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Interventions en hémicycle de Michel Liebgott


345 interventions trouvées.

Aujourd'hui, alors que vous pensez régner dans le coeur des Français, ceux-ci vous ont quitté depuis longtemps faute de croire encore à vos promesses. S'ils y ont cru le temps d'une campagne électorale, ils rêvent aujourd'hui d'une politique socialiste qu'ils n'ont pas vue depuis six ans. (Rires et applaudissements sur les bancs du groupe de l'...

Vous pouvez rire, mais le Président de la République, que vous soutenez par vos applaudissements, n'a jamais été aussi bas dans les sondages !

Il ne recueille aujourd'hui que 34 % d'opinions favorables, alors qu'il faut rassembler 51 % des électeurs pour gagner. Certes, vous pouvez encore aujourd'hui avoir l'outrecuidance de vous imposer parce que vous êtes nombreux.

Mais ne doutez pas que si des élections devaient avoir lieu demain, vous ne seriez que 34 % de cette assemblée nationale, soit une modeste minorité.

Et beaucoup d'entre vous devraient redevenir dirigeants d'entreprise, puisque manifestement c'est votre métier et votre vocation. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Je ne doute pas que vous proposeriez alors aux salariés des heures supplémentaires, à l'inverse de vos amis chefs d'entreprise. En effet, vous pourrez constater vous-même qu'en dépit de dividendes en constante progression grâce à vos services, ils n'utilisent pas le contingent d'heures supplémentaires que vous leur avez octroyé au fil des année...

Je ne sais si cette séance est historique, mais ce que retiendra l'histoire, monsieur le ministre, c'est que depuis six ans que la droite gouverne ce pays, jamais autant de lois n'auront été votées pour détricoter le code du travail. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Jamais les salariés n'...

ce que vous n'aviez pas : ces 15 milliards qui nous manquent aujourd'hui. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) À présent, constatant que les caisses sont vides, vous ne trouvez pas d'autre solution que de supprimer les quelques protections qui subsistent pour les salariés. Drôle d'époque que nous vivon...

Oui, les accords nationaux de branche sont morts. Désormais, c'est l'entreprise qui décidera de la limite jusqu'à laquelle le salarié devra travailler. Les mêmes à qui vous avez enlevé du pouvoir d'achat ne seront même plus en position de négocier favorablement au sein de l'entreprise puisque les accords de branche passeront au second plan.

Et toutes ces personnes défavorisées se retrouveront demandeurs d'emploi à cause du texte à venir sur « l'offre raisonnable d'emploi », puis Rmistes à la charge des départements ! Les Français, vous le savez, travaillent plus que les Anglais, et même deux heures trente de plus que les Allemands. (« C'est faux ! » sur les bancs du groupe de l'U...

Monsieur le président, madame la ministre, chers collègues, je vais, moi aussi, contribuer à la diversité de notre débat, en vous parlant du francique, qu'il s'agisse du francique mosellan, rhénan ou luxembourgeois. Je voudrais aborder le francique dans ses différentes dimensions : historique, linguistique, culturelle, politique et économique. ...

J'ai déjà présenté cet amendement mercredi dernier, le compte rendu analytique du 5 décembre en témoigne. Il est vrai cependant que nous avions dû interrompre nos travaux car la droite, manifestement peu intéressée par la recodification du code du travail, était minoritaire dans cet hémicycle. Cela étant, je me félicite que nous consacrions qua...

Nous prendrons la précaution de relire mot à mot la modification dont vous parlez, qui était donc nécessaire. Quoi qu'il en soit, ce qui doit nous interpeller dans cette histoire, ce n'est pas tant le fait qu'un amendement identique à l'amendement n° 86 ait été adopté, mais plutôt le nombre de coquilles et d'oublis relevés. Nous aurions préféré...

Il s'agit de rétablir le droit constant, conformément à l'article L. 241-1 du code du travail actuel selon lequel les infractions aux dispositions du présent chapitre et aux décrets pris pour son exécution sont constatées par les inspecteurs du travail. Apparemment, cette disposition n'est pas transposée. Est-elle transférée vers des dispositio...

de la sécurité sociale. Avant même que j'aie fini de défendre cet amendement, il est déjà soutenu par le Gouvernement. C'est parfait.

Nous avons une curieuse impression à ce moment du débat. Nous avons le sentiment que le texte a été expédié. M. Reiss, dans son explication de vote au nom de l'UMP, disait : « Enfin c'est terminé ! », soulagé que la torture prenne fin. (Rires sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche. Sourires sur quelques bancs du...

Sans doute auriez-vous souhaité ne pas être obligés de passer par la ratification. Mais c'est encore ce que prévoit notre Constitution. Certes, le Parlement dispose de pouvoirs restreints, mais il en a encore quelques-uns. Parmi ceux-ci subsiste la ratification des ordonnances. Et dans le cas présent, il s'agit d'une ordonnance importante, puis...

Je conclurai en évoquant les amendement relatifs à l'Alsace-Moselle. Alors qu'il s'agissait d'amendements portant sur des points de détail, nous n'avons même pas pu les faire passer. Pourtant leur adoption aurait satisfait nos populations. Je regrette que les députés alsaciens et mosellans ne puissent rentrer chez eux avec dans leur besace no...