'autre, on expose que « nous avons dix bonnes raisons de faire de la prévention » et on renvoie vers le guide Adovac, qui est financé par ce même laboratoire Si ces industriels de la vaccination sont aussi préoccupés de santé publique qu'ils nous le disent la main sur le coeur, que ne font-ils porter leurs efforts sur une maladie comme la rougeole, qui réapparaît aujourd'hui dans notre pays ? Mais, curieusement, on n'a pas de leur part de campagne de vaccination contre la rougeole : quand on compare le coût, donc le rendement, des deux types de vaccin, on comprend vite pourquoi Si on le...

...vise à compléter l'alinéa 16 par la phrase suivante : « le constat chez le requérant de la traduction systématique des principes actifs des médicaments qu'il exploite selon leur dénomination commune internationale recommandée par l'Organisation mondiale de la santé ou, à défaut, leur dénomination dans la pharmacopée européenne ou française, rend prioritaire la demande de visa. » J'en reviens aux vaccinations, monsieur le ministre, parce que ce sujet est en phase avec notre amendement. Vous avez refusé de faire tomber ce que j'appelle « la loi d'exception » des campagnes publicitaires pour la vaccination, laquelle, selon moi, est du ressort de l'État. L'État doit en effet faire de la prévention en matière de santé publique. Mais telle n'est pas votre décision. Dont acte. Si un industriel de la vacci...

... la mutualité a augmenté les cotisations dues par ses adhérents de 3,8 %, la prévoyance de 6,7 % et les assurances privées de 11,5 %. La moitié des médecins ont dit qu'ils ne souhaitaient pas vacciner leur patientèle. Lors d'une réunion de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, en septembre 2007, le sénateur Paul Blanc a expliqué que dans les circuits de « vaccination traditionnelle », on mettait souvent en avant des contre-indications qui n'en sont pas pour éviter de vacciner les patients. Il y a donc un travail global à mener auprès des médecins pour contrer cette tendance d'ordre « culturel », que je déplore. J'en viens à ma question. Vous avez commandé 94 millions d'unités vaccinales en juillet. Dernièrement, vous vous êtes exprimée très clairement à ce p...

... il me semble dommageable que les citoyens puissent rapporter directement sur le site de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé les effets secondaires qu'ils ont subis, sans passer par le filtre d'un professionnel de santé. Certains des signes ainsi rapportés n'avaient rien à voir avec le vaccin. Mme la ministre. Il est extrêmement important que le suivi d'une campagne de vaccination soit assuré pendant plusieurs années. Nous disposons d'outils pour mettre en place un plan de gestion des risques : l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé a collecté et continue de recueillir les données nécessaires et la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés a recensé les personnes vaccinées. L'extension de la date de péremption n'est pas choquan...

...sur les modalités de préparation de la campagne à la fin du mois de septembre, par une communication systématique dans la presse locale » : était-ce là le meilleur vecteur, alors que, chacun le sait, dans la presse locale, l'information officielle ne pouvait qu'être précédée et suivie d'articles la contredisant ? Pour expliquer la baisse d'adhésion de nos concitoyens à une éventuelle campagne de vaccination, vous avez évoqué les déclarations des professionnels de santé. Il ne faut pas oublier que les parents, après avoir été avertis durant tout l'été que les enfants étaient des facteurs de contamination 4 ce qui est vrai , s'attendaient début septembre à devoir les garder à la maison seulement quelques jours après la rentrée scolaire. Or il ne s'est rien passé, en dehors de quelques manques de po...

...ion des enfants ce modèle qui n'existait pas pour leur âge. À l'exception peut-être de quelques centaines d'enfants très gravement malades ou cardiaques que l'on vaccine du reste par demi-doses, comment expliquer que l'on puisse envisager avec autant de légèreté de vacciner les enfants de six à vingt-quatre mois, qui sont déjà abondamment vaccinés ? Par ailleurs, face à la baisse de la demande de vaccination contre l'hépatite B, la stratégie de l'industrie pharmaceutique consiste désormais à proposer un vaccin hexavalent comportant ce vaccin et permettant ainsi de vacciner contre l'hépatite B les enfants sans que leurs parents le sachent. Les enfants sont ensuite vaccinés contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, avec le ROR, puis reçoivent des rappels de l'hexavalent. En outre, on vaccine à n...

Nous sommes en train de relancer la campagne de vaccination contre l'hépatite B, selon le souhait exprimé par Mme Roselyne Bachelot-Narquin depuis six mois. Tout cela fait un ensemble. Si nous voulons éviter les erreurs lors de la prochaine pandémie, il faut tenir un discours clair à nos concitoyens. Ce problème a été évoqué par M. Bernard Bégaud, puis par le syndicat des infirmières scolaires, que nous avons auditionné, il y a quinze jours. Or, lorsque ...

Je reviens à ce qui a été présenté comme votre mutation : elle est intervenue à un moment où l'opposition dénonçait déjà les modalités de la mise en oeuvre de la campagne de vaccination. Que vous a-t-on reproché exactement de plus que le fait de ne pas avoir pu mobiliser les internes de l'Assistance publique Hôpitaux de Paris ? Que faites-vous désormais ?

...échappe en tant que professionnelle de la santé. La dernière question sera très claire et vous pourrez me répondre par oui ou non. Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports, ayant décidé de commander 94 millions d'unités vaccinales en juillet sur la base de deux injections par personne , pensez-vous que compte tenu de l'organisation décidée, reposant sur des centres de vaccination qui ont écarté les professionnels de santé libéraux, pourtant capables de vacciner, il était possible de vacciner deux fois 47 millions de personnes en quelques mois ?

