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481 interventions trouvées.

Après tout je peux vous comprendre : alors que vous avez utilisé mai 1968 pour faire campagne, en l'accusant d'être à l'origine d'un prétendu laxisme, il s'avère aujourd'hui que l'opinion le considère comme un événement plutôt positif. Vous passez donc à une autre obsession : celle des 35 heures, le temps qu'il faudra pour que les Français s'ap...

Aujourd'hui, alors que vous pensez régner dans le coeur des Français, ceux-ci vous ont quitté depuis longtemps faute de croire encore à vos promesses. S'ils y ont cru le temps d'une campagne électorale, ils rêvent aujourd'hui d'une politique socialiste qu'ils n'ont pas vue depuis six ans. (Rires et applaudissements sur les bancs du groupe de l'...

Vous pouvez rire, mais le Président de la République, que vous soutenez par vos applaudissements, n'a jamais été aussi bas dans les sondages !

Il ne recueille aujourd'hui que 34 % d'opinions favorables, alors qu'il faut rassembler 51 % des électeurs pour gagner. Certes, vous pouvez encore aujourd'hui avoir l'outrecuidance de vous imposer parce que vous êtes nombreux.

Mais ne doutez pas que si des élections devaient avoir lieu demain, vous ne seriez que 34 % de cette assemblée nationale, soit une modeste minorité.

Et beaucoup d'entre vous devraient redevenir dirigeants d'entreprise, puisque manifestement c'est votre métier et votre vocation. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Je ne doute pas que vous proposeriez alors aux salariés des heures supplémentaires, à l'inverse de vos amis chefs d'entreprise. En effet, vous pourrez constater vous-même qu'en dépit de dividendes en constante progression grâce à vos services, ils n'utilisent pas le contingent d'heures supplémentaires que vous leur avez octroyé au fil des année...

Je ne sais si cette séance est historique, mais ce que retiendra l'histoire, monsieur le ministre, c'est que depuis six ans que la droite gouverne ce pays, jamais autant de lois n'auront été votées pour détricoter le code du travail. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Jamais les salariés n'...

ce que vous n'aviez pas : ces 15 milliards qui nous manquent aujourd'hui. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) À présent, constatant que les caisses sont vides, vous ne trouvez pas d'autre solution que de supprimer les quelques protections qui subsistent pour les salariés. Drôle d'époque que nous vivon...

Oui, les accords nationaux de branche sont morts. Désormais, c'est l'entreprise qui décidera de la limite jusqu'à laquelle le salarié devra travailler. Les mêmes à qui vous avez enlevé du pouvoir d'achat ne seront même plus en position de négocier favorablement au sein de l'entreprise puisque les accords de branche passeront au second plan.

Et toutes ces personnes défavorisées se retrouveront demandeurs d'emploi à cause du texte à venir sur « l'offre raisonnable d'emploi », puis Rmistes à la charge des départements ! Les Français, vous le savez, travaillent plus que les Anglais, et même deux heures trente de plus que les Allemands. (« C'est faux ! » sur les bancs du groupe de l'U...

Monsieur le président, madame la ministre, chers collègues, je vais, moi aussi, contribuer à la diversité de notre débat, en vous parlant du francique, qu'il s'agisse du francique mosellan, rhénan ou luxembourgeois. Je voudrais aborder le francique dans ses différentes dimensions : historique, linguistique, culturelle, politique et économique. ...

D'abord, permettez-moi de m'étonner en voyant les députés du groupe UMP se lever comme un seul homme pour applaudir les suppressions d'emplois dans l'éducation nationale. Quelle singulière image ! (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) M...

si Arcelor-Mittal proposait des emplois de proximité. Est-ce cela que le Président de la République va dire à M. Mittal, qu'il va rencontrer à nouveau ? Le rapport des experts mandatés par les syndicats montre pourtant que fermer l'entreprise sera plus coûteux que de la maintenir en activité. De surcroît, l'acier qui ne sera plus produit en L...

En Allemagne, comme au Luxembourg ou en Belgique, les pouvoirs publics ont une stratégie industrielle, sur un marché de l'acier qui n'a jamais été aussi florissant. Monsieur le Premier ministre, si vous revenez sur la parole du Président de la République, il faut que le Président lui-même revienne à Gandrange, car, cette fois, il y a complicit...

J'en arrive à ma question. En réalité, vous donnez votre aval à la disparition de 575 emplois nets, et même le double en comptant la sous-traitance et les emplois induits.

Il aurait été si simple d'investir 40 à 45 millions d'euros pour le groupe Mittal, qui a fait l'an dernier 7,5 milliards d'euros de bénéfices. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)

Monsieur le Premier ministre, les Français ne comprennent vraiment plus rien à vos réponses ! Vous êtes au pouvoir depuis six ans, et vous nous annoncez aujourd'hui que vous allez, enfin, augmenter les petites retraites. Les petits retraités ne vous croient plus ! Au bout de six ans, ils ne croient plus à vos promesses. (« Aux vôtres non plus !...

Hier, M. le Président de la République disait : « Gandrange, comme voyage de noces, il n'y a pas mieux ! ». En effet, il y a fait des promesses tous azimuts : l'État va mettre de l'argent pour faire enfin les investissements nécessaires qui vont sauver les emplois. Mais alors, pourquoi n'a-t-il pas convaincu M. Mittal lorsqu'il l'a rencontré il...

S'agit-il simplement d'une complicité tactique dans une période préélectorale où on assiste à une dégringolade dans les sondages ? On peut le penser. Mais cette cacophonie, inhabituelle dans un État républicain, devient inquiétante pour nos concitoyens qui ne savent plus si le Premier ministre gouverne véritablement ce pays.