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Lorsque nous avons appris, le 22 juillet, la commande de 94 millions de doses de vaccin, nous vous avons posé une question simple, portant sur la logistique humaine à mettre en oeuvre pour procéder à la vaccination. Dans l'hypothèse alors retenue d'une vaccination à deux injections, il était impossible, comme nous l'indiquaient les syndicats de médecins et d'infirmiers, de vacciner deux fois 47 millions de Français en sept, huit ou neuf mois sauf à ce que les professionnels interrompent toutes leurs autres activités. En termes de santé publique, il importe de déterminer le pourcentage de population à vacc...
...e-t-elle de deux injections à trois semaines d'intervalle ? Combien d'enfants de 6 à 24 mois mais la question se pose aussi pour tous ceux de moins de 15 ans ont-ils été testés pour que l'autorisation de mise sur le marché soit délivrée, sachant que l'on ne peut pas étendre à cette tranche d'âge le modèle qui vaut pour la grippe saisonnière puisque ces enfants n'ont jamais fait l'objet d'une vaccination systématique ? Enfin, alors que l'on préconise une prescription massive du Tamiflu, la fiche de transparence de la Haute autorité de santé, qui a réévalué le service médical rendu le 21 octobre 2009, conclut qu'il n'y a pas d'intérêt de santé publique du Tamiflu dans le traitement de la grippe, que cet intérêt est faible en prophylaxie post-contact et que le service médical rendu reste insuffisa...
...ves est touchée, les parents de l'autre moitié se demanderont ensuite s'il est véritablement nécessaire de faire vacciner leur enfant dans la mesure où il a forcément déjà rencontré le virus. Pouvez-vous, enfin, nous indiquer sur quel public ont été menés les tests cliniques ? S'est-on en particulier intéressé aux jeunes enfants, qui n'ont jusqu'ici fait l'objet d'aucune campagne systématique de vaccination contre la grippe saisonnière et qui reçoivent déjà un certain nombre de vaccins, en particulier, entre onze à quatorze mois, le vaccin rougeole-oreillons-rubéole et un rappel d'Hexavalent ? Confirmez-vous que lorsque les parents n'auront pas indiqué explicitement qu'ils acceptent la vaccination, on considérera qu'ils l'ont refusée ?
...orcément là où ils devraient être. Jean-Marie Le Guen a évoqué le problème de la bioéquivalence s'agissant du Tamiflu. Lorsque j'exprime le souhait d'élargir le répertoire des génériques, vous me répondez souvent, madame Bachelot, qu'il faut une rigueur dans la bioéquivalence. Je vous appelle donc à faire preuve de la même rigueur pour l'oséltamivir. Vous avez déclaré que les équipes mobiles de vaccination pourraient administrer cent vaccins par jour aux enfants de six mois à trois ans. Le coefficient de contamination est important pour cette catégorie d'enfants qui vit en collectivité de sept heures à dix-huit heures : il est de quatre, contre deux pour un adulte dans des conditions normales. Je comprends donc l'intérêt d'une vaccination dans cette tranche d'âge. Mais beaucoup de ces enfants subis...