... sommes posés la question lorsque nous avons appris le nombre de vaccins commandés de vouloir vacciner 47 millions de Français ? D'ailleurs pourquoi pas 45, pourquoi pas 43 millions ? On ne sait pas pourquoi cela a été décidé et comment. Pensez-vous qu'avec le plan qui a été mis en place, il était envisageable de vacciner 47 millions de personnes en quelques mois, uniquement dans des centres de vaccination ?

Connaissez-vous le pourcentage des élèves qui ont été vaccinés au sein des collèges et dans les lycées ? Quelle a été votre attitude face aux élèves de plus de seize ans qui, bien que leurs parents aient souhaité leur vaccination, ont refusé de s'y soumettre ?

...firmière est confrontée à des urgences demande de contraception d'urgence, actes de violence, tentative de viol Moi qui suis parent d'élève, je ne pense pas que beaucoup d'infirmières puissent se permettre de sortir de leur établissement. Par ailleurs, si les infirmières ont exprimé des craintes au sujet des effets indésirables du vaccin, c'est peut-être en raison du traumatisme causé par les vaccinations massives contre l'hépatite B, dans les années 1994 à 1997, qui avaient entraîné beaucoup de troubles neuromusculaires.

... que l'on pouvait estimer entre 35 % et 40 % le nombre de personnes qui n'auraient pas de symptômes assez nets pour consulter mais seraient néanmoins immunisées. Les résultats des études sérologiques seront très intéressants. Quand avez-vous senti, si tel a été le cas, qu'il était nécessaire d'associer les médecins libéraux ? Et à votre avis quand aurait-il fallu le faire pour que la campagne de vaccination ne soit pas un échec ? Heureusement que cette grippe n'était pas grave. Sinon, les dégâts auraient pu être considérables. Je vous pose ces questions dans le seul objectif de tirer les leçons de cet épisode, afin de faire mieux lors d'une prochaine pandémie plus grave.

Lorsque la ministre a résilié les contrats de commande de vaccins le 12 janvier dernier, le ministère n'avait aucune idée de l'état d'avancement de la vaccination chez les publics prioritaires.

Le problème est beaucoup plus profond. J'ai l'impression que les gens ne raisonnent plus en termes de balance bénéficerisque collective mais en termes de balance bénéficerisque individuelle. Je me suis rendu compte, en tant que pharmacienne, que les gens ne voient pas, dans la vaccination, un moyen de protéger l'ensemble de la population. Ils calculent les risques entraînés par la maladie et les effets secondaires de la vaccination pour eux-mêmes : comme ils ne voyaient pas d'hécatombe due à la grippe et qu'on leur disait qu'il pouvait y avoir des effets secondaires à une vaccination, ils préféraient prendre le risque d'attraper la maladie, considérant qu'ils avaient plus de chanc...

Je vous remercie tout d'abord, monsieur le directeur général, d'avoir accepté de nous rencontrer régulièrement, jusqu'en décembre, avec Mme Bachelot-Narquin. Je m'étais déjà interrogée fin 2009 sur le sujet en commission des affaires sociales : pour ce qui est des adultes, on a extrapolé à partir du modèle connu de la vaccination contre la grippe saisonnière et donné comme consigne de vacciner un maximum de personnes pour faire barrage à la pandémie. Cela, je veux bien l'entendre, mais j'ai plus de mal à comprendre l'extrapolation concernant les enfants, en particulier ceux âgés de six à vingt-quatre mois, déjà très sollicités sur le plan immunitaire par tous les vaccins qui leur sont administrés à cette période de leur v...

...grippales aux États-Unis, n'ayant abouti à tester en six ans que 3 721 enfants. Dans la mesure où le mode d'action du Tamiflu, qui est un inhibiteur de la neuraminidase, est identique quel que soit le virus, et sachant tout ce que la Haute Autorité de santé a dit, à juste titre, sur ce produit depuis 2004, que pensez-vous de l'injonction faite en décembre aux médecins généralistes après que la vaccination s'était révélée un échec de prescrire du Tamiflu à tout-va. Il suffisait d'avoir croisé sa concierge ayant éternué deux fois dans le hall de son immeuble pour s'en voir prescrire, alors que le rapport bénéficesrisques du produit est loin d'être positif, notamment chez les enfants où ont été observés de nombreux effets secondaires des revues indépendantes des laboratoires l'ont établi. Je peux...

...0 ou 50 millions ? Ne pensez-vous pas que renvoyer nos concitoyens à un site internet, même officiel, du Gouvernement les ait incités à mettre sur un même plan l'information officielle et les inepties qui circulaient sur les autres sites ? N'eût-il pas mieux valu privilégier la diffusion de spots à la télévision ou à la radio ? Les personnes auditionnées ont expliqué que la généralisation de la vaccination au monde adulte s'appuyait sur l'extrapolation du modèle de la grippe saisonnière. Comment avez-vous pu procéder à une telle extrapolation pour le monde des enfants je pense notamment aux 3-24 mois, déjà soumis à de multiples vaccinations puisque ceux-ci ne sont pas vaccinés contre la grippe saisonnière ? Avez-vous effectué des tests cliniques ? Dans l'affirmative, combien ?