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Les amendements de Michel Françaix pour ce dossier

156 interventions trouvées.

J'aimerais que M. Copé prenne conscience de la triple pression que subit la presse. Une pression économique d'abord, dans la mesure où le Gouvernement n'a qu'un seul mot à la bouche : concentration. Une pression politique ensuite, puisque c'est désormais le Président de la République qui va chapeauter l'ensemble du service public, tout en conti...

L'argumentation de Didier Mathus est si bonne que nous pourrions sans doute passer immédiatement au vote. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

Didier Mathus a donc dit l'essentiel sur notre inquiétude au sujet de l'avenir du capital de l'audiovisuel extérieur de la France. Voilà trois ans que règne une véritable pagaille autour de l'audiovisuel extérieur de la France, et bon nombre de nos collègues de la majorité ne diraient pas autre chose je pense en particulier à François Rocheb...

Quant à la nouvelle proposition faite par ce Gouvernement, avec l'appui du Président de la République, elle consiste à dédommager TF1 de sommes qu'elle n'a pas investies, en continuant à lui octroyer des avantages scandaleux. Je voudrais vous croire, madame la ministre, lorsque vous dites qu'il n'est pas question de faire de cadeaux à TF1 et q...

Mme la ministre nous a expliqué, dans une réponse laconique, que le sujet abordé n'avait pas beaucoup d'importance. Voilà qui est surprenant ! Sur la question de l'audiovisuel extérieur de la France, il n'est pas inutile de se remémorer d'où nous venons. On nous a d'abord fait travailler sur un schéma ahurissant en voulant nous faire croire qu...

Madame la présidente, madame la ministre de la culture et de la communication, mes chers collègues, hier, on a remis en cause le rôle du CSA en considérant que cette instance de régulation n'était plus nécessaire ni même utile et qu'il fallait que le Président de la République décide de tout. Nous avons essayé d'affirmer au contraire qu'une ins...

Son fils Marius lui fait alors remarquer qu'il ne peut pas y avoir quatre tiers dans un verre, à quoi César répond que tout dépend de la grosseur des tiers. (Sourires.) Nous voudrions, quant à nous, revenir à la règle des trois tiers. À l'heure actuelle, en effet, si un tiers du temps de parole est réservé au Gouvernement, un tiers à la majori...

L'article 1er tend à donner force de loi à une idée nouvelle il aurait fallu la commission Copé pour la trouver selon laquelle il vaudrait mieux que le service public audiovisuel soit une entreprise. Je suis heureux que nous nous soyons concertés pendant un certain temps pour conclure qu'il fallait que ce soit une entreprise ; comme si, d'a...

Même lorsque nous faisons des propositions concrètes qui ne vous engageraient pas beaucoup, vous nous opposez une fin de non recevoir, quitte à l'agrémenter d'une petite réponse amicale et indulgente du style « pourrait mieux faire » ! La question est de savoir si l'on croit au service public. Si oui, est-on capable d'énoncer que ce que le ser...

Si nos propositions vous paraissent trop vagues, aidez-nous au moins à les approfondir afin que nous aboutissions à une définition claire. Osons dire que les télévisions privées sont nécessaires. Au demeurant, sans François Mitterrand, nous en serions encore au temps de l'ORTF et nous n'aurions pas augmenté leur nombre ! Mais osons dire aussi q...

C'est un peu court et j'ose espérer que, dans la suite du débat, vous finirez par admettre que ce genre de réponse ne peut suffire.

Madame la ministre, nous ne vous demandons pas de nous rappeler à tout instant votre souhait de voir le service public fonctionner et la diversité culturelle assurée. Je suis persuadé que telle est bien votre volonté. Et comme j'ai déjà eu l'occasion de vous le dire, j'aurais tendance à vous demander, comme dans Les Fourberies de Scapin : Que d...

Mais il ne faut pas oublier que c'est le Président Sarkozy qui, il y a encore peu, déclarait qu'entre l'un et l'autre, on ne voit pas beaucoup la différence. Je suis tout prêt à croire Mme la ministre et M. le rapporteur quand ils déclarent qu'ils veulent agir. Le seul problème, c'est que rien de tout cela n'est inscrit définitivement dans la ...

Si nous n'inscrivons pas ce principe dans la loi, cela revient à considérer que notre pays n'a pas besoin d'un service public populaire ni de diversité culturelle, et que la Cinq et Arte sont largement suffisants. Et je ne m'étonnerais pas qu'une partie de nos collègues ici présents le pensent. Je ne doute pas de votre bonne foi, madame la min...

J'attendais que Mme la ministre réponde aux questions que nous venons de lui poser, mais peut-être se réserve-t-elle pour plus tard, de même que le rapporteur

Je crains que, dans cinq ans, on ne fasse dire à Didier Mathus le contraire de ce qu'il a dit. Il a clairement déclaré qu'il appelait de ses voeux des émissions pour la jeunesse sans publicité ; un jour, M. Copé prétendra que M. Mathus s'est opposé à toute publicité sur le service public ! Ainsi a-t-il intenté tout à l'heure un procès d'intenti...

qui insistait simplement sur la nécessité de concilier publicité et redevance et sur la part excessive réservée à l'époque à la publicité, part que nous avions réduite. Mais nous n'avons jamais dit qu'il fallait anéantir la publicité ! En outre, il est quelque peu malhonnête de présenter la publicité comme la seule forme de dépendance. Notre...

On pourrait utiliser la formule ailleurs ; mais elle vous va tellement bien ! (Rires.) Pour ma part, je suis favorable à la diversité ; je ne pense pas qu'une seule eau doive nous désaltérer, et je n'ai rien contre ceux qui préfèrent d'autres boissons. (Sourires.) Or vous proposez une entreprise rabougrie, qui ne permettra plus aux créateurs d...

Pour nous, la marque doit être précédée par la vision éditoriale ; de votre côté, vous êtes si attachés à la marque que vous vous désintéressez et du pluralisme, et de la vision éditoriale.

Cet amendement est dans la droite ligne du précédent (Sourires.) La défense du service public doit être dynamique. Elle passe par l'amélioration des contenus et par la rénovation de la gestion. Cela ne me gêne pas de reconnaître qu'il faudra sans doute, demain, moins de bureaucratie, moins de corporatisme et plus de créativité, de souplesse ...