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Interventions en hémicycle de Michel Liebgott


345 interventions trouvées.

C'est un débat assez surréaliste que nous sommes en train de vivre. (Vives exclamations et applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Nous sommes sur un texte concernant le droit du travail et nous constatons le silence prégnant de la majorité sur le sujet.

Les élus de la majorité n'ont rien à dire sur le sujet (« Vous faites de l'obstruction ! » sur les bancs du groupe UMP), et se contentent d'écouter les élus de l'opposition leur expliquer qu'ils sont en train de s'enfoncer petit à petit, régulièrement, et ce depuis des années. Nous sommes nombreux à être élus locaux ; quelques-uns d'entre nous...

C'est précisément cette philosophie qui nous conduit et aussi nombreux à nous opposer avec autant de force et de virulence à ce texte. Si nous sommes nombreux, c'est parce que nous avons conscience que ces mesures, qui ne concernent que quatre millions de personnes, ne sont pas de natures à résoudre les difficultés de pouvoir d'achat des pl...

n'est pas de défendre ceux qui, déjà, s'en sortent plutôt bien. Nous aurions pu commencer par le RSA, car, si vous nous proposez ce texte en urgence, c'est parce que vous avez constaté que, parallèlement à ces quatre millions de personnes qui bénéficient de l'intéressement, il y a quatre autres millions de personnes qui s'enfoncent dans la p...

Nous sommes nombreux à faire ce constat. Vous le regrettez peut-être, mais nous ne sommes que l'expression de la société, qui vit de plus en plus mal cet écart entre les ressources, en diminution, et les prix, qui ne cessent d'augmenter.

J'irai dans le sens de M. Mallot, mais j'ajouterai un mot sur le petit incident qui s'est produit tout à l'heure concernant les starts up. Nous regrettons que vous n'ayez pas cru bon de renvoyer l'examen de ce mauvais article 1er en commission. Pour autant, nous essayons d'améliorer le texte, qui pourrait l'être à deux conditions : la première...

Pour conclure sur cet incident, si vous me le permettez, monsieur le président, je crois que la surprise de Mme la députée n'a pas permis de vous répondre, mais il suffit de regarder le rapport de M. Ollier concernant la position de M. Sarkozy et de M. Fillon sur le problème bancaire actuel. Il est bien précisé qu'ils ne sont pas responsables d...

Je me sentais tout à l'heure particulièrement isolé dans mon bureau : je regardais cette séance, assez désespéré de constater que le débat avance peu (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP.) et que ceux qui sont censés défendre ce projet sont étrangement muets. Si nous étions un 4 août, nous pourrions peut-être imaginer abolir purement...

M. Eckert a évoqué les difficultés sérieuses auxquelles peuvent se voir confrontés les ménages cherchant actuellement à souscrire des emprunts, du fait du caractère aléatoire de leurs revenus. Il ne s'agit pas d'un simple soupçon, puisque cela figure noir sur blanc dans le rapport de M. Ollier, qui précise que « le dispositif prévu est de durée...

Pris isolément, ce projet de loi pourrait apparaître tout à fait anodin, s'il ne venait pas après d'autres projets que nous avons examinés précédemment : je pense en particulier au texte relatif à la continuité des services publics. En effet ce que vous entreprenez page après page, semaine après semaine, d'une façon relativement organisée et co...

En effet, vous nous proposez successivement un service minimum des transports, service public fondamental dans notre société, qui régule également les moyens entre les plus pauvres et les plus riches ; un service minimum pour les demandeurs d'emploi, qui devront, au bout de quelques mois, occuper n'importe quel emploi parce qu'ils n'auront pas ...

Vous nous proposez également, après avoir détricoté le code du travail, un droit du travail minimum, qui laisse le salarié complètement démuni face à l'entreprise toute-puissante. Et voilà qu'aujourd'hui vous nous proposez un droit à l'éducation a minima, qui va, petit à petit, de glissade en glissade, être repoussé à la marge du périscolaire, ...

Ce sont eux, en effet, qui aident les enfants à traverser la rue à la sortie des écoles, ou qui assurent l'accueil dès le matin et l'accompagnement le soir des enfants socialement défavorisés, au lieu de les laisser errer inoccupés, permettant ainsi une prise en charge qui ne se limite pas au cadre éducatif, lequel relève de l'éducation nationa...

En quelques années, vous aurez réussi à transformer la République dont nous étions fiers, celle des services publics, en une République de régression, avec un droit du travail qui a reculé de cinquante ans et, aujourd'hui, la remise en cause du droit de grève, conquis en 1864, par un texte, certes marginal, mais qui est appelé à faire un jour r...

Puisque les députés de l'UMP n'interviennent pas, il faut bien que nous prenions leur place. Mais ce ne sera évidemment pas pour tenir le même type de discours ! Faut-il vraiment travailler plus pour gagner plus ? C'est la question que tous les Français se posent aujourd'hui, après tant d'années de gouvernement de droite. À force de regarder d...

on en vient à se demander si ce n'est pas un autre feuilleton qu'on nous rejoue ici régulièrement depuis quelques années, et qui pourrait s'intituler « Plus beau le travail, plus faible le pouvoir d'achat ». En effet, votre antienne du « travailler plus » sert à anesthésier petit à petit le pays en lui faisant oublier l'essentiel : le pouvoir...

Eux, en effet, connaissent la réalité du terrain : ils vivent quotidiennement les difficultés pour se loger, éduquer leurs enfants ou accéder à une formation professionnelle qui est pourtant un élément fondamental de leur avenir, puisque c'est l'espoir de progresser dans sa vie professionnelle. Tout ceci peut paraître surréaliste. (« En effet ...

Après tout je peux vous comprendre : alors que vous avez utilisé mai 1968 pour faire campagne, en l'accusant d'être à l'origine d'un prétendu laxisme, il s'avère aujourd'hui que l'opinion le considère comme un événement plutôt positif. Vous passez donc à une autre obsession : celle des 35 heures, le temps qu'il faudra pour que les Français s'ap...