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Les amendements de Michel Françaix pour ce dossier

156 interventions trouvées.

Madame la ministre de la culture et de la communication, nous voici aujourd'hui appelés à conclure cette année de bataille audiovisuelle par un projet de loi organique qui matérialise la mainmise de « l'omniprésident » sur les sociétés nationales de programmes : la nomination des patrons de France Télévisions, de Radio France et du holding audi...

Le service public transmet des idées, et non pas des marchandises. Même le président Kert sait que ce n'est pas pareil ; j'en suis heureux mais j'aimerais bien qu'il aille jusqu'au bout de sa logique.

Le service public doit informer les citoyens sur les enjeux politiques. Ses journalistes doivent demander des comptes et poser des questions difficiles souvent dérangeantes aux hommes politiques de tous bords. Cela deviendra presque impossible quand le chef ultime sera nommé par l'exécutif. À propos du risque de révocation, vous me direz p...

il fallait faire vite, puisque le Président de la République en faisait une affaire personnelle. Il fallait faire vite, puisque son amour-propre était en jeu. Bouygues, Bolloré, Dassault, Arnault, Lagardère les dignes représentants de l'intérêt national, comme chacun sait ne lui suffisaient plus ! Il fallait davantage. En quelques semaine...

Avant-hier, le CSA fêtait ses vingt ans. Triste anniversaire ! Sur son site web, nous pouvons encore lire : « Le CSA nomme les présidents des télévisions et des radios publiques. » Dans huit jours, nous lirons sans doute : « Le CSA donne son avis conforme sur la nomination des présidents des sociétés nationales de programme. » Chers collègues, ...

La Constitution, dans son nouvel article 34, stipule que « la loi fixe les règles concernant les droits civiques et les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour la liberté, le pluralisme et l'indépendance des médias ». Dans son article XI, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen indique que « la libre communication des pe...

Nous sommes restés des jours et des nuits dans cet hémicycle. Vous avez raillé nos amendements, mais nous avons utilisé les seuls moyens à notre disposition dans ce Parlement de moins en moins lieu d'échange et de liberté. Vous n'avez accepté aucun de nos amendements. Vous avez fait preuve d'un mépris total pour la discussion, comme si, en pilo...

en galvanisant les troupes lors du conseil national de l'UMP ! Promis, il n'établira pas les grilles de programmes. Quoique Il ne commentera pas les recrutements d'animateurs. À voir. Il ne soufflera pas de sujets d'enquêtes. À vérifier. Il ne sera pas l'hyper rédacteur en chef. Ne rêvons pas !

Mon cher collègue, ce n'est pas tout à fait une obsession puisque, ce soir, vous allez assister à une coproduction de l'Élysée et de la télévision.

Ce soir, pour l'émission que « l'omniprésident » va réaliser sur la crise, il a choisi son réalisateur attitré : le réalisateur appointé pour les meetings du candidat Sarkozy pendant la campagne présidentielle. Ce soir, il a trié sur le volet tous ses interviewers.

Apathie ? Il a peut-être des choses à dire, ce garçon. Revenons à Duhamel, comme au bon vieux temps. Poivre d'Arvor ? Terminé ! Ferrari. Quant aux autres, vous avez bien compris de quoi il s'agit.

Libre à vous de penser que M. Duhamel, par ailleurs excellent journaliste, représente la modernité et que l'on ne peut envisager des journalistes un peu plus agressifs dans leurs questions !

Dispensateur suprême des aides et des subventions et sujet quasi unique des critiques ou des louanges de ceux-là mêmes dont il remplit la tirelire : voilà ce qu'est le Président de la République. Il faudrait, en effet, être particulièrement vertueux pour résister. Alors que l'on parle de supprimer le ministère de la culture, le triste bilan de...

Ce qu'a dit M. Soisson est intéressant. Il se trouve que j'ai été chargé de mission du Président de la République entre 1982 et 1988, et je ne me reconnais pas dans un certain nombre de ses propos.

François Mitterrand n'a-t-il pas ouvert de nouveaux espaces de liberté ? N'a-t-il pas fait en sorte qu'il y ait une instance de régulation ? Ne disait-il pas, parce qu'il n'est pas meilleur que les autres : « Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser, et c'est pourquoi il faut mettre en place des contre-pouvoirs » ? C'était vrai avec Fr...

Puisque nous sommes en train de légiférer pour les trente années à venir, même si vous pensez que le Président Sarkozy n'abusera jamais de ses pouvoirs, vous ne pouvez être sûrs que, dans les trente prochaines années, un président, un jour, ne voudra pas en abuser. Personne parmi nous ne peut penser un seul instant que supprimer une instance de...

Ensuite, il s'est dit : « Nous allons pouvoir dire, pendant un certain temps, que si nous ne réussissons pas, c'est la faute de la crise. » Et il essaie de nous faire croire que la crise internationale et la crise française sont la même chose, alors qu'il y a deux crises qui s'additionnent.

En même temps, il anticipe, et il sait que ces deux éléments ne seront pas toujours suffisants. Il a donc mis la main, dans un premier temps, sur le pouvoir exécutif. Je déplore, madame la ministre, que le cabinet de l'Élysée parle parfois à votre place ; nous voyons bien, par exemple, qui a la parole aux états généraux de la presse. Je pense q...

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, voilà sans doute le dernier épisode d'une très mauvaise tragicomédie qui, selon les périodes, a ressemblé tout à la fois à un pathétique mélo ou à une grotesque farce orchestrée par le président Copé, à un coup de force imposé par TF1, à un oukase assené par le Président Sarkozy.

Tout a commencé il y a un peu plus d'un an, lorsque Sarkozy a lancé son pavé dans l'écran avec son projet annoncé avec fracas de suppression de la publicité sur le service public pour aider Bouygues et consorts. D'ailleurs, on se demande quelle mouche l'a piqué, puisqu'il avait axé toute sa campagne présidentielle sur l'audiovisuel en disant qu...