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Interventions sur "vaccin" de Catherine Lemorton


22 interventions trouvées.

Je remarque que l'Ordre national des pharmaciens, à l'égard duquel il m'arrive d'être très critique, a été un très bon vecteur d'information pendant toute la durée de la pandémie. Tous les quinze jours, nous recevions un bulletin, notamment sur les mesures barrières. Je pense donc que les ordres ne sont donc pas à écarter. On a parlé de la gratuité des vaccins. Mais, à terme, ils vont coûter à nos concitoyens : la mutualité a augmenté les cotisations dues par ses adhérents de 3,8 %, la prévoyance de 6,7 % et les assurances privées de 11,5 %. La moitié des médecins ont dit qu'ils ne souhaitaient pas vacciner leur patientèle. Lors d'une réunion de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, en septembre 2007, le sénat...

En effet, le débat ne doit pas être mené à chaud. De plus, l'expertise doit être laissée aux experts. Nos concitoyens ont découvert qu'un vaccin nouveau, susceptible d'être administré aux tout-petits, pouvait être développé très rapidement, que les dates de péremption pouvaient être repoussées, que des bioéquivalences auxquelles je vous sais très attentive pouvaient être décrétées sans délai... Pour les rassurer, il conviendrait peut-être de développer un plan de recherche pharmaco-épidémiologique, à moyen et long termes, qui aille au...

...sur les modalités de préparation de la campagne à la fin du mois de septembre, par une communication systématique dans la presse locale » : était-ce là le meilleur vecteur, alors que, chacun le sait, dans la presse locale, l'information officielle ne pouvait qu'être précédée et suivie d'articles la contredisant ? Pour expliquer la baisse d'adhésion de nos concitoyens à une éventuelle campagne de vaccination, vous avez évoqué les déclarations des professionnels de santé. Il ne faut pas oublier que les parents, après avoir été avertis durant tout l'été que les enfants étaient des facteurs de contamination 4 ce qui est vrai , s'attendaient début septembre à devoir les garder à la maison seulement quelques jours après la rentrée scolaire. Or il ne s'est rien passé, en dehors de quelques manques ...

...produits. Cette affaire me reste d'autant plus en travers de la gorge que le débat était soumis à une date butoir et que, bizarrement, au mois de novembre, la commission des affaires sociales n'a pas pu se réunir le dernier mercredi où elle aurait pu se saisir du dossier. J'en viens à mon deuxième point, qui est une question. Face à une telle pandémie et à l'urgence de la mise sur le marché des vaccins, je me suis d'emblée beaucoup préoccupée des modèles. On nous a expliqué que, puisqu'il existait un vaccin contre la grippe saisonnière, on pouvait en extrapoler le modèle à destination des adultes. Il ne me semble en revanche guère justifié d'avoir extrapolé à destination des enfants ce modèle qui n'existait pas pour leur âge. À l'exception peut-être de quelques centaines d'enfants très graveme...

Nous sommes en train de relancer la campagne de vaccination contre l'hépatite B, selon le souhait exprimé par Mme Roselyne Bachelot-Narquin depuis six mois. Tout cela fait un ensemble. Si nous voulons éviter les erreurs lors de la prochaine pandémie, il faut tenir un discours clair à nos concitoyens. Ce problème a été évoqué par M. Bernard Bégaud, puis par le syndicat des infirmières scolaires, que nous avons auditionné, il y a quinze jours. Or, lor...

À propos du vaccin contre la grippe A(H1N1), internet a véhiculé tout et n'importe quoi, provenant de gens sans aucune crédibilité, voire de sectes. Je rappelle que les effets secondaires dont les Français ont peur ne sont ni la rougeur qui apparaît au point d'injection, ni le pic de fièvre à 39°C le lendemain, ni la douleur au bras qui dure une semaine, mais les effets secondaires à long terme. Il ne s'agit pas de...

...mprendre que, dans l'hémisphère Sud, le Tamiflu avait pu éviter des complications pour des gens atteints par le virus, autant son intérêt « préventif » m'échappe en tant que professionnelle de la santé. La dernière question sera très claire et vous pourrez me répondre par oui ou non. Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports, ayant décidé de commander 94 millions d'unités vaccinales en juillet sur la base de deux injections par personne , pensez-vous que compte tenu de l'organisation décidée, reposant sur des centres de vaccination qui ont écarté les professionnels de santé libéraux, pourtant capables de vacciner, il était possible de vacciner deux fois 47 millions de personnes en quelques mois ?

Ce n'est pas la question que je vous ai posée ! Pensez-vous aujourd'hui qu'en excluant la médecine ambulatoire, il était raisonnable parce que nous, dès juillet 2009, nous nous sommes posés la question lorsque nous avons appris le nombre de vaccins commandés de vouloir vacciner 47 millions de Français ? D'ailleurs pourquoi pas 45, pourquoi pas 43 millions ? On ne sait pas pourquoi cela a été décidé et comment. Pensez-vous qu'avec le plan qui a été mis en place, il était envisageable de vacciner 47 millions de personnes en quelques mois, uniquement dans des centres de vaccination ?

... que l'on pouvait estimer entre 35 % et 40 % le nombre de personnes qui n'auraient pas de symptômes assez nets pour consulter mais seraient néanmoins immunisées. Les résultats des études sérologiques seront très intéressants. Quand avez-vous senti, si tel a été le cas, qu'il était nécessaire d'associer les médecins libéraux ? Et à votre avis quand aurait-il fallu le faire pour que la campagne de vaccination ne soit pas un échec ? Heureusement que cette grippe n'était pas grave. Sinon, les dégâts auraient pu être considérables. Je vous pose ces questions dans le seul objectif de tirer les leçons de cet épisode, afin de faire mieux lors d'une prochaine pandémie plus grave.

...e pas avoir dormi jusqu'à Noël, je comprends ce que vous avez voulu dire, mais beaucoup de vos confrères ont parfaitement dormi durant tout l'épisode j'en ai côtoyés beaucoup. On disposait quand même des retours d'expérience de l'hémisphère Sud, notamment des départements et territoires d'outre-mer, où l'on avait bien perçu que l'épidémie n'était pas aussi grave que prévu. Estimez-vous que les vaccins, avec ou sans adjuvant, ont été livrés avec retard ? Ne croyez-vous pas que l'on a commis une erreur au départ en voulant vacciner un maximum de personnes ? N'aurait-il pas été plus judicieux de se demander d'abord quel pourcentage de personnes vaccinées il fallait atteindre pour protéger la majeure partie de la population ? De l'objectif initial, démesuré, a découlé toute l'organisation ultéri...

Lorsque la ministre a résilié les contrats de commande de vaccins le 12 janvier dernier, le ministère n'avait aucune idée de l'état d'avancement de la vaccination chez les publics prioritaires.

Les publics prioritaires femmes enceintes, personnes atteintes d'affections de longue durée sont connus du milieu hospitalier où ils doivent se rendre régulièrement. Les hôpitaux disposant des doses de vaccin non utilisées, leur a-t-on proposé de se faire vacciner lors de leurs consultations habituelles ?

Le problème est beaucoup plus profond. J'ai l'impression que les gens ne raisonnent plus en termes de balance bénéficerisque collective mais en termes de balance bénéficerisque individuelle. Je me suis rendu compte, en tant que pharmacienne, que les gens ne voient pas, dans la vaccination, un moyen de protéger l'ensemble de la population. Ils calculent les risques entraînés par la maladie et les effets secondaires de la vaccination pour eux-mêmes : comme ils ne voyaient pas d'hécatombe due à la grippe et qu'on leur disait qu'il pouvait y avoir des effets secondaires à une vaccination, ils préféraient prendre le risque d'attraper la maladie, considérant qu'ils avaient plus de ...

Je vous remercie tout d'abord, monsieur le directeur général, d'avoir accepté de nous rencontrer régulièrement, jusqu'en décembre, avec Mme Bachelot-Narquin. Je m'étais déjà interrogée fin 2009 sur le sujet en commission des affaires sociales : pour ce qui est des adultes, on a extrapolé à partir du modèle connu de la vaccination contre la grippe saisonnière et donné comme consigne de vacciner un maximum de personnes pour faire barrage à la pandémie. Cela, je veux bien l'entendre, mais j'ai plus de mal à comprendre l'extrapolation concernant les enfants, en particulier ceux âgés de six à vingt-quatre mois, déjà très sollicités sur le plan immunitaire par tous les vaccins qui leur sont administrés à cette période de l...

...grippales aux États-Unis, n'ayant abouti à tester en six ans que 3 721 enfants. Dans la mesure où le mode d'action du Tamiflu, qui est un inhibiteur de la neuraminidase, est identique quel que soit le virus, et sachant tout ce que la Haute Autorité de santé a dit, à juste titre, sur ce produit depuis 2004, que pensez-vous de l'injonction faite en décembre aux médecins généralistes après que la vaccination s'était révélée un échec de prescrire du Tamiflu à tout-va. Il suffisait d'avoir croisé sa concierge ayant éternué deux fois dans le hall de son immeuble pour s'en voir prescrire, alors que le rapport bénéficesrisques du produit est loin d'être positif, notamment chez les enfants où ont été observés de nombreux effets secondaires des revues indépendantes des laboratoires l'ont établi. Je...

...0 ou 50 millions ? Ne pensez-vous pas que renvoyer nos concitoyens à un site internet, même officiel, du Gouvernement les ait incités à mettre sur un même plan l'information officielle et les inepties qui circulaient sur les autres sites ? N'eût-il pas mieux valu privilégier la diffusion de spots à la télévision ou à la radio ? Les personnes auditionnées ont expliqué que la généralisation de la vaccination au monde adulte s'appuyait sur l'extrapolation du modèle de la grippe saisonnière. Comment avez-vous pu procéder à une telle extrapolation pour le monde des enfants je pense notamment aux 3-24 mois, déjà soumis à de multiples vaccinations puisque ceux-ci ne sont pas vaccinés contre la grippe saisonnière ? Avez-vous effectué des tests cliniques ? Dans l'affirmative, combien ?

Vous avez indiqué que le stock de vaccins actuellement disponible est de 30 millions de doses, dont il faut déduire 9,4 millions de doses promises par Mme Bachelot-Narquin à l'Organisation mondiale de la santé. Qu'attend-on pour donner ces doses à l'OMS ? Elles pourraient permettre de vacciner en prévention les populations de l'hémisphère Sud. Attend-on que le virus mute ?

Lorsque nous avons appris, le 22 juillet, la commande de 94 millions de doses de vaccin, nous vous avons posé une question simple, portant sur la logistique humaine à mettre en oeuvre pour procéder à la vaccination. Dans l'hypothèse alors retenue d'une vaccination à deux injections, il était impossible, comme nous l'indiquaient les syndicats de médecins et d'infirmiers, de vacciner deux fois 47 millions de Français en sept, huit ou neuf mois sauf à ce que les professionnels interr...

À vous entendre, madame la ministre, on a l'impression que tout va bien, mais on sait bien que, sur le terrain, le mécontentement gronde, à tort ou à raison, au sein des différentes catégories de professionnels de santé. Pourriez-vous nous indiquer, outre le nombre des personnes vaccinées, celui des personnes qui ont contracté la grippe A à ce jour et qui sont donc potentiellement protégées ? La stratégie vaccinale pour les moins de neuf ans demeure-t-elle de deux injections à trois semaines d'intervalle ? Combien d'enfants de 6 à 24 mois mais la question se pose aussi pour tous ceux de moins de 15 ans ont-ils été testés pour que l'autorisation de mise sur le marché soit ...

...onnes ont eu la grippe A depuis l'arrivée de ce virus sur notre territoire ? Je me fais, par ailleurs, le relais des questions que posent les fédérations de parents d'élèves. La grippe est arrivée hier dans le collège de ma fille. Dans les établissements scolaires, si la moitié des élèves est touchée, les parents de l'autre moitié se demanderont ensuite s'il est véritablement nécessaire de faire vacciner leur enfant dans la mesure où il a forcément déjà rencontré le virus. Pouvez-vous, enfin, nous indiquer sur quel public ont été menés les tests cliniques ? S'est-on en particulier intéressé aux jeunes enfants, qui n'ont jusqu'ici fait l'objet d'aucune campagne systématique de vaccination contre la grippe saisonnière et qui reçoivent déjà un certain nombre de vaccins, en particulier, entre onze